LES BAUGES : c'est du massif, du concentré, du beau-ju !!!
Par philkikou - 31-08-2014 18:24:38 - 8 commentaires
Cusy- St Offenge- Trévignin- MONT Revard- La Féclaz- St Alban Leysse- Curienne- COL de Marocaz- Cruet- St Pierre d'albigny- COL de Frêne- Le Chatelard- Lescheraines COLS Leschaux et Semnoz- Quintal- Gruffy par PhilKiKou |
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Date |
15/8/2014 |
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Distance |
170.2 kms |
Lieu |
Lescheraines |
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Dénivelé |
4155 m D+ / - D- |
Sport |
Cyclisme |
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Durée |
09h15'00'' |
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Moyenne |
18.39 km/h |
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Commentaire public |
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*Les Bauges TOME 1 |
En cette année où le soleil brille... par son absence... (en tout cas par sa partie de cache-cache avec les nuages, la pluie et orages (ô désespoir) ), pas facile de programmer une sortie d'un jour sans se retrouver sous la flotte !!!
Même Météo-France ne sait plus à quel nuage se vouer !
Cette année, après en 2013 :
-Barcelonnette et les cols de la Bonnette, Couillole et Cayolle
-L'Etape Sanfloraine dans le Cantal
et en 2012 :
-Le Grand Colombier
-La Pierre Chany à Langeac
je jette mon dévolu pour 2014 sur :
-le Massif des Bauges que je ne connais pas. Ce massif à l'avantage d'être pas trop loin du Nord-Ardèche et d'envisager faire ce circuit découverte sans prévoir d'hébergement comme pour Barcelonnette.
-La Margeride entre Haute-Loire et Lozère (ceci sera l'occasion d'un autre billet...)
-et Le Beaujolais pour finir les vacances avec une bonne cuvée.
Sur Openrunner ( http://www.openrunner.com/ ) je me trace un parcours en 2 tomes (normal pour les Bauges) en partant de Lescheraines :
-Tome des Bauges N° 1 : le circuit le plus long avec le Mont-Revard et les cols de Marocaz et du Frêne ( 117,5kms et 2859m. de D+ )
-Tome des Bauges N° 2 : après un retour à Lescheraines en fonction de la météo et de la fraicheur du cycliste un circuit plus court pour aller au Crêt du Chatillon, point culminant de la montagne du Semnoz. ( 52,7kms et 1296m. de D+)
Ce qui fait un programme assez copieux de 170,2kms pour 4155m. de D+
Avant d'aller rouler dans ce massif, une petite présentation est nécéssaire :
***Massif des Bauges
Le massif des Bauges, ou plus communément les Bauges, est un massif montagneux calcaire des préalpes françaises du nord, se situant à cheval sur les départements de la Savoie et de la Haute-Savoie et culminant à plus de 2 200 mètres d'altitude.
Le cœur du massif forme le pays des Bauges, façonné par l'élevage laitier traditionnel, alors que les pentes externes du massif appartiennent historiquement aux versants des grandes vallées environnantes. Tant par la richesse de la faune que par celle de la flore, le patrimoine naturel est remarquable et constitue l'un des atouts majeurs du Parc naturel régional du Massif des Bauges créé en 1995.
Depuis les années 1990, le massif des Bauges, entouré de villes dynamiques (Annecy, Aix-les-Bains, Chambéry, Albertville), bénéficie d'investissements, attire une nouvelle population et se repeuple légèrement.
Les natifs et habitants des Bauges s'appellent les Baujus.
( http://fr.wikipedia.org/wiki/Massif_des_Bauges )
*Les piémonts viticoles de la vallée de l'Isère
Au sud du massif, en Combe de Savoie, s'étend la vallée de l'Isère. Endiguée au cours du 19e siècle, le large lit de la rivière a laissé place à une vaste plaine rythmée par quelques boisements humides témoins d'un passé ancien où les crues et inondations apportaient leur lot de limons et de galets arrachés aux montagnes du Beaufortain, de la Vanoise ou de la Lauzière.
Des conditions qui permettent aujourd'hui à l'agriculture de profiter de sols fertiles, profonds et bien alimentés en eau.
Des conditions qui ont poussé l'Homme à s'installer un peu plus haut dans la pente sur le flanc des Bauges. Ainsi passant par la route historique du versant, on traverse tous les villages du vignoble de la Combe de Savoie.
