KikouBlog de philkikou - Août 2013
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Archives Août 2013

-Cols Bonette- Couillole - Cayolle : un beau triplé en solo et en vélo à partir de Barcelonnette

Par philkikou - 09-08-2013 16:22:25 - 13 commentaires

-Barcelonnette

pour une balade dans les vallées

de l'Ubaye, Tinée et Var


0/ Billet « version courte » de ma journée vélo

Si vous voulez aller « droit au but » ou ne pas y aller « par quatre chemins »***, voici une version courte de ce billet.

***Cette métaphore date du milieu du XVIIe siècle.
L'idée qu'elle véhicule est très simple : il n'y a qu'un seul chemin pour aller efficacement d'un endroit à un autre[2] ; en essayer d'autres ne serait que pure perte de temps.
Par extension, il faut faire de même lorsqu'on agit : aller droit au but (au risque d'écraser tout sur son passage ou de manquer cruellement de tact) !
[1] Comme disait Pierre Dac, « le chemin le plus court d'un point à autre est la ligne droite, à condition que les deux points soient bien en face l'un de l'autre. »
[2] La seule exception, c'est quand on veut aller à Rome, puisque, comme chacun sait, tous les chemins y mènent.

 http://www.kikourou.net/entrainement/ficheseance.php?id=217111

Date

2/8/2013

 

 

Distance

193 kms

Lieu

Barcelonnette

 

 

Dénivelé

4700 m D+ / 4700 m D-

Sport

Cyclisme

 

 

Durée

11h20'00''

 

 

 

 

 

 

Moyenne

17.02 km/h.

 

-Circuit sur Openrunner N°2778093 ( manque boucle Col cime de la Bonnette )
+ 2h30 pause casse-croute et photos
- Départ 6h arrivé 19h52'
- Coup de chaud à St Sauveur sur Tinée-Col de la Couillole
-montée en 39x27 (8km/h env.)
- % : en majorité du 7-8
- je pensais voir plus de cyclistes (doublé par 1 à la fin, jamais roulé avec un autre cycliste)

-mangé 1 brioche + 1 Bombe calorique, 4 coups de fouet, 2 barres pâte d'amande

-bu 1 grand café, 2 coca

 

=> Barcelonnette - Jausiers - Col de la Bonette


*Pente moyenne: 6.6 % *Distance: 24 km

*Altitude départ: 1213 m *Altitude top: 2802 m *Dénivelée: 1589 m

*Longue montée par paliers avec de beaux panoramas.

Agréable à faire à la fraîche comme 1° col de la journée

-Parti à 6h. de Barcelonnette (1135m.) -Jausiers (1215m.) en 25' / 8kms

-Col de la Cîme de la Bonotte (2802m.) en 3h.env. / 32kms (2h25 et 24kms à partir de Jausiers)

-Descente sur St Sauveur sur Tinée (504m.) à 11h.10 (5h.10' / 86 kms et 30' de pause café et miam)

=> Saint Sauveur sur Tinée - Col de la Couillole – Beuil – Valberg - Péone


*Pente moyenne: 7.3 % *Distance: 16.02 km

*Altitude départ: 510 m *Altitude top: 1678 m *Dénivelée: 1168 m

-Saint Sauveur sur Tinée 11h30 - Col de la Couillole 13h.45 env. (1h45' env.)

*Belle petite route, départ chaud l'après-midi.

*Magnifique village de Roubion, accroché à la montagne

*Descente par Péone (village qui vaut le détour)

=> Guillaumes - Saint Martin d' Entraunes

Entraunes - Col de la Cayolle


*Pente moyenne: 6.3 % *Distance: 20.5 km (à partir de St Martin)

*Altitude départ: 1035 m *Altitude top: 2326 m *Dénivelée: 1291 m

-Guillaumes (800m.) : 130kms. / 7h.33'30'' (+1h.45' de pause) à 15h.17

-Entraunes (1260m.) : 147,5kms. / 8h.37' (+1h.45' de pause) à 16h.29

-Col de la Cayolle (2326m.) : 162,5kms. / 10h.23'30'' (+2h.20' de pause) à 18h.45'

*Vallée du Var jusqu 'à Entraunes (1260m.), véritable montée à partir de ce village.

