*Nuages, Brouillard, soleil (quelques rayons) : C'est ça aussi l'automne !
Par philkikou - 27-11-2014 22:33:16 - 7 commentaires
*Ode à l'automne !!! (suite et fin... pour cette année)
(connu en lisant Pierre Rabhi, Du sahara aux Cévennes)
Après 2 billets sur mes sorties vélocipédiques automnales je pensais tourner la page de cette saison et passer à autre chose, une autre saison, un autre sujet, surtout après la sortie et le billet dans le Pilat ensoleillé http://philkikou.kikourou.net/billet.php?idbillet=26
Mais voilà, la nature n'a pas dit son dernier mot et la palette de couleurs automnales n'a pas fini de m'en mettre plein les mirettes... alors, si vous voulez une nouvelle couche de couleurs automnales, bienvenu dans ce billet !
Assez de bavardages, place aux images...
*Une sculpture après Toissieu ?
*Vue sur Toissieu Vallée de la Cance Bois de Roche et Suc de Vaure 957m
*Vers la Croix de Chirol
*Croix belvédère panorama à 800m d'altitude
*Croix et le haut de la vallée de la Cance
*1°rayons de soleil du jour
*Sur la route du Monestier
*Encore une belle balade d'automne
*Joli patchwork
*Belle haie d'automne
*Arrivé au Monestier
*Col des Baraques...et du brouillard
*Direction Col du Rouvey avec éclairage
*J'aime bien cette ambiance fantomatique, énigmatique...
*Ambiance un peu Irlandaise ou écossaise pas loin de la fontaine avant le Col du Rouvey
*Col du Rouvey avant de plonger sur Lalouvesc
*Platanes tout feu tout jaune dans la descente dans la vallée du Doux
*Les ruisseaux ont encore un bon débit
*Vers l'Arzailler petite route qui descend sur le Doux, une belle variante de la montée classique de l'Ardéchoise
*Bois et champignons au hameau de l'Arzailler
*Petit hêtre deviendra grand ?
*Vallée du Doux et arbre au gui
*Un gui sous roche Non un gui sur un pommier
***Le gui a la particularité de ne pas toucher terre. Il vous faudra donc lever la tête pour l’apercevoir dans certains fruitiers, mais aussi au faîte du peuplier, des aubépines, du sapin, du hêtre et bien sûr, du chêne. La propagation de cette plante considérée par les forestiers comme un véritable fléau est due le plus souvent aux grives et aux fauvettes à béret qui en sont friandes et qui, après digestion, répandent les graines d’arbres en arbres. Nous avons donc là un parasite ou plus exactement un hémiparasite car il produit sa chlorophylle et ses propres sucres. Mais tout de même, ça vous fatigue un arbre ! Dès que la température extérieure atteint 10°, la graine germe et se colle à l’arbre. La plante peut alors se développer grâce à son suçoir qui traverse l’écorce et atteint la sève dont elle se nourrit. Ses fruits sont ronds, blancs et visqueux, d’où son nom latin Viscum album.
Revenons au réel. Le gui « porte bonheur » que l’on vend chaque fin d’année au cœur des cités a effectivement des vertus médicinales. En herboristerie, le gui était prescrit pour soigner l’épilepsie, les désordres nerveux et la digestion. Au 19ème siècle, il entrait dans la composition de remèdes contre la coqueluche. La viscine, substance contenue dans le fruit blanc du gui, servait autrefois à faire de la glu. Plus récemment, utilisée à faible dose, elle s’avère bénéfique contre l’hypertension et les maladies cardiaques. En revanche, utilisée à forte dose, elle peut causer des convulsions, ralentir dangereusement le rythme cardiaque, augmenter la pression artérielle et même provoquer un avortement. Cette substance ambivalente fait actuellement l’objet de recherches scientifiques. Récemment, certaines d’entre elles tendraient à prouver que le gui agirait sur le système immunitaire et parviendrait à inhiber les tumeurs cancéreuses. ( http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=1251#.VHHtw8lMLfI )
*A droite un sentier balisé et dégagé pour une rando
*A gauche belle petite route qui grimpe bien aux Combettes,...mais cul de sac, impasse, sauf en VTT ou à pied
*Cette fois-ci c'est la bonne route pour rejoindre Nozières, après avoir demandé à des chasseurs et un habitant d'Issartial
*Touches jaunes orangers à la Grangeone
*Une vue inhabituelle de Molières de l'autre versant.
