*ARDECHOISE 2017 : UNE BALADE EN TROIS TEMPS - JOURNEE 3 : RETOUR SUR UN PLATEAU
Par philkikou - 24-07-2017 14:44:34 - 2 commentaires
1/ LE BEZ - GERBIER DES JONCS : ET UN PLATEAU DE MONTAGNE ARDECHOISE AU SAUT DU LIT !
… 5h30 du mat’ j’ai mal aux cuisses, j’ai mal dormi le réveil sonne… Après un copieux petit déj. c’est un départ à la fraîche à défaut d’être frais. Le programme de ce dernier jour est tout aussi copieux que les 2 jours précédents avec 209kms et 3535m. de D+ dans sa version longue, avec des raccourcis possible au GERBIER :
A/ en descendant directement à ST MARTIAL sans la boucle LES ESTABLES/MEZENC
B/ court-circuité CHANEAC et le COL DE L’ARDECHOISE en coupant entre LA CHAPELLE SOUS CHANEAC ET ST MARTIN DE VALAMAS, ce que j’avais fait l’an passé à cause de la pluie.
Malgré le soleil et ciel bleu et contrairement à d’autres cyclistes je prends l’option « quasi hivernale » avec les jambières, une veste et des gants à cause d’un vent du Nord assez fort et frais. Content de mon choix à 1400m. d’altitude je supporte bien mon équipement que je quitterai au fur et à mesure de la journée.
Dès le départ le petit plateau est de service pour passer en douceur le COL DU PENDU et ses 200m. de D+ au saut du lit. La météo est plus clémente que l’an dernier à ce Col (quelques kms avant mon arrivée au gîte du PAS DE L’ÂNE)
*Photo 2016 au matin du 3° jour..
*Photo 2016 au soir du 2° jour après une bonne averse après St Etienne de Lugdarès
et c’est la tête dans les nuages comme les éoliennes
que je passe devant avant de descendre sur le COL DE LA CHAVADE.
*Dernière vue sur le TANARGUE
Nous faisons que couper la route AUBENAS / LE PUY pour prendre une nouvelle petite qui à travers bois nous emmène à MAZAN L’ABBAYE*** l’endormi au mystérieux ronds jaunes ?...
***Tout commence avec la fondation de l'abbaye cistercienne au coeur du village. Celle-ci a lieu entre 1119 et 1122. En ce début de XIIe siècle, des chanoines viennent s'installer sur le lieu du Mas d'Adam (toponyme qui va évoluer vers MAZAN), et sont rejoints par des moines venus de l'abbaye de Bonnevaux. Ces religieux édifient une immense abbaye, dont il ne reste aujourd'hui que les vestiges, qui connaît une période d'apogée qui dure jusqu'à la guerre de Cent ans. Elle donne naissance à quatre autres abbayes qui sont Bonneval, Sénanque, Sylvanès et le Thoronet ainsi qu'à des établissements de moniales.
Après cette période prospère, les malheurs se succèdent à l'abbaye de Mazan : elle est pillée par les grandes compagnies de la guerre de Cent Ans, puis attaquée par les huguenots à la période moderne. Avant ce dernier pillage, les moines auraient, selon la légende, fondu avec tous leurs trésors un cloche en or, qu'ils auraient enterrée quelque part, vis à vis et en face de l'oeil de boeuf, a portée du chant du coq.
Suite à la révolution française, l'abbaye est désertée, l'église abbatiale est conservée pour le culte du village qui s'est formé progressivement autour de l'abbaye. Au cours du XIXe siècle, le prêtre en charge de la paroisse de MAZAN ne cessant de se plaindre du grand froid qui régnait dans cette immense église, l'évêque met en route les travaux de construction de la nouvelle église et la destruction d'une partie de l'abbaye, afin d'en récupérer les pierres. Dès lors, ce magnifique bâtiment roman ne cesse d'être pillé.
En 1901, la commune originelle de MAZAN ET MEZEYRAC qui comptait parmi les plus vastes de France est scindée en deux communes qui sont ISSANLAS et MAZAN L'ABBAYE.
A voir et à visiter : ruines de l'abbaye cistercienne fondée en 1119 par le moine Amédée d'Hauterives.
http://www.ardeche-sources-loire.com/FR/prestataire--village-de-mazan-l-abbaye--quevoir-nosvillages--641434,fdc37533f6af4b10d3cc094b2f1d5477.html
La descente se poursuit pour arriver à ST CIRGUES EN MONTAGNE où je fais une pause thé après 25kms principalement descendant. Pas mal de cyclistes hébergés dans ce village, dont certains qui prennent un raccourci non officiel pour aller directement à STE EULALIE sans passer par le LAC D’ISSARLES et LE BEAGE. Pour ma part j’ai eu un gage pour longer le BARRAGE DE LA PALISSE***, 1° barrage sur la LOIRE, et faire un tour de montagne russe pour traverser le Gage et atteindre LE COL DE GAGE (1098m.)