*Plan d'eau d'Estenc, Cascade d'Aiglière

*Belle fin de montée en lacets

*Descente goudron moyen


~~~  ~~~  ~~~  ~~~  ~~~  ~~~  ~~~

Et voilà ci-dessous la version loooooooongue !!!

(essayé de nommer quelques sommets sur les photos.. si vous trouvez quelques erreurs, merci de me le signaler, vous gagnerez une ascension d'un des Cols au choix, à pied ou à vélo ;-))

 

1/ Le planter du bâton*** ou plutôt du décor

***(non, le bâton dans les roues ça ne le fait pas, je laisse le bâton-témoin à Benman http://benman.kikourou.net/billet.php?idbillet=3 )

 

En rentrant de vacances familiales en étant co-pilote, je me suis mis à scruter la carte routière de France pour chercher.. et trouver une sortie vélo avec des cols où je n'ai pas encore mis les pieds,.. et les roues... Carte pas très détaillée, mais suffisamment pour qu'apparaisse le Col de la Bonotte avec ses 2802m. Une boucle me semblait possible sur cette carte.

De retour à la maison j'ai approfondi mes recherches sur Openrunner : la boucle envisagée à la grosse a pour mensurations plus de 190 kms et 4700 de D+ !!! J'avais vite repéré le Col de la Cayolle pour le retour dans la vallée de l'Ubaye, mais j'avais omis le Col de la Couillole, avec ses 16 kms de montée et 1100m. de D+  (qui a dit qu'il y avait une "couillole" dans le potage!!!).

Refroidi par ces résultats, je partis sur un plan « B » comme Barcelonnette qui consistait à se mettre 3 cols sous la dent (de mes pignons) (Bonette, Vars et Cayolle) mais en restant dans la Vallée de l'Ubaye. Car c'est bien ce qui m'a refroidi dans mes 1° recherches, c'est que une fois que j'aurai basculé dans les vallées de la Tinée, puis du Var, je n'aurai pas le choix que d'avaler les 190km et les 4700m. de D+ pour revenir à la case départ.

Fort de ces 2 possibilités je décide.. de ne rien décider pour les parcours, si ce n'est de réserver une chambre pour 2 nuits au Chalet-Hotel Les Blancs à Pra-Loup (7kms de Barcelonnette) pour le 1° et 2 Août (par le site Booking dont je vous reparlerai à la fin de ce billet...) , date à laquelle la météo annonce « Grand Bleu » dans cette région. La « taquetique » serait de partir dés potron-minet*** ou potron-jacquet*** si vous aimez (y' a pas non plus de chat, ni d'écureuil dans le potage.. ), et de choisir 1 des 2 circuits une fois avalé le 1° Col, celui de la Bonette.

*** Le minet ici présent est bien un chat. Mais que peut bien vouloir dire potron ? Et quel lien peut-il bien y avoir avec une heure très matinale ?
Pour les amateur d'argot,
potron n'est pas une déformation de 'pochtron' : les pochtron-minets qui se saoûleraient au cocktail gin-tequila-Floc de Gascogne et qui auraient besoin de s'inscrire aux Alcooliques Anonymes sont très rares.
A l'origine, dès le XVIIe siècle, cette expression se disait "Dès potron-jacquet", le' jacquet' étant l'écureuil, petite bestiole sympathique ayant la particularité de commencer à s'activer très tôt le matin.
Quant au mot
potron, il est une déformation de 'poistron' qui vient du latin 'posterio' qui veut dire 'postérieur' ou 'derrière'.
En clair, l'expression originale veut dire "Dès que l'écureuil sort de son sommeil et daigne montrer son popotin". Donc très tôt le matin (sauf pour les écureuils ayant fait la nouba la veille).
Mais le genre humain urbanophile perdant progressivement ses repères forestiers, le petit écureuil a finalement été remplacé par le
chat, animal beaucoup plus présent dans les villes et également très matinal.

( Source : http://www.expressio.fr/expressions/des-potron-minet.php )

2/ Voyage aller pour Barcelonnette en prenant la « clé des champs »***

***Cette expression date du XIVe siècle.
Nous avons ici une métaphore qu'il ne faut surtout pas comprendre comme "la clé qui permet d'ouvrir l'enclos qui entoure les champs", mais plutôt comme "la clé du lieu fermé dans lequel on est et qui va permettre d'accéder aux champs" et donc à la liberté.
Car anciennement 'champs' au pluriel avait le sens de "espace libre", par opposition aux différents espaces clos qu'il était possible de trouver.
Au XVIe, chez Montaigne, on trouve l'expression "donner les champs" qui voulait aussi dire "donner la liberté", les clés en moins.