*Beau tapis de feuilles : agréable de rouler là-dessus, même si ça grimpe pas mal.
*Vert jaune oranger marron une belle palette automnale avec comme acteurs le bouleau, le hêtre et le noisetier.
*en montée j'ai le temps de savourer...
*La ferme, ou ancienne ferme de Ladreyt : à l'adret ou à l'ubac**
***En montagne, versant le plus ensoleillé d'une vallée, opposé à l'ubac. (Ce terme et son synonyme endroit sont surtout employés dans les Alpes ; leur équivalent pyrénéen est soulane.
L'adret est le versant le plus favorable aux cultures et à l'habitat.)
( http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/adret/1216 )
*Ladreyt vu d'un peu plus haut, avec le Col du Buisson derrière l'arbre mort et les Pinées d'Agrève (1064m.)
*Même les plus petits ont droit aux couleurs d automne
*beau contraste entre hêtre et boulot, sans être au boulot !
*Arrivé à la route de Noeières/Col du Buisson... et dans le brouillard à nouveau
Nozières pas dans le brouillard mais dans les pommes
*Même au fond de la ruelle c est l'automne
*Se rincer l'oeil « à l'oeil » et en pédalant
*Du bouleau et du beau bouleau
*Vallée de la Mandonne vue de la Croix de Junique 843m
*Serre de Trémoly 893m
*Même sans soleil c'est beau
*Un cerisier et …. (orme? charme?) à la Clavières après le Col de Fontfreyde
*...avec la vallée de la Daronne en bas
*et au retour à la case maison belle surprise avec le bonnet Kikourou
*sur le vélo ca l'fait aussi
*Et oui, l'Ardèche ce n'est pas le plat pays même si c'est le mien...
Annonay- Toissieu- Burdignes- Vanosc- Le Monestier- St Julien V.- COL des Baraques- COL du Rouvey- Lalouvesc- L'Arzailler- Vallée du Doux- La Grangeone- Nozières- COL de Fonfreyde- St Félicien- COL du Juvenet- Satillieu- St Alban- Annonay par PhilKiKou |
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Date |
22/11/2014 |
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Distance |
144.4 kms |
Lieu |
Davézieux |
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Dénivelé |
2756 m D+ / 2756 m D- |
Sport |
Cyclisme |
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Durée |
07h29'10'' |
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Moyenne |
19.28 km/h |
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Commentaire public |
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*Nuageux, qqs rayons de soleil, brouillard |
Découverte du Beaujolais : de cru en cru, de col en col !!!
Par philkikou - 16-11-2014 11:04:47 - 5 commentaires
Histoire de bien finir les vacances estivales , rien de tel qu'une dernière sortie vélo !! Et de surcroît dans une région encore inconnue, et raisin sur le gâteau, accompagné d'une P'tetortue sur un vélo !!! ( sortie organisée par le futur groupe Kikourou « prothèse de hanche & co » ;-) )
Elle me propose une sortie qu'elle a dans ses cartons, à partir de Belleville, entre Villefranche et Mâcon baptisée « chasse aux cols dans le Beaujolais ! »
Ce serait dommage de faire cette petite balade dans le Beaujolais sans approfondir mes connaissances dans les crus du Beaujolais. Allez, voici une petite mise en bouche, avant une mise en jambes sur le vélo :
Tous produits au nord de Belleville-sur-Saône avec des expositions, des terroirs et des microclimats différents, chacun a sa personnalité. Du nord au sud :
Le Saint Amour (320 ha) : Le plus septentrional de tous, son terroir est argilo-silicieux et très caillouteux. Il a une robe légèrement violacée, des arômes de kirsch ou de réséda, un corps tendre et harmonieux.
Le Juliénas (580 ha) : Voisin du Saint Amour, sa robe est rubis violacé, aux arômes fruités ou floraux (fraise, senteurs des bois), au corps nerveux, qui s'arrondit avec le temps.
Le Chénas (270 ha) : C'est le plus rare des crus du Beaujolais. Sa robe est rubis teintée de grenat, ses arômes floraux à boisés, d'où son nom, son corps charnu et enveloppé.
Le Moulin-à-vent (660 ha) : Sa robe rubis, aux reflets violets, est profonde. Ses arômes de fruits rouges donnent avec l'âge un bouquet à la rose fanée et aux épices. Son corps est charpenté : c'est un vin à attendre.
Le Fleurie (870 ha) : Ce cru grandit sur les collines de la chapelle de la Madone. Sa robe est carminée, ses arômes floraux (iris, rose, violette) : c'est l'élégance.