En continuant à grimper dans la pente, c'est d'abord les pelouses sèches, leurs orchidées printanières et le chant des grillons, sauterelles et cigales qui accompagnent votre ascension. Plus haut, alors que la pente se redresse et devient plus rocailleuse, la forêt de chênes et de buis prend place, rappelant sa filiation méditerranéenne.
Voilà les falaises blanches parfois vues comme les défenses d'une forteresse. L'envie vient alors d'aller voler avec les parapentistes au côté des aigles, faucons et autres circaètes. Il faudra quitter la douceur de ce coteau ensoleillé pour trouver une nouvelle facette du Massif des Bauges.
*Les grands lacs
Comment ne pas regarder ces grandes taches bleues. Les deux plus grands lacs naturels de France baignent les pieds du massif des Bauges et offrent à chaque saison leur lot d'impressions : brumes mystérieuses enveloppant le château de Duingt, roselières à la fois paysages graphiques sur les lacs et abris naturels des canards, zones humides secrètes et impénétrables, plages invitant au rafraîchissement...
Et derrière le miroir d'eau, un patrimoine exceptionnel classé par l'Unesco : les sites palafittiques. Ces vestiges de villages lacustres témoignent de l'activité importante des bords des lacs alpins durant la préhistoire et fournissent une image précise des modes de vies des populations de cette époque.
*Vue sur un paysage exceptionnel
Cheminant vers le cœur des Bauges, vous passez forcément par des paysages de « balcons ». L'envie de vous y arrêter est insoutenable.
Comment résister aux paysages printaniers des vergers en fleurs avec en trame de fond les montagnes des massifs voisins de la Chartreuse, de Belledonne, du Beaufortain, des Bornes, des Aravis, ou plus lointain de la Haute chaîne du Jura ou du Mont Blanc.
Pourquoi ne pas en profiter pour changer de point du vue sur les vallées et leurs lacs. L'équilibre subtil entre l'espace habité, l'espace cultivé et l'espace forestier rappelle ici la force de l'Homme dans la construction du paysage et sa responsabilité dans son maintien.
*Le Cœur des Bauges
Vous avez passé l'un des quatre cols ou les gorges de Bauges : bienvenue dans le CœurBauges !
La surprise est souvent à la hauteur de la transition avec le paysage précédemment traversé. Passées les falaises, on se laisse charmer par le cœur du massif. Ses larges vallées laissent une place importante aux prairies au fond desquelles coulent des « nants », torrents historiquement pourvoyeurs d'énergie pour les forges et clouteries.
Ils se rejoignent autour d'une artère centrale : le Chéran, joyau sauvage du massif, ses pentes et plateaux boisés territoire des chevreuils et des cerfs, les cyclamens et sabots de Vénus. Et au milieu des prairies d'altitudes, ça et là, des zones humides, rares en massif calcaire.
Vous serez surpris par les changements de couleur de la plus emblématique d'entre elles : la tourbière des Creusates ; une doline de 13 mètres de profondeur comblée au fil des millénaires par des sédiments puis par de la tourbe (matière organique fibreuse non décomposée).
*Les Hautes-Bauges
2217 m. Pourquoi parler de « Hautes »- Bauges ? Certes ce n'est pas de la haute montagne. Ici, pas de glacier, pas de pelouse alpine rase. Et pourtant, le randonneur averti sait que l'engagement pour atteindre les sommets y est présent. Gare au vertige. Depuis le départ, ces barres calcaires blanches sont le point de focalisation de votre regard.
Après avoir traversé les forêts de hêtre et de sapin, puis d'épicéa, les alpages à hautes herbes où paissent les troupeaux de vaches l'été, les pelouses pentues où chamois et mouflons les ont remplacés, quelques bancs rocheux hébergeant ici l'oreille d'ours, là l'edelweiss, vous voilà au sommet dominant le paysage, savourant à chaque saison de nouvelles couleurs et de nouvelles ambiances.
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1/ En route pour le Mont-Revard comme échauffement (36,5kms / 1216m.D+ / 2h02 )
Après plus de 2 h. de route, j'arrive à Lescheraines pour un café et pain aux raisins avant de décoller à 9h. sous un ciel menaçant. Vu la température ambiante j'opte côté tenue pour des manchettes, un vêtement type carline manches longues et un cuissard court (on est quand même en été!!!)
Pour me refroidir encore après 2,5 kms un accident avec un camion renversé et des témoins qui sécurisent et font la circulation en attendant les pompiers.
Je reprends la vallée du Chéran jusqu'à Cusy en guise d'échauffement sans descendre jusqu'à Grésy comme prévu initialement.