( Source : http://www.expressio.fr/expressions/des-potron-minet.php
)


Parti en début d'aprém. pour rejoindre Barcelonnette en passant par Grenoble, Laffrey et sa route Napoléon pour arriver à Gap, et passer à proximité du Lac de Serre-Ponçon. Voici en quelques clichets mon voyage d'approche, qui donnent quelques idées pour d'autres sorties.

*Coup d'oeil et clin d'oeil à Chamrousse tout là-haut


*Le Grand-Serre au-dessus du lac de Laffrey


*L'Obiou et le Lac de Laffrey


*L'Obiou


*Vue inhabituelle pour moi du Gd Veymont face Est, avec en bonus le Mont-Aiguille.


*Massif des Ecrins


*Le Champsaur avec le Mourre Froid


*Mille feuilles de couleurs


*St Vincent les forts et mont de l'Ubaye


*Séolane des Besses, L'Ailette et Petite Soléane


*Eglise de Méolans


*Chapeau de Gendarme (2682m.) et Pain de Sucre


*Bienvenue à Barcelonnette avant de traverser l'Ubaye


*silhouette grise


*Aiguille de Chambeyron


*Chalet-hotel les Blancs : arrivé à 18h.45' au pied des pistes vertes de Pra-Loup


3/ C'est parti pour le Col de la Bonette !

Allez, en route pour une belle journée, montez sur le porte-bagage grâce à ce reportage photos.

Mais avant je vous propose une petite présentation de ce col :

Histoire

La route est classée route impériale le 18 août 1860 par l'empereur Napoléon III.

Sur les deux versants subsistent les ruines de différents ensembles militaires appartenant à la ligne Maginot des Alpes, qui témoignent des tensions passées entre la France et l'Italie. Le camp des Fourches a ainsi été occupé jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

Altitude

Il existe une controverse sur le fait que la route de la Bonette soit, comme il est indiqué au pied du col, la plus haute d'Europe. Le col de la Bonette culmine à 2 715 m, il existe donc trois cols routiers alpins dont les altitudes sont supérieures à celui-ci : les cols de l'Iseran (2 764 m), du Stelvio (2 757 m) et Agnel (2 744 m). En revanche, depuis le col, une route permet de faire le tour de la cime de la Bonette (2 860 m). Cette route est appelée (improprement car ce n'est pas un col) col de la Cime de la Bonette et son point culminant atteint 2 802 m., ce qui en fait la route goudronnée la plus haute de France.

Ce n'est cependant pas le point le plus élevé accessible en voiture dans les Alpes. La plus haute route goudronnée est le portail sud du tunnel de la Ötztaler Gletscherstraße (2 829 m), en Autriche, dans la région de Sölden. Cette route est plus large que celle de la Bonette, mais aussi plus raide. Elle est à péage, ouverte à la circulation publique et conduit à deux centres de ski d'été, avec restaurants, grands parkings et centres commerciaux. La piste menant à l'observatoire astronomique situé au sommet du pic de Châteaurenard dans le Queyras atteint 2 990 m reste accessible à des voitures de tourisme (mais elle n'est pas goudronnée). De nombreux endroits situés dans des stations de ski permettent également à des véhicules tout-terrain d'atteindre des altitudes élevées. Par exemple, il est possible d'atteindre un point proche du Grand Col (2 935 m) au-dessus de la station des Arcs 2000 en véhicule tout-terrain. En Italie, la route du col Sommeiller, situé à la frontière franco-italienne au-dessus de Bardonèche, atteint les 3 000 m7. Le col du Jandri, 3 151 m, est également accessible aux véhicules tout-terrain à partir des Deux Alpes.

La route la plus haute d'Europe hors Caucase est celle menant de la station de ski de Pradollano vers le sommet du Pico Veleta (3 398 m) dans la Sierra Nevada, non loin de la ville de Grenade dans le sud de l'Espagne8, mais elle n'est pas ouverte aux automobiles. Les plus hautes routes praticables recensées sont le col de Suge (Suge La, à l'ouest de Lhasa) 5 430 m et le col de Semo (Semo La) 5 565 m entre Raka et Coqen au Tibet.

Tour de France