Le Chiroubles (360 ha) : C'est le plus « élevé » des crus du Beaujolais, en terme d'altitude, d'où ses qualités « aériennes » d'arômes de fleurs (violette, muguet, pivoine), de velouté délicat.
Le Morgon (1 100 ha) : Sa robe est intense, carminée. Ses arômes sont ceux de fruits mûrs à noyaux (cerise, pêche) ; c'est un vin au corps viril, qui se bonifie en cave.
Le Régnié (400 ha) : D'une belle couleur rubis, aux arômes de petits fruits rouges (mûres, groseilles), c'est un vin dominé par la finesse.
Le Côte de Brouilly (310 ha) : Situé sur la colline du même nom, au cœur du vignoble, c'est un vin racé, habillé d'un beau pourpre, aux arômes de raisins frais, au corps équilibré.
Le Brouilly (1 300 ha) : C'est le plus méridional des vins du beaujolais. C'est un vin à la robe rubis profond, aux arômes de fruits rouges, de prune, au corps vineux.
L'appellation Beaujolais Villages, produite dans 38 communes et couvre 6 000 hectares, s'étirant sur une trentaine de kilomètres, du nord au sud, entre la Vallée de la Saône, les monts du Haut-Beaujolais et les monts de la Haute-Azergues. Ils sont du même style que les Beaujolais, avec plus de complexité aromatique et de capacité à la garde.
Produit dans la partie méridionale du vignoble, l'appellation Beaujolais comporte principalement des vins rouges. Ces vins dont les ceps sont implantés sur les terres des Pierres Dorés. Gouleyants, fruités, pétulants de jeunesse, ce sont les vins les plus conviviaux qui soient.
Depuis une cinquantaine d'année, le Beaujolais Nouveau véhicule une sympathique image festive qui s'est établie bien au-delà de cette région. Plus de 150 pays fêtent aujourd'hui, le troisième jeudi du mois de novembre, l'arrivée de ce joyeux vin de primeur. C'est un vin tendre et fruité, vinifié avec les grappes entières du Gamay, qui donnent à ce breuvage un caractère fruité important.
Ces vins sont la perle rare du vignoble, issus du cépage Chardonnay. Les Beaujolais blancs offrent des arômes subtils de fruits frais (poire, amande fraîche, fruits exotiques) et de fleurs blanches. Ils allient étoffe et fraîcheur, un équilibre abouti entre rondeur et finesse dans lequel se trouve aussi un zeste de complexité et parfois une touche vanillée s'ils ont connu le fût.
Superficie totale du vignoble : 22 000 hectares
Cépage : Gamay noir à jus blanc (98 % de la production) + Chardonnay (2 %).
Production moyenne : 1 100 000 hl
Nombre d'appellations 12 AOC (Brouilly, Chénas, Chiroubles, Côte-de-Brouilly, Fleurie, Juliénas, Morgon, Moulin-à-Vent, Régnié, Saint-Amour, BeaujolaisVillages, Beaujolais).
Nombre d'exploitations viticoles : environ 3 000
Surface moyenne des exploitations : 6,5 hectares
Rendements d'appellation autorisés :
52 hl/ha A.O.C Brouilly, Chiroubles, Côte-de-Brouilly, Fleurie, Juliénas, Morgon, Moulin-à-Vent, Saint-Amour, Chénas, Régnié, Beaujolais-Villages.
50 hl/ha A.O.C Beaujolais
2ème notoriété mondiale parmi les AOC après la Champagne.
(source => http://www.pays-beaujolais.com/france/DT1165862130/page/Les-Vins-du-Beaujolais.html )
*Echauffement en contournant le Mt Brouilly 484m.
*Piste cyclable de Bellerive à Beaujeu
*Jardinage côté orientation dans ce labyrinthe de petites routes sans trop de panneau
*balade au milieu des vignes
*Lantignié après Aller-Retour à Beaujeu et recherche de la bonne route
*Régnié Durette
*chateau au-dessus de Lantignié
*côté météo on s'en tire bien au cours de cet été au temps instable et pas trop estival
*Lantignié paumé mais fleuri
*Lantignié
*Aller-retour non prévu Beaujeu Lantignié
*c'est quand qu'on sort de ce labyrinthe ?
*St Joseph : enfin plus facile à se diriger !!!