En effet, j'ai repéré une petite route qui m'a l'air plus tranquille et agréable passant par St Offenge, Le Montcel pour rejoindre Trévignin et la route du Mont-Revard
*Les tours St Jacques que je reverrai à la fin de ma journée
*Il y a 70 ans des Français sont morts pour libérer leur patrie...
*Ca se dégage à l'Ouest du côté du Mont du Chat
*Eglise de St Offenge-Dessous...
*...et Dessus avec la Montagne de Bange
*Passage au dessus de Montcel sur cette route en balcon
*et me voilà au pied de la montée du Mont-Revard : 13kms au programme et 850m. De D+... et du 8% pour démarrer après 22,5kms
*..et encore du 8% pour le km suivant
*La brume se lève... ca fait du bien de rouler au soleil !!!
*Piste verte en vue..qui doit devenir blanche en hiver !
*Au bout de 2h02 .. voici la 1° vue panoramique sur le lac du Bourget :-(
*Je pense donc être obligé de me contenter des vue des cartes postales « grand bleu »...
*Mais heureusement la brume se lève, se déchire et laisse apparaître Aix les bains, le Lac, le Mont du Chat,...
*... et sa dent !!!
Vue sur l'ancienne gare téléphérique du Mont-Revard***
***Plus d’un siècle s’est écoulé, 120 années exactement. Mais le temps n’a pas érodé le souvenir de la crémaillère dans la mémoire des Aixois.
Le 5 septembre 1892, Jules Roche, alors ministre du Commerce et de l’industrie et sénateur de la Savoie, a inauguré le train à crémaillère. Les travaux de construction de la ligne qui reliait Aix-les-Bains à la station de ski naissante du Revard avaient débuté une année auparavant. Ce promontoire, jusque-là difficilement accessible, était apprécié des visiteurs fortunés pour son splendide panorama.
Pour ce voyage inaugural, le train, chargé d’officiels, s’était arrêté à Mouxy, première gare du nouveau réseau. Là, le maire de l’époque, Claude Exertier, avait accueilli les représentants de la République. Un arc de triomphe avait été dressé par la population, venue saluer le convoi.
Au final, 1 200 ouvriers mobilisés, en majorité italiens, un mort, trois tonnes et demie d’explosifs utilisées et de nombreuses entreprises, pour la plupart helvétiques, au travail. La nouveauté allait dynamiser le plateau du Revard et les sports d’hiver. Certains ouvrages d’art avaient été réalisés par la société aixoise, Léon Grosse. La gare et les ateliers d’entretien avaient été bâtis sur l’actuel emplacement du centre des congrès. De là, les voies filant sous le boulevard de la Roche-du-Roi entamaient l’ascension du bois Vidal.
Pour les passagers, il fallait une heure trente pour parcourir les dix kilomètres de ce réseau où trois gares intermédiaires se succédaient. Au cœur de l’hiver, sept machines pouvaient transporter environ 550 passagers. Quelquefois, plusieurs rotations étaient nécessaires pour redescendre les skieurs. Les trois heures d’attente de plus pour chacun des trajets n’étaient pas à leur goût. Aussi, le 25 octobre 1935, après de nombreuses évolutions, dues à un essor sans précédent du tourisme d’hiver, les dernières rames de voyageurs circulèrent. La crémaillère survécut encore deux années pour le transport de matériel et de bagages.
En 1936, le téléphérique et ses rotations plus rapides donnaient le coup de grâce à la crémaillère. La nouvelle gare était située à 625 m d’altitude, au lieu-dit les Mentens, à Mouxy. De là, deux cabines pouvaient amener 40 passagers en sept minutes à la gare du Revard, située à 1525 mètres d’altitude. Le 29 décembre 1935, jour de l’inauguration, les 1 650 mètres de portée unique et les 845 mètres de dénivelés de cette réalisation établissaient un nouveau record. Le projet d’une deuxième ligne reliant le centre d’Aix-les-Bains fut abandonné sous les pressions hôtelières. Un service de cars a donc perduré jusqu’à la fermeture en 1969. Mais encore une fois, le progrès technique a eu raison du téléphérique. Avec l’ouverture de la route du Revard, automobiles et autocars ont supplanté un moyen de transport à l’accessibilité moyenne.