Le 22 juillet 2008, le Tour de France passe pour la quatrième fois de son histoire au col de la cime de la Bonette, lors de la 16e étape entre Cuneo et Jausiers. C'est le Sud-AfricainJohn-Lee Augustyn qui est passé en tête au sommet, avant de connaître une impressionnante chute dans la descente et de laisser la victoire à Cyril Dessel. Il a en effet dû attendre la voiture de son directeur sportif, n'ayant pas pu récupérer son vélo. L'EspagnolFederico Bahamontes est passé en tête en 1962 et en 1964, le BritanniqueRobert Millar pour l'édition de 1993. Le cycliste écossais détient d'ailleurs le record de l'ascension par Jausiers avec une ascension effectuée en 1 h 05. Il s'agit du record d'altitude pour le Tour de France et il a été classé en 1re catégorie lors des deux premiers passages, puis hors catégorie depuis 1993.

Profil de l'ascension

Par le versant nord depuis Jausiers, l’ascension est longue de 23,8 km à 6,7 % si on continue sur la cime de la Bonette. Le premier kilomètre est sans difficulté mais c’est après une première série d’épingles à une moyenne proche de 6,5 % que l’on atteint le hameau de Lans plus haut. Plus loin, la pente s’accentue avec une deuxième série de lacets et des moyennes proches de 8 %. Peu après, on atteint le chalet de Halte 2000. Comme son nom l’indique, on franchit très bientôt la barre des 2 000 mètres d’altitude. À ce niveau, on rentre dans une large partie composée de pâturages. Le kilomètre qui suit affiche une moyenne de 8,7 % avec des virages en épingle. On parvient alors à un court replat à 5,1 % avant que la route ne se redresse aussitôt par une quatrième série de courts et pentus virages en épingles dont un raidard à 12 % pour parvenir au petit lac des Essaupres à 2 305 mètres d’altitude, après 16 km de montée. Arrivé ici, on bénéficie à nouveau d’un court replat dont il faut profiter pour souffler car les deux kilomètres suivants affichent 9,4 puis 7,9 % avec des « coups de cul » et de nouvelles épingles pour parvenir à l’ancienne caserne militaire de Restefond. Quelques hectomètres plus loin, on aperçoit la cime de la Bonette et les ultimes kilomètres de l’ascension. Les pâturages laissent place à la caillasse et d’anciens blockhaus au bord de la route. Il est possible à ce niveau de rejoindre le col de la Moutière (2 454 m). Les deux kilomètres précédant le col de la Bonette (2 715 m) sont plus faciles, proches de 3,5 % mais la plupart des cyclistes continuent jusqu’à la cime et ses 2 802 m. Le dernier kilomètre pour y arriver est nettement plus difficile. Bref, ce versant alterne les petits raidards difficiles et des portions plus faciles.

Le versant sud, depuis Saint-Étienne-de-Tinée, grimpe sur une distance d'environ 26 km. La partie entre Bousiéyas et le camp des Fourches est composée d’une large série de lacets. Les derniers hectomètres présentent une pente à plus de 12 %.

La descente est particulièrement technique en raison des nombreux virages en épingle.

=>Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Col_de_la_Bonette

*5h40 ombre chinoise.. ou plutôt alpine.


Levé à 5h., p'tit déj. dans la chambre avec thermos café, ce qui me permet de rejoindre Barcelonnette en voiture et de donner mon 1° coup de pédale à 6h. du mat. pour une belle journée de découverte. 25' d'échauffement jusqu'à Jausiers par la route qui donne accès aux cols de Vars, Larche et l'Italie toute proche .

*Jausiers, son église et son clocheton avec horloge après 8kms et 25' de vélo


*Col de la Bonette, c'est à droite, même si ce n'est pas (plus) la plus haute route d'Europe ;-)


(plan d'eau pas pour moi, je ne prépare pas l'Embrunman)

*Lever du soleil sur La Grande Séolane ou Séolane des Agneliers


*Lever Soleil vers le Grand Bérard (3046m.) au-dessus de Barcelonnette


*Très bien ces bornes kilométriques avec toutes ces indications : Ca fait 2 kms que j'ai attaqué cette ascension, encore 21 kms avant le sommet (dans ma tête je « fais le match » avec le score kms faits / kms à faire : 2 / 21 à cette borne, 6,5% pour le km. à venir et encore 1500m. de D+.


*Grande et Petite Soléane avec Pra-Loup à peine ensoleillé


*Lacets et 1° verrou/cascade passé...


*...et puis prairies


*Vert, blanc, gris au Bec de l'Aigle...


*Moutons : attention et 12-11 au match des kms et passé les 2000m. d'altitude. Plus que 800m. de D+


*passé 2° vague de lacets


*Cascade a 1850m


*belles couleurs matinales


*troupeau de moutons