*St Joseph entre ciel bleu et nuages mais tendance bleu
*La chasse aux cols est ouverte avec ce 1° col : le col de Truges
*chapelle St Roch dans les vignes
*col n°2 : le col de Durbize
*Vauxrenard et la Montagne des Aiguillettes 845m
*Vauxrenard dans les piquets des vignes
*Chateau Le Thil
*Col n°3, celui de Fontmartin 664m
*Changement de paysage, après les vignes paysage de forêt et de champ
*Col de Boubon 638m. N°4
*Monument au Col de la Sibérie 3 jeunes de 20 et 24ans tombés ici
*Pause casse-crôute pour des cyclistes mosellans
*les Mosellans font la OLA
*col de la Sibérie n°5 où le froid n'est pas au rendez-vous
*Le Beaujolais des champs c'est beau et vallonné
*la même avec Philkikou
*5 cols en 55kms et voilà le col de Gerbet
*Cenves où l'on passera sur le trajet du retour
*et de 6 avec le col de la Grange du Bois...en descente
*Roche de Vergisson village et vignes
*Roche de Solutré ….avec à suivre quelques précisions sur ces deux Roches
La Roche de Solutré, escarpement calcaire surplombant la commune de Solutré-Pouilly, 8 km à l'ouest de Mâcon, est un site emblématique de Saône-et-Loire, au sud de la région Bourgogne. Protégée au titre de la loi sur les sites classés et aujourd’hui au cœur d'une Opération Grand Site, elle est située sur la commune de Solutré-Pouilly. Elle tire sa célébrité de plusieurs points d’intérêt : phénomène géologique rare dans cette région, site préhistoriqueéponyme d'une culture paléolithique (le Solutréen), elle abrite sur son sommet, qui culmine à 493 mètres, un milieu spécifique (les pelouses calcicoles du Mâconnais) à la faune et la flore particulières. Occupée par l’homme depuis au moins 55 000 ans, il s’agit en outre du berceau du Pouilly-Fuissé, vin blanc renommé. Elle fut médiatisée à partir des années 1980 par l’ascension rituelle du président François Mitterrand.
La Roche de Vergisson est un escarpement abrupt situé sur la commune de Vergisson, en Saône-et-Loire, dans le sud de la Bourgogne, à moins de deux kilomètres à vol d'oiseau de la Roche de Solutré. Elle culmine à 485 mètres, soit 8 mètres de moins que sa voisine.
La Roche de Vergisson a la même histoire géologique que la Roche de Solutré : massif corallien au Secondaire, soulèvement et basculement vers l'est au Tertiaire, puis érosions diverses.
Histoire Durant la Préhistoire, la Roche fut un site d'habitat alors que la Roche de Solutré était un site de chasse.
L'ensemble constitué par les roches de Solutré et de Vergisson, et le mont Pouilly, est classé « site naturel et rural » depuis 1955. ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Roche_de_Vergisson )
*A droite la Roche de Solutré, à gauche la Roche de Vergisson
*Roche de Solutré et le Prieuré de la Grange au bois
*après passage proche de Serrières, rencontre d'une mante religieuse en montant
*7° col avec le Col du Grand Vent
*Tramayes
*Les cols ne sont pas finis : et de 8 avec le Col du Carcan
*cliché rafale de P'tetortue
*Cenves avec une pause photo et eau
*Pause à St Jacques des Arrêts
*St Mamert prieuré St Jean Baptiste
Dans la vallée de la Grosne orientale, reliant le Haut-Beaujolais au Clunisois et au Mâconnais, l’église du petit prieuré de Saint-Mamert a été édifiée entre 1095 et 1105, en intégrant la chapelle primitive.
Avant le 11 juillet 1105, Hugues, abbé de Cluny, vient au prieuré et place l’église sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste.
Le 20 septembre 1134, trois moines occupent le prieuré : Gervais, Guy et Etienne ; après 1259, il n’y en aura plus un seul. Ce sera le sacristain de l’abbaye de Cluny qui, jusqu’à la Révolution, entretiendra un vicaire perpétuel soumis à l’agrément de l’évêque, qui le considérera comme un évêque.
Vers 1650, le prieuré est ruiné et vendu au seigneur de Saint-Mamert, propriétaire du château de Saint-Julien. La nef actuelle de l’église semble dater de 1620. En 1678, le prieuré est remanié en presbytère de deux pièces.