Crémaillère et téléphérique ont laissé leurs empreintes sur les pentes du Revard. Ainsi, pour la première, boulevard de la Roche-du-Roi et chemin Saint-Pol, les rambardes marquent la présence des ponts créés. Ensuite, la gare de Mouxy et le viaduc des Fontanettes illustrent les travaux réalisés à la fin du XIX e siècle. Quant au téléphérique, sa gare de départ comme celle d’arrivée sont encore visibles.
Seule la nostalgie a survécu. Crémaillère et téléphérique ont favorisé le tourisme au mont Revard. Mais le développement des sports d’hiver et la nécessité de transporter de plus en plus de visiteurs ont rendu obsolète ces deux moyens de transports. Photos archives
*... Adieu la brume, bonjour le ciel bleu
*Au loin l'abbaye de Hautecombe
*La partie Est escarpée du Mont-Revard
2/ Descente aux portes de...Chambéry,
et remontée au Col du Marocaz (75kms / 1980m.D+ / 4h07 )
-Bonne descente sur St Alban Leysse et la plaine de l'Isère, à l'ombre du Mont Margeriaz
*en passant à La Féclaz et son église
*Avec une vue sur la Pointe de Galoppaz : un volcan en activité ?
*St Jean d'Arvey sous le Mont Peney (1356m.)
*et à 2 pas de la Croix de Nivolet qui sort de la brume tout là-haut à 1547m. d'altitude
*Arrivé à la Chapelle Notre Dame de Lorette (pas la Laurette de Jean-Michel Delpech que les moins de 20 ans ne pourront pas connaître;-) ) changement de plateau et c'est reparti pour une bonne côte de Savoie !
C'est parti du point le plus bas du jour (320m.) pour 25kms de montée jusqu'au Col de Marocaz
*Belle déco sculpture au début de la côte
*Chateau de la Batie*** avec de bons %. Le Mont Peney et la Croix du Nivolet
***Le château de la Bâtie est un ancien château fort du XIIIe siècle, restauré au XVIe siècle, centre de la seigneurie de La Bâtie, qui se dresse sur la commune de Barby dans le département de la Savoie en région Rhône-Alpes.
Le château fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du 6 avril 19721. Seuls : les façades et toitures ; la grande terrasse ; la salle basse (actuellement grand salon) avec son décor ; la grande cheminée de la salle des gardes y compris la mosaïque gallo-romaine qui y a été rapportée sont inscrits. (Wikipédia)
*La Pointe de Galoppaz vue avant Curienne
*Curienne fleuri comme tous les villages et maisons savoyards
*Une fontaine : et hop, FLEURIE !!!
*Vu pas mal de fours à pains qui doivent fonctionner de temps en temps
*Des ruches bien installées et abritées
*Entre ombre et lumière
*Et voilà le Col du Maroc..az atteint par une petite route tranquille et champêtre... vaut le détour !!! A l'horizon les Massifs de Belledonne puis la Vanoise
Après 75kms, 2 cols, presque 2000m. de D+ et plus de 4h. de vélo il est temps de faire un point sur l'état de fraicheur du bonhomme avec une pause à la table du col : le dos les jambes les voyants sont au vert, et ca devrait passer avec le Col de Frêne avant le retour sur Lescheraines
*COL DU FRENE A L'OMBRE DE LA DENT D'ARCLUSAZ
*Fin de la descente assez technique en arrivant à Cruet/St Laurent
*La Dent d'Arclusaz avec une couronne de nuages
*Dans la vallée de l'Isère au Pays des vins de Savoie à 350m. d'altitude
*Après qqs kilomètres de plaine me voilà au pied du Col du Frêne à St Pierre d'Albigny
Yes !!! Le col est tout vert ! C'est parti pour 8kms de montée...
*Pas mal de lacets pour se reprendre à l'ombre de la Dent d'Arclusaz ***(clin d'oeil à Arclusaz de Kikourou ;-) )
*J'ai progressé en suivant le marquage au sol : 8 – 7 – 6..... 1 : flamme rouge !!!
*Doublé dans le dernier kilomètre par un cycliste.
*Arrivé au Col du Frêne ( 5h35/98kms ) sous un ciel bien chargé de nuages. Montée bien passée en 39x24 / 27
*Le panneau du Col dans le bon sens !
*Le Trélod à plus de 2000m. sous des nuages bien sombres !!!
*Le village d'Ecole et la Dent de Pleuven (1771m.). Pas le temps de découvrir le vallon de Bellevaux
*La Compote et le Mont-Julioz (1672m.)
*Après la traversée du Cheran montée courte mais assez raide au Chatelard
*La 2° boucle dans les Bauges après une pause à Lescheraines semble mal barrée. Le Mont Margeriaz sombre sous les nuages...