*Haut de la cascade et rocher verrou...


*...et nouvelle plaine


*cascade verte


*nouveaux lacets avec bons %


*Première marmotte du jour...


*...1° oiseau...


*...et Premiers rayons de soleil à 8h11', après 1h.58' de pédalage.


*Lac des Essaupres 2322m et Sommet de Caire Brun avec l'ombre du cycliste photographe


*Lac des Essaupres et Mourre Haut


*Lac Miroir : un classique , mais toujours beau !


*Joubarbe et fleurs jaunes : à 8-9 km/h., j'ai le temps de les photographier ;-)


*Belle montée, ça coule de source


*Lac des Essaupres et tete de Séguret a plus de 3000m.


*Caserne de Restefond, le Chevalier...montagne de l'Alpe

La caserne de Restefond est constituée de 4 bâtiments défensifs construits de 1901 à 1906 et de 7 bâtiments logistiques construits de 1912 à 1913. L’occupation militaire du site remonte à la fin du 19 ème.


*Plein d'étoiles dans les yeux et les montagnes


*Cor de chasse, emblême des régiments ayant occupé ces lieux


*Cime de la Bonette 2860m.


*Marmotte, gardienne de la Bonette


*Vallon de Restefond


*Panorama Vallon Restefond Cime Bonnette Caire Brun Mont Pelat Cimet


*Les fleurs arrivent à pousser dans ces conditions difficiles


*Vestige de blockhaus


*Dernier raidar à 10-13% apès le Col de la Bonnette.. avec le petit plateau


*Stèle inaugurale du Col de la Cime de la Bonette

*Allez la Jurassienne, en plein raidar côté Sud


=> Côté sensation, cette ascension longue et belle s'est bien passé en mode 39x24 ou 27 et pédale douce sans me mettre dans le rouge. Tous les voyants sont au VERT, je décide donc de poursuivre sur la Vallée de la Tinée, c'est à dire le circuit qui m'emballe le plus !

*La vallée de la Tinée, c'est tout droit! Au loin on aperçoit les lacets qui descendent à Bousiéyas

*Vue panoramique

*Mont Pelat, Cimet,....


*Mont-Viso à l'horizon...?

*Crête et Pointe de Chaufrède


4/ Je plonge... pour la boucle Vallées Tinée et Var

C'est parti pour une descente de plus de 50kms !!! Au début véritable descente d'un col (6,85% pour ce tronçon) , puis à partir de St Etienne de Tinée (57kms / 1150m. d'altitude) c'est une route de vallée en faux-plat descendant qui m'emmène à St Sauveur sur Tinée (86kms/510m. d'altitude, soit 2,2% pour ce tronçon) au pied de la prochaine difficulté, le Col de la Couillole.

=> Moteur ! En route pour queques photos :

*petite plante grasse en fleurs, au milieu des pierres à 2800m.

 

*Linaire des Alpes

 

*Cime de la Bonette versant Sud et la source de la Tinée

 

***Et ci-dessous un dialogue avec une marmotte aux aguets :

-Eh ! Je sens du danger dans les parages !!!

          

-Mais oui, mais oui ca sent le prédateur à plein nez !!!

          

-C'est plutot par là !

          

-Alerte droit devant regarde là-bas !

          

-Tu ne vois pas dans ce pierrier ?

          

-Là ! Un renard qui essaie de se mettre un marmotton au menu de son petit déj... ALERTE !!!

          

-Ouf ! C'est bon, il se sauve.. mais méfiance !

          

*En bas des lacets Bousiéyas avec les Crêtes de la Blanche et la Tête de Vinaigre.

 

*Le Camp des Fourches à l'abandon


*Tiens le clairon de tout à l'heure (28° Bataillon des Chasseurs Alpins)

 

*Bousiéyas

 

*Cascade de Vens au niveau de 2 lacets, avec des Lacs du même nom dans la montagne.

 

*St Etienne sur Tinée, marcher dans le village et petite montée après le village

 

*Vallée de la Tinée avec des pistes cyclables accessibles


*Isola, le village


*Le Clocher Saint Pierre, magnifique clocher alpestre carré unique vestige de l'ancienne église St Pierre, abandonnée au XVI ème siècle, gardien du parc des loisirs, il vous souhaite la bienvenue à l'entrée du village.

 

*St Sauveur et pause café à 2kms Nice à 61kms

 

*Un autre moyen de découvrir la région : le GR5 et la rando

 

*Vue de St Sauveur au début de la montée

 

5/ Col de Couillole : c'est beau, mais c'est chaud !

=> Saint Sauveur sur Tinée - Col de la Couillole

*Pente moyenne: 7.3 % *Distance: 16.02 km

*Altitude départ: 510 m *Altitude top: 1678 m *Dénivelée: 1168 m

*Saint Sauveur sur Tinée 11h30 - Col de la Couillole 13h.45 env. (1h45' env.)