Le 1er thermidor an 12 (20 juillet 1804), les représentants de la commune écrivaient au préfet :
« L’église de Saint-Mammes bâtie par les Messieurs les Bénédictins de Cluny, dans le XIIe siècle, est une des plus grandes de ces pays. Elle est solide, bien soutenue par plusieurs équarries en pierres bien taillées et bien liées. Elle est très saine. Ses voûtes, très bien faites, s’élèvent avec majesté à une hauteur digne d’admiration. C’est un édifice qui mériterait des égards d’autant plus qu’avec peu de réparations ces campagnes en auraient peu de semblables. »
Il n’y eut pas de curé de 1810 à 1867. La paroisse fut érigée en succursale par décret impérial du 21 juillet 1866. Avec l’abbé Bouvard, nommé le 22 décembre de cette année, la paroisse connut la renommée.
Patrimoine
Il subsiste aujourd’hui de cet ensemble monastique l’église prieurale et le presbytère, ancien bâtiment conventuel. ( http://www.sitesclunisiens.org/article.php?sid=188 )
*Belle journée sur des routes vallonnées et peu fréquentées
*Un totem trône au milieu du rond point du col
*...et il est chouette !!!
* Balade équestre au Col de Crie
*La preuve par neuf que la chasse au Cols dans le Beaujolais, ca le fait !!!
*Avenas
*et après Avenas qu'y a t-il ? Et bien le 10° col du jour avec le Col du Fut d'Avenas
*Belle vue de la Terrasse sur le Mont-Brouilly et Régnié Durette
*voyage dans le temps avec cette Auburn Speedster 1936
...de dos
L’Auburn Speedster est une voiture produite par le constructeur américain Auburn entre 1935 et 1936. Cette voiture, malgré son prix bon marché, ne put sauver la marque de la faillite en 1936.
*pour une fois Philkikou sur les clichés : merci p'tetortue
Retour à Belleville par Villié-Morgon et Pizay.
Résultat de la journée : Crûs du Beaujolais 10 - Cols du jour 10. Match nul pour une journée qui ne le fut pas !!!
Les Cols du Beaujolais par PhilKiKou |
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Date |
24/8/2014 |
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Distance |
128.1 kms |
Lieu |
Belleville |
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Dénivelé |
2139 m D+ / 2139 m D- |
Sport |
Cyclisme |
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Durée |
07h13'40'' |
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Moyenne |
17.72 km/h |
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Commentaire public |
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*Openrunner N°4014288 |
*Et voilà un p'tit billet pour une sortie sur des routes agréables, tranquilles, vallonnées, mais pas trop dures, avec dans les vallées le vignoble et un peu plus haut en altitude des champs et forêts...
Par philkikou - 09-11-2014 17:42:35 - 7 commentaires
De Gimel jusqu'au Rhône
les petites routes, je sillonne.
Sans en faire des tonnes
c'est tout sauf monotone.
Toutes ces couleurs m'étonnent,
La beauté rayonne,
m'enivre , me laisse aphone.
Sans un bruit, dans ma tête, je chantonne :
"Je suis bien dans le Pilat à l'automne"
~~~~~~~~~~~~~~
Après un épisode Cévénole avec beaucoup de pluie, cela fait quelques jours durant lesquels c'est le « Grand Bleu » la journée, pleine lune la nuit avec des gelées matinales. Un épisode pluvieux est à nouveau annoncé, il faut donc profiter de cette dernière journée de beau temps automnal.
Départ à 7h45 avec mon collègue qui a déjà 13kms dans les pattes pour monter de la Vallée du Rhône et sortir du brouillard.
Frais ce matin, mais pas de gelée. Parti avec la tenue d'hiver que je supporterai bien toute la journée
-Davézieux-CROIX de Chaubouret
*Pas l'ombre d'un doute, le soleil arrive pour illuminer les couleurs d'automne !!!
*Après le Col du Fayet et St Julien Molin Molette, à l'assaut du Pilat à partir de Maclas.
*Après Véranne la chapelle St Sabin tout là-haut.
*Les merisiers apportent leurs touches de rouge oranger
*Au Verdier, après une belle montée au soleil
*Pris la petite route montant à la Chapelle St Sabin. Un poney et un âne se réchauffe après les gelées du matin.
*Le ruisseau du Ternay qui descend du Col de l'Oeillon...
*Le Ternay avec le Crêt de Botte (1391m.) en arrière-plan
*L'automne est bien là.. et l'hiver pointe déjà le bout de ses flocons !!!
-CROIX de Chaubouret – CROIX de Caille
*Début de descente un peu fraîche dans les bois, avant de se réchauffer au soleil,.. et à la vue de Graix
*Toujours Graix au loin et Thélis la Combe à nos pieds.