*** Le barrage de la Palisse sert de réservoir de régulation pour l'usine hydro-électrique de Montpezat. Il mesure 56 mètres de hauteur, 195 mètres de longueur, entre 1,50 mètres (à la crête) et 5,70 mètres (au pied) de largeur. Pêche à la truite.
Le volume du barrage est de 30 000 m3. Il a été construit entre 1951 et 1954. Site inscrit au Pôle d'Economie du Patrimoine.
Quand le lac de barrage est vide, on peut y observer les traces des différents niveaux du lac et les marques d'érosion (des « minis » canyons) au fond.
En partie vidé de ses eaux, le barrage de la Palisse sur la Loire révèle d'impressionnantes falaises basaltiques.
En Ardèche, il y a une communication entre les lacs et le barrage qui sert à remplir le lac pour les touristes pendant l'été et à alimenter des turbines qui produisent de l'électricité.
La surveillance de ce barrage est très stricte, ainsi on surveille à la jumelle des bornes de contrôle afin de voir si il il y a de légers déplacements ce qui signifierait des fissures.
Ce barrage est sur la Loire (qui en est à ses débuts et se jette dans l'océan Atlantique) or l'eau qui sort des turbines va dans l'Ardèche (qui elle se jette dans le Rhône puis dans la mer Méditerranée). C'est ainsi que l'eau de l'Atlantique est détournée vers la Méditerrannée.
Sur la route qui mène à la Palisse vous pourrez rencontrer une ligne imaginaire: "la ligne de partage des eaux": d'un côté de cette ligne les eaux des différentes rivières finissent dans le mer Méditerranée (l'Ardèche par exemple) alors qu'au-delà de cette ligne les eaux finissent dans l'océan Atlantique (la Loire par exemple).
Près du barrage de la Palisse, la Loire change de direction en buttant sur la coulée de lave de l'imposant suc de Bauzon, alors qu'elle était au bord du plateau prête à glisser sur les pentes ardéchoise en direction du sud-est, vers le Rhône. C'est une autre route, beaucoup plus longue à travers la France, qui attend désormais le jeune fleuve…
http://www.ardeche-sources-loire.com/FR/prestataire--barrage-de-la-palisse--115250.html
Le LAC D’ISSARLES*** est à mes pieds
et je descends au bord du lac pour savourer une bonne soupe à la châtaigne au ravitaillement, soupe que j’avais encore plus appréciée l’an dernier sous la pluie…
*** Construit à 946 mètres d’altitude sur la rive droite de la Loire, à 38 kilomètres du Puy en Velay et 70 kilomètres de Privas, Issarlès est posé sur une coulée basaltique, dans la zone volcanique la plus récente de France au centre du plateau ardéchois.
Le village est fait de vieilles maisons aux murs de granit et aux toits de lauze. Village le plus ancien du cartulaire (recueil des chartes d’une église ou d’un monastère), son nom apparaît pour la première fois en 955 dans une charte de Saint Chaffre du Monastier.
Issarlès s’articule autour de deux magnifiques places, l’une ayant gardé sa pelouse et l’autre qui s’étend autour de l’église et restant la plus animée par les foires et les marchés.
L’église date du XI° siècle, entièrement rénovée, elle associe le style roman et le style gothique. Son clocher est entouré d’importantes tours.
Ensuite le Lac d’Issarlès, à seulement 5 kilomètres du village. Le lac d’Issarlès est devenu une commune indépendante du village d’Issarlès en 1929. C’est un lieu de séjour agréable par son climat méditerranéen et la présence du lac, joyau du plateau ardéchois. C’est un lac naturel d’origine volcanique à 1000 mètres d’altitude, de 5 km de circonférence, de 91 ha de superficie et d’une profondeur allant jusqu’à 138 m (l’un des plus profonds de France).
A proximité du lac, allez voir les deux grottes troglodytes, creusées dans la falaise. La grotte supérieure a servi d’habitation au gardien du lac jusqu’au début du XX° et la grotte inférieure servait de remise.
Pour les passionnés de randonnées, un sentier qui permet de faire le tour complet du lac et de nombreux chemins balisés offrent de très belles balades à travers les chemins forestiers et le long des ruisseaux.