-Content d'en avoir fini avec cette descente sans fin au cours de laquelle j'ai croisé un groupe « CCK » qui était évidemment le Cyclo Club de Kingersheim. J'ai trouvé sur leur site leur périple « NICE-MULHOUSE » avec 1150 kms et 24.000m. De D+

( http://www.i-services.com/membres/forum/messages.php?page=0&uid=15020&sid=5744&idsujet=1504256&pgi=0 )

Avant ce plat de résistance qu'est le Col de la Couillole une petite collation (brioche sucrée et gateau miel/pignon "LA Bombe Calorique"(info de Brague Spirit) + grand café à 2,80€ !!!.. la Côte d'Azur n'est pas loin !!)

Le plein d'eau, et « en avant Guingamp » pour monter ce Col, pas à la fraîche comme la Bonotte.

11h.30, c'est parti avec un camping-car qui a dû mal à croiser un véhicule descendant et un véhicule des pompiers qui monte à toute allure, ce qui n'est pas le cas pour moi ! J'adopte la méthode « pédale douce » avec le 39x27 et les 8-9km./h sous la chaleur.

Allez, accrochez-vous, c'est parti :

*Après quelques lacets le village perché de Roure où je ne passerai pas


*3kms de montée... encore 8km pour rejoindre Roubion...


*...qui se trouve tout là haut à 1250m.


*La vallée de la Vionène que je viens de parcourir


*Roubion se rapproche...

*..adossé à la colline, On y vient à pied (ou en vélo), On ne frappe pas, Ceux qui vivent là ont jeté la clé (je n'ai pas pris le temps d'aller vérifier !! c'est un certain Maxime qui m'a passé ces infos..)


*Une belle fresque sur ce cabanon


*Enfin le Col de Couillole, il a été dur à avaler après une montée chaude et ensoleillée (je me suis fait une micro-sieste de 5' dans l'herbe et bu un Coca à Beuil (non pas à l'oeil)


*Un volcan s'éveille au Sud...?

 

6/ Le crochet par PEONE m'impressionne !

*Après Beuil petite remontée pour rejoindre Valberg que je passe "sans coup férir"*** (ni pleurer d'ailleurs)

***Le verbe 'férir' date du Xe siècle mais il n'était presque plus utilisé au XVIIe. Aujourd'hui, on n'en trouve plus que deux traces à travers notre expression et l'adjectif 'féru'.
Il vient du latin 'ferire' qui voulait dire 'frapper', verbe qui a progressivement supplanté 'férir'.
À la fin du XIIe, par extension, il a aussi signifié "se faire aimer de" ce qui s'explique par le fait que celui qui se fait aimer "frappe l'autre au coeur".
Donc, sans coup férir voulait initialement dire "sans frapper de coup", qu'il faut comprendre comme "sans combattre" dans le contexte guerrier fréquent de l'époque.
Comme, aujourd'hui, on ne combat plus pour un oui pour un non, et que gagner un combat n'était tout de même pas des plus faciles (l'adversaire avait tendance à résister, le bougre !), le sens s'est transformé pour prendre celui d'aujourd'hui.

Je pensais à l'origine descendre à Guillaumes par  la D28, mais en regardant la carte d'un peu plus près la route passant par Péone me semblait encore mieux.. et guère plus longue, et donc l'occasion de belles découvertes...

*Montagne de l'Estrop et de l'Alp


*Péone et ses aiguilles


*Chapelle des pénitents blancs bien décorée


*Visite virtuelle du village..je visiterai la partie basse du village...


*Tour supérieure


*Place Thomas Guérin où il à l'air de faire bon vivre


*.. et de prendre son temps...solaire !


*Montée d'escaliers couverte


*Montée vers l'église


*..il fait bon vivre et bon de prendre des nouvelles fraîches sur son balcon


*Vallée de la Tuébi


*dégradé de couleurs côté roches


*Aiguilles et chateau de Guillaumes coté pile...

(avec une aiguille avec un "tunnel/chas")

 

7/ Du fond de la Vallée du Var, de lacets en lacets, le col de la Cayolle, ca s'mérite !

=> Guillaumes - Saint Martin d' Entraunes

– Entraunes - Col de la Cayolle

*Pente moyenne: 6.3 % *Distance: 20.5 km (à partir de St Martin)

*Altitude départ: 1035 m *Altitude top: 2326 m *Dénivelée: 1291 m

-Guillaumes (800m.) : 130kms. / 7h.33'30'' (+1h.45' de pause) à 15h.17

-Entraunes (1260m.) : 147,5kms. / 8h.37' (+1h.45' de pause) à 16h.29

-Col de la Cayolle (2326m.) : 162,5kms. / 10h.23'30'' (+2h.20' de pause) à 18h.45'

 