*entre Thélis et La Versanne j'adore passer par la route de La Côte en balcon, avec vue plongeante sur Bourg-Argental...
*...Et pause-fontaine pour faire le plein à Comboursière.
-Passage à La Versanne, coupé la route de Saint-Etienne pour prendre une belle petite route et rejoindre la Croix de Caille et Gimel à 1200m. d'altitude.
*A Chazeau un sanglier avec sa belle laie.
*Près de la Croix de Caille et de la tourbière de Gimel blocs de granit et vue sur les Alpes et le brouillard dans la vallée du Rhône .
– CROIX de Caille – St Bonnet-le-Froid
*Et si j'allais faire un petit tour vers le Crêt de Chaussitre (1245m.)
*Passé les bornes (Michelin), y'a que du bonheur de rouler avec ce temps-là !!!
*Etang près de la Scie de Gimel
*Pour le Crêt de Chaussitre je n'ai pas emmené mon VTT.. A l'horizon le Mézenc et le Gerbier.
*Face Sud du Chaussitre
*Passage à Marlhes avant Riotord
*Pause à la boulangerie du village (pain aux raisins, sablé) et au café « les p'tits verts » pour un grand café.
*Bye Bye Riotord et sa cabane du pêcheur, direction la vallée de la St Bonnette.
*après être passé sous le viaduc de la voie verte (ancienne voie ferrée) belle rencontre avec une amanite tue-mouche***
***L'amanite tue-mouches, comme d'autres membres de cette famille, est un champignon toxique !
En cas de consommation, elle provoque une accélération du pouls accompagnée d'une sensation d'ivresse.
Agissant comme une drogue, elle donne des hallucinations et des vertiges, dilate les pupilles et assèche la bouche...
Il y a des amanites qui se mangent, comme l'oronge, l'amanite fauve, l'amanite rougissante (bien cuite !)... mais en raison de confusion possible avec des espèces mortelles ou très toxiques, je déconseille leur consommation par des débutants en mycologie.
Il faut être prudent lorsque l'on consomme des amanites : certaines amanites tue-mouches perdent "les points blancs" de leur chapeau et se décolorent pour devenir oranges sous l'effet de la pluie, elles ressemblent alors à l'amanite des césars (oronge) qui est un excellent comestible.
Dès notre plus tendre enfance, l'amanite tue-mouches nous paraît familière, c'est certainement le champignon que tout le monde connait en premier, que les parents s'efforcent de montrer comme étant LE champignon à ne pas toucher, pourtant il y a pire, mais l'amanite tue-mouche est bien plus facile à reconnaître...
Après avoir fait peur aux enfants en leur expliquant bien de ne pas les ramasser, et de bien se laver les mains si cela arrivait, l'histoire se finit souvent par un coup de pied majestueux dans ces "maisons
de schtroumpfs" !
Triste vie que celle d'une amanite tue-mouche, elle qui est si utile au sol de la forêt, et par là-même, utile à tout ce qui y pousse...
Si l'envie vous prend de vouloir jouer au foot avec l'une d'elles, pensez-y et voyez plutôt une bonne occasion d'apprendre quelque chose d'intéressant à vos enfants : "On admire, mais on ne touche pas et on fait attention de ne pas l'écraser, elle aide les arbres à vivre".
Tout comme le cèpe de Bordeaux, l'amanite tue-mouche vit en symbiose avec des arbres, c'est pourquoi on la trouve souvent en compagnie de pins ou de bouleaux, entre autres...
Elle entretient avec eux d'étroits rapports qui permettent à chacun de profiter de la présence de l'autre, l'amanite tue-mouche est donc un champignon très utile à la forêt et mérite notre respect.
Les cèpes de Bordeaux et les amanites tue-mouches sortent en masse pratiquement en même temps, ces dernières sont donc de bons indicateurs pour savoir quand trouver des cèpes.
On les trouve tous les deux à l'automne dès que le temps devient plus humide, que la forêt est plongée dans le brouillard au petit matin. ( http://nature-et-decoration.wifeo.com/amanite-tue-mouches.php )
*Les mélèzes et leur touche jaune oranger
*Maton, ancien moulin avec encore des gelées blanches en début d'après-midi
*Du bouillon, mais la St Bonnette à regagner son lit
*Une île..., entre le ciel et l'eau.
*Une touche de hêtre dans un sous-bois de mousse.
*Des fusées aux couleurs d'automne enflammées par le soleil partent de temps en temps dans cette vallée verdoyante.