Enfin, à seulement 1,5 km du lac, arrêtez-vous au belvédère du col du Gage qui vous permettra de contempler la magnifique vue sur le lac dans sa totalité.
http://www.ardeche.com/ville-village/issarles.php
Montée en pente douce jusqu’au BEAGE après 45kms et 2h30 de vélo, avec un ravitaillement important et bondé.
Je poursuis ma visite des toilettes que je continuerai tout au long de la journée avec des maux d’estomac qui ne seront heureusement jamais très important. Je retrouve 2 cours d’eau déjà croisé aujourd’hui : Le GAGE que je retrouve non plus dans des gorges mais sur un plateau près de sa source, et la LOIRE à STE EULALIE, village bien décoré et animé qui vaut le détour.
La LOIRE que je suis jusqu’à sa source avec une bonne montée jusqu’au…
, vous aurez deviné et ça coule de source, le fameux GERBIER DES JONCS ! ***.
Descriptif géographique : « c'est un roc ! ... c'est un pic... c'est un cap !
Que dis-je, c'est un cap ? ... c'est une péninsule ! »
Ca souffle fort au carrefour de tous les parcours, au pied du Gerbier où j’arrive après 3h25 de vélo et 60kms.
***le Mont Gerbier-de-Jonc est un ancien volcan. Sa forme en " pain de sucre " est très caractéristique de la région. En effet, il n'est pas le seul sur le plateau ardéchois, un autre est aussi célèbre : le Mont Mézenc, plus haut sommet du département de l'Ardèche avec ses 1754m.
Le Mont Gerbier-de-Jonc a été déclaré "site classé" en 1933. Son origine et l'étymologie de son nom viendrait des mots "Gar" signifiant rocher et "Jugum" signifiant montagne.
Cet étonnant empilement de roches phonolithiques (roche volcanique de couleur gris clair la phonolithe ou lauze est utilisé sur le plateau ardéchois pour recouvrir les toits des fermes) haut de 1551 mètres datant de 8 millions d'années, époque où de nombreux volcans étaient encore en activité en Auvergne, est surtout connu pour être le berceau du plus long fleuve français : la Loire. En effet, une nappe phréatique se trouve sous ce volcan et alimente en permanence différentes sources qui, en se rejoignant un peu plus bas donnent naissance à la Loire. Le fleuve parcourt ensuite 1012 kilomètres à travers la France jusqu'à l'estuaire de Nantes et l'Océan Atlantique.
Ainsi grâce à cela, le Mont Gerbier-de-Jonc est le deuxième site touristique du département de l'Ardèche après les gorges de l'Ardèche.
N'hésitez pas à faire son ascension. En une petite heure vous atteindrez son sommet d'où le point de vue est inoubliable.
http://www.ardeche.com/sites-naturels/mont-gerbier-de-jonc.php
2/ GERBIER DES JONCS / LA CHAPELLE SOUS CHANEAC :
LA BOUCLE DU MEZENC, UN PUR BONHEUR !!!
Aucune hésitation à ce stade là sur le parcours à emprunter : ce sera ma boucle préférée de l’Ardéchoise, celle des SUCS, excellente et succulente à savourer sans modération surtout avec cette météo. En quelques centaines de mètres je vois 2 autres façons de sillonner et découvrir l’Ardèche : une assez répandue c’est la randonnée,
la seconde plus inhabituelle c’est à mobylette !!!
J’en ai croisée une trentaine qui faisait une sortie, dont certaines avec un jerricane sur le porte-bagages, surement nécessaire avec l’autonomie de ces pétrolettes et la rareté des pompes à essence sur le plateau.
Un des jolis coins traversés se situe aux ROCHERS DES PRADOUX*** à proximité du SUC DE SARA.
*** Le Rocher des Pradoux correspond géologiquement à une barre rocheuse phonolitique isolée (la phonolite est une roche volcanique).
http://www.ardechepleincoeur.com/profiter-de-la-nature/2983038-2292,rocher-des-pradoux.html
L’arrivée sur LES ESTABLES se fait avec vent du Nord de face, ce qui doit plus gêner les « mobylettes » que moi (celles-ci me doublent et font l’Ardéchoise sur le parcours des Sucs ou de l’AVM….) Descente sur LES ESTABLES tapis entre les MONTS D’ALAMBRE ET DU MEZENC pour essayer de résister au temps hivernal.
Je pointe AUX ESTABLES à 11h18’ après 4h03’ de vélo et 38’ de pause. J’en fais une petite au ravito du village pour grignoter et remplir ma gourde à la fontaine avant de monter sur