Avant de me lancer dans ma 3° ascension du jour je m'accorde une pause ravito sur un muret à l'ombre.. du château de Guillaumes. 1 gel, consulter la carte pour voir que je part pour 33kms d'ascension.. Bon, au début c'est une route de vallée, avec plus des faux-plats qui alternent avec de courtes descentes.

Pour le moral, y'a rien de mieux que de se couper ça en tranches !!! 1° tranche de 12 kms jusqu'à Saint Martin d'Entraunes (1020m. d'altitude, soit 1,8% de moyenne). Une route part à gauche dans ce village direction le Col des Champs et Colmars... Peut-être à découvrir une prochaine fois avec le Col d'Allos.

La prochaine tranche de Cayolle ne fait que 6 kms jusqu'à Entraunes, mais je commence à monter dans les tours, ou plutôt dans les pourcentages (1260 m. d'altitude, soit 4 % de moyenne)

La dernière tranche, c'est du lourd !! Tant en kilomètres (15) qu'en dénivelée (1066m. Soit 7,1%). Et je rentre dans le vif du sujet dés la sortie du village. Heureusement la beauté des paysages est à la hauteur de la difficulté. De tunnels en ponts, de cascade en plan d'eau, de fil en aiguille, de lacets enlassés, de bornes en borgne (non il me faut bien mes 2 yeux pour en prendre plein la vue), je grimpe juqu'à Estenc (1750m. d'altitude). Hameau que je n'avais pas repéré sur la carte, mais dans lequel je fais un arrêt boisson à un bar-hotel-restaurant (boisson dont je ne citerai pas le nom, car pas dans mes sponsors, mais ca commence par Coca et ça se finit par Cola).

Je monte piano sur mon vélo, en passant à côté d'un plan d'eau, de la source du Var, et rentrant dans une forêt de mélèzes. Les lacets des derniers kilomètres me permettent d'avoir une belle vue sur la vallée du Var que je viens de parcourir sur le tapis de bitume qui parcoure cette belle vallée.

   Fidèle à mon 39x27 j'aperçois enfin le Col de la Cayolle dans les 2 derniers hectomètres.

   Ouf !! Content de l'avoir fait !!! Une photo avec ma monture devant la borne du col et 5' d'arrêt pour souffler et savourer ce moment « plaisir ».

    Côté chiffre : Col de la Cayolle (2326m.) : 162,5kms. / 10h.23'30'' (+2h.20' de pause) à 18h.45', soit 2h.50' pauses comprises pour faire les 33kms entre Guillaumes et le Col.

    Allez, après ma prose, place aux photos :

*...et côté face (ensoleillée) côté Guillaumes pour le château

 

*Montagne de l'Alp

 

*Une fontaine Moet à Villeneuve d'Entraunes : Champagne pour tout le monde !!!

 

*et qu'est ce que je vous sers ?? 2 chevaux s'il vous plait !!

 

*Tunnel de Bramus : impression que la paroi va tomber sur la route

 

*Bec de Vallière 1840m

 

*Sommet de Chateau vieux 2635m à coté de Roche Grande 2752m

 

*Entraunes

 

*Pause pour fairer le plein d'eau et d'énergie avant d'attaquer de bons pourcentages, et aussi rafraichir les mollets avec de l'eau du cru...

 

*Ca grimpe fort, mais qu'est ce que c'est beau !!!

 

*Cascade de l'Aiglière : ruisseau qui descend des Tours du Lac et de l'autre côté de ces montagnes

 

*Le bas de la chute et le sentier qui passe au pied de cette belle cascade

 

*Forme particulière pour les Aiguilles de Pelens 2523m

 

*Tête de Gorgias 2621m et Plan d'eau d'Estenc à côté de la Source du Var

 

*Aiguilles de Pelens (2523 m), le Cairas (2681 m), le Sommet de la Fréma (2747 m) et le Plan d'eau d'Estenc

 

*Cherchez la joubarbe...???

 

*trouvé !!!

 

*Quelle belle vallée cette Vallée du Var !

 

*En regardant d'assez près on peut voir les lacets et deviner où se trouve le Col de la Cayolle

 

*Plus que.. ou encore 3 kms et 225m de D+

 

*Au second plan Pointe Côte de l'Ane 2916m

 

*YES!!! Arrivé au bout de ce 3° cols de la journée LA CAYOLLE. Entre Nice et Barcelonnette je vais prendre direction Barcelonnette

 

8/ Cayolle – Barcelonnette : même la descente (finale) est loooooooongue !

Arrivé à 19h52' soit 1h.07' (y compris quelques arrêts photos) à partir du Col de la Cayolle

Revêment pas terrible pour la descente sur ce versant, les plus gros % sont à partir de Bayasse.

Et après cette longue journée (et récit), plus de bla bla, place aux photos :

*Pré des Fabres

 

*Bayasse et le Ventebrun à 2872m

 

*Fours Saint Laurent

 

*Plis et replis du mille feuilles minéral

 

*Le Pain de Sucre 2560m


*Gorges du Bachelard avec un pêcheur du soir

 

*Uvernet Fours

 

 