-Lescheraines ici Lescheraines 15' d'arrêt. Les cyclistes en partance pour le Crêt de Chatillon et le Semnoz sont priés de faire une pause Coca / Gateau du randonneur (bien énergétique) avant de repartir pour un petit tour des Bauges – Tome 2
=>Récap. Du Tome 1 des Bauges : 117.5kms/2859m. D+, *6h15' + 35' de Pause
Je refais les niveaux de produits énergétiques et eaun et c'est reparti vers 16h15.
*LE SEMNOZ POUR L'APOTHEOSE
*Heureusement c'est plus dégagé à l'Est du côté du Roc des Bœufs et Montagne d'Entrevernes
*Allez, un p'tit tour dans la « yaute ».. mais ce n'est pas la Haute-Loire pour une fois, mais la Haute-Savoie
*Rencontre du 3° type ! Les 2 premiers sont cyclo-randonneurs avec leurs enfants sur le porte-bagages avant ! Le 3° est un cyclo à pied, un « pneu crevé » et sans chambre à air de rechange avec une bombe de réparation qui n'a pas le bon embout:-( Proposé une chambre à air, mais la voiture assistance (sa femme) est sur la route
*Leschaux tout là-haut...
*Avant le Col atteint en pente douce après une dizaine de kms.
Modification des plans de départ. Je ne descend pas à Sévrier au bord du lac d'Annecy, mais j'attaque la montée du Crêt de Chatillon / Semnoz... Après repéré une boucle possible par Quintal, Gruffy et Allèves
*Montée du Semnoz : c'est parti ! 900m. De D+ pour 13,5kms, ca fait du 6,6% de moyenne
*Le Margeriaz dégagé et ensoleillé : ca va le faire côté météo, et ca va plutôt bien côté jambes !
*Leschaux et la Mont Colombier
*Le Semnoz ouvert ! La descente je l'a fait en luge d'été, mini kart ou dévalkart ??
*La montée alterne entre partie raide et plus douce côté % …
*Le Roc des Bœufs ensoleillé
*Passé la moitié de l'ascension et un peu de faux-plat à 3%
*Une belle petite route forestière surement plus agréable à monter qu'à descendre
*A 2 kms du sommet ca se corse, et ca commence à être dur côté jambes !
*Sortie de la forêt et enfin le Grand Bleu coté ciel !!!
*Derniers % costauds jusqu'au bar-hotel
*Sommets de gauche à droite : Pointe Sambouy ombre (2198m.), Le Trélod, l'Arcalod. Tiercé gagnant ????
*Le Mont Colombier et Dent d'Arclusaz (?)... Difficile de s'y retrouver dans tous ces sommets !
En tout cas quel pied d'avoir un tel panorama !!!
*La Tournette (2351m.) du coté du Lac d'Annecy
*Le Mont Colombier à 1km du sommet du Semnoz
*Dent de Rossanaz et Mont Colombier sans panneau, grandeur nature !
*Bientôt le Col …
*Chateau de Ruffy au bord du lac d'Annecy
*Arrivée de la montée du Semnoz (1670m) en 2h/23kms.
Et le Margeriaz et le Mont Colombier comme témoin.
-Content d'être arrivé en haut de ce 4° col du jour !! Les derniers hecto et kilomètres ont été un peu dur, mais cette sortie avec plus de 4000m. De D+ s'est bien passé.. Allez, il est plus de 18h., il est temps de descendre et rejoindre la case départ !!! La descente sur Quintal est belle, roulante avec de bons %.
*Quintal sous le soleil du soir et le Gd Colombier « gris averse » au loin
*dernier lacet avant de se délasser
*Stop !!! j'ai dépassé le Quintal !!!
*Je passe au pied de cette curiosité minérale : les Tours de St Jacques
*Bienvenue aux cyclistes avant Lescheraines devant une chocolaterie, là où a eu lieu l'accident de camion de ce matin
*De la voiture les Tours de St Jacques au soleil couchant...
19h30 passé content d'en finir avec ce magnifique parcours avec une météo correct, assez frais, de beaux paysages et par un km de plat !!!
*De retour à la maison je suis accueilli par notre hôte de cet été, baptisé "picon" par nos filles, en train de casser la croûte avec les graines tombées d'une mangeoire pour les oiseaux
LES BAUGES : C'EST DU MASSIF, DU CONCENTRE ET DU BEAU-JU !!!