*Auprès de mon arbre je vivais heureux...
*Un oasis de mélèzes***
*Un mélèze isolé, avec un pin à gauche et un bois de Douglas
***Membre de la famille des conifères, le mélèze a tout ou presque du sapin. À une différence près, mais de taille : il est le seul résineux d'Europe à feuillage caduque. Ds l'automne, il revêt une superbe parure dorée puis perd ses épines. Arbre de montagne, il pousse rarement en plaine, hormis quelques hybrides devenus résistants.
Mon beau sapin, roi des forêts… Cette chanson, célèbre chez nous, se chante toute l'année mais revient surtout au moment de Noël, où le sapin, à défaut d'être dans les forêts, est le roi de la fête. On pourrait chanter le même refrain pour le mélèze, même si ce conifère ne sera jamais un arbre de Noël, puisqu'il se dénude en hiver. Le mélèze a pourtant bien d'autres avantages. Seigneur de la montagne, il se rencontre sur les plus hautes altitudes des Alpes, à la limite du développement de la végétation. Les sapins et les épicéas ne s'aventurent jamais aussi haut, sur des terrains aussi désolés, lessivés par l'érosion, truffés de cailloux. Le mélèze est une essence dite pionnière, qui se développe sur des terrains presque incultes, là où rien ne pousse ou n'a poussé depuis des années.
CHAMPION DE LA RÉSISTANCE AU FROID
Aussi sobre qu'un ascète, le mélèze est aussi champion de la résistance au froid. Il est l'un des seuls arbres à pousser sous des latitudes septentrionales extrêmes. Essence de la taïga, la forêt boréale qui couvre une grande partie du Canada et de la Sibérie, il côtoie le bouleau, aussi résistant et pionnier que lui. Le mélèze parvient à supporter des températures glaciales en hiver, inimaginables chez nous : jusqu'à - 70 °C !
Il s'agit là de l'espèce Larix dahurica, répandue en Sibérie. Bien sûr, les mélèzes confrontés à une telle froidure ne se développent pas de manière exubérante et ressemblent plutôt à des arbustes. Mais ils parviennent cependant à pousser et se contentent d'un été très court pour sortir leurs aiguilles, leurs fleurs et fabriquer des graines qui donneront, peut-être d'autres mélèzes.
Il existe d'autres espèces répandues sur tous les continents de l'hémisphère Nord. Larix decidua, le mélèze d'Europe, pousse en haute montagne. On le rencontre dans toute la chaîne des Alpes, surtout au sud, car il préfère un climat plus ensoleillé et moins pluvieux. En France, l'espèce a été transplantée avec succès dans les Pyrénées, les Vosges et le Massif Central. Larix decidua croît aussi à l'état naturel dans les monts en Hongrie et en Tchécoslovaquie.
Les mélèzes d'Amérique du Nord poussent dans les Rocheuses, aux confins du nord-ouest des États-Unis ainsi qu'au Canada. L'une des espèces, surnommée hackmatack par les Indiens, est capable de s'élever jusqu'à cinquante mètres de haut, rivalisant avec les plus hauts conifères des régions boréales.
DES ARBRES SUR LE TOIT DU MONDE
Plusieurs espèces sont originaires des montagnes de Chine et du Tibet, où elles poussent presque sur le toit du monde, entre deux et quatre mille mètres d'altitude. Enfin le mélèze du Japon, Larix kaempferi, est aussi résistant au froid qu'à l'humidité. Il prospère sur les versants du Fuji Yama, où les brouillards persistants ne le dérangent pas. On a pu l'acclimater en France, dans des zones beaucoup plus basses et plus humides que les Alpes du Sud. Il résiste bien mieux aux maladies que les espèces montagnardes qui meurent au bout de quelques années hors de leurs milieux de prédilection.
Le mélèze a besoin de froid pour bien se développer et il a su s'y adapter depuis des millénaires. C'est pour résister à l'hiver qu'il se comporte comme un feuillu. Dès l'automne, ses fines épines virent au jaune d'or et ensoleillent les bois et les versants montagnards dans un embrasement général. Le mélèze devient alors véritablement roi des forêts.
Ce spectacle dure peu, hélas, car les aiguilles deviennent brunes en quelques jours puis tombent rapidement. Elles forment un épais tapis, précieux pour le sol car elles se transformeront en humus et favoriseront le développement d'autres espèces végétales.