   Et voilà de retour à la case départ à 19h52'. Juste le temps de remonter à Pra-Loup (en voiture, faut pas abuser des bonnes choses ;-) ) de prendre une douche express et pouvoir prendre un repas au Chalet Hotel (dernier service 20h.30)

  Bilan de la journée TOTALEMENT POSITIF, comme le dénivelée, hormis le fait que je pensais avoir l'occasion de rouler de concert avec d'autres cyclistes, ce qui n'a jamais été le cas.

   Sinon pas déçu des cols escaladés, que j'ai trouvé surtout durs par leur longueur, par les paysages, mêmes si les kms au fond des vallées de la Tinée et du Var ne sont pas les plus intéressants côté paysage.

   Et enfin content d'avoir encore les cannes (même si ce n'est pas un festival côté moyenne horaire) pour faire cette boucle, car j'avais une doute lors des préparatifs, d'où le plan « B » dans les cartons.

9/ Voyage retour pour la maison en évitant les bouchons

Samedi noir côté route. Pour varier les paysages et éviter les bouchons pris l'itinéraire Gap – Veynes – Lus la Croix Haute – Grenoble : hormis quelques minutes d'attente à Lus la Croix Haute avec l'accident et au péage de l'autoroute, pas de problème.. ce n'était pas le cas dans le sens des départs !!

Allez, pour finir en beauté, et avoir quelques idées de sortie hors Ardèche, un petit coup d'oeil sur les montagnes croisées au retour :

*Le Grand Bérard et l'église de Pra Loup


*Col d'Allos : une découverte à faire avec le Col des champs et La Rando des 3 Cols annoncée pour le 4 Aout

*On a l'impression que le rocher est en train de tomber sur l'église de.. ??? (pas trouvé de quel village dans la vallée de l Ubaye)


*Lac de Serre-Ponçon


*Roches sculptées par l'érosion en dessous du « Lac Majeur »

*Zoom sur l'effet miroir


*Contreforts du Plateau de Bure


*Chapelle Ste Philomène et massif de Bure en arrière-plan


*La Rochette sur la route du Col de La Croix Haute


*Accident de la route : quand les vacances virent au drame en une fraction de seconde


*Table d orientation : plus facile pour découvrir et coller un nom à toutes ces montagnes


*Le Chatel 1937m et La Muzelle 3465m


*Le Grand Ferrand 2758m


*Viaduc de Casseyre


*L'imposant et majestueux Mont-Aiguille


*La facade Est du Vercors très verticale et minérale


*La Chartreuse de belle rando trail ou cyclo là bas aussi (Néron, Charmant Som, Grand Som et Dent de Crolles... à confirmer)


*La prise de La Bastille : pas pour aujourd'hui

 

10/ Dernier mots sur les réservations d'hébergement sur « booking » et sur la Chamet-Hôtel Les Blancs

   Dernière chose sur le site de réservation Booking que j'ai pas mal utilisé ces derniers temps, et entre autre pour réserver mes 2 nuits au Chalet-Hotel Les Blancs : le propriétaire de cet hotel, tout en reconnaissant le côté très pratique pour les clients, me disait qu'au début c'était bien pour eux, mais qu'au fur et à mesure ce site augmentait de plus en plus ses tarifs (15% de commission pour lui, et ca peut aller jusqu'à 20-25% dans des grandes villes!).

   Vu le succès de ces sites de réservation les hôteliers se trouvent presque obligés de passer par ces centrales qui sont en position de force et dictent leurs conditions..

   Ci-dessous une partie du message de l'hotelier et le lien d'un site parlant de ce sujet

- Nature du séjour « promo »: 2nuits  Chambre & petit déjeuner 1 pers.   62.10 €            124.20 €

En réservant directement sur notre site web vous profiter de tarifs privilégiés, de choix de chambres et de conditions d’annulation plus souples tout au long de l’année et vous nous évitez une commission de
15 % sur le montant total de votre séjour. Ces commissions partent directement à l’étranger sans créer aucune ressource en France.
Elles enrichissent de grosses sociétés et appauvrissent  les petits hôteliers…

http://www.etourisme.info/booking-com-nest-pas-votre-ami/

   Concernant l'hotel, je l'ai trouvé bien, et ce que j'ai apprécié c'est le plateau petit déj. que j'ai récupéré la veille de ma journée vélo avec un thermos de café, ce qui m'a permis de partir très tôt (5h40 de l'hotel et 6h. à vélo de Barcelonnette)


 

 

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