Reste le tronc et les branches minces, silhouette noire et squelettique qui semble morte. La perte des épines sert à supporter les dures conditions hivernales en montagnes ou en climat boréal. Protégé par une écorce épaisse, le mélèze ne donne aucune prise au froid et laisse passer les intempéries.
Au printemps, il renaît en émettant de fines aiguilles vert tendre, qui semblent sortir des branches nues comme par miracle. Elles poussent en petits bouquets, parsemés le long des rameaux. Des fleurs femelles et mâles distinctes apparaissent. Les premières, fécondées, grossiront pour devenir de petits cônes refermant des graines. Celles-ci seront disséminées à l'automne et au printemps suivant.
DES AIGUILLES FINES ET UN BOIS RESISTANT
Les aiguilles du mélèze, fines et vert vif, lui donnent une allure légère. Elles procurent une ombre claire contrairement au sapin et à l'épicéa. Ces derniers forment des bois si serrés qu'ils paraissent presque noirs. Ils ne manquent certes pas de majesté mais ils sont trop sombres et répandent une atmosphère lourde.
En revanche, le mélèze, aussi majestueux grâce à son tronc droit et élancé, possède une grâce aérienne avec sa silhouette svelte. Il ne faut pas se fier à cette gracilité apparente. Le mélèze donne l'un des bois les plus durs et résistants. Les chalets de montagnes étaient autrefois construits avec ce matériau. Les incendies ont souvent fait des ravages mais les maisons épargnées ont toujours belle allure. Quant aux toits de bardeaux, ils sont encore très répandus. Les larges tuiles confectionnées en bois de mélèze sont imputrescibles et absolument imperméables durant des décennies.
Durable une fois coupé, le mélèze est aussi capable de vivre longtemps sur pied. Certains spécimens accumulent les siècles. En Italie on trouve un mélèze vénérable âgé de plus de mille ans !
( http://laharde.free.fr/nature/meleze.html )
*5' dans les « bouchons- foire aux champignons » de St Bonnet-le-Froid
– St Bonnet-le-Froid – Lalouvesc - Satillieu
*Une variante après la route de St Pierre sur Doux : pris à droite direction La Faurie et Grangeon avec un jeune hêtre tout feu tout flamme
*Des petites routes comme je les aime
*Plein Sud vers la vallée du Doux
*Les hêtres ont été dégarni par le vent sur les hauteurs, mais ils ont encore leurs beaux plumages dans les vallées.
*A Polly un magnifique platane...
*... avant la maison fortifiée du Perrier
*Belle lumière, beau paysage... et belle petit route
*Lalouvesc : 5' d'arrêt pour admirer, savourer le beau panorama sur les Alpes... (pas évident sur la photo : sur la photo vers la branche, le Mont-Blanc. Plus facile à voir en réel)
*...avec la table d'orientation très précise : de gauche à droite, par ordre d'apparition les Massifs du Mont-Blanc , Beaufortin, Chartreuse, Allevard, Sept-Laux, Belledonne, grandes Rousses, Taillefer, Les Ecrins (de la Meije au Pic d'Olan) et le Vercors
(1°chiffre altitude, 2° chiffre la distance en kms)
*Un petit historique de la basilique de Lalouvesc
-Dans les 11 kms de la descente sur Satillieu fait quelques arrêts pour prendre les derniers clichés de la journée, comme celui-ci au niveau du lacet du Bouchas
-ou peu après ce bouleau jeune et jaune
-Juste avant Satillieu la Serre de Sovion avec des peupliers en éclaireurs …
-Allez, les dernières fusées peupliers au Cabaret-Neuf
-et bouquet final à l'entrée de St Alban-d'Ay
Et pour finir l'émission « C'est pas sorcier » sur le thème de l'automne : toujours très intéressant pour petits et grands !!!
COL du Fayet- St Julien MM- Maclas- Véranne- (CX St Sabin)- CX de Chaubouret- (Thélis)- La Côte- La Versanne- Fogère- Gimel- CX de Caille- Chaussitre- Marlhes- Riotord- St Bonnet- COL des Baraques- Grangeon- Le Perrier- Lalouvesc- Satillieu- Annonay par PhilKiKou |
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Date |
8/11/2014 |
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Distance |
148 kms |
Lieu |
Davézieux |
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Dénivelé |
2617 m D+ / 2617 m D- |
Sport |
Cyclisme |
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Durée |
07h24'04'' |
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Moyenne |
19.99 km/h |
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*superbe temps d'automne |
"Je suis bien dans le Pilat à l'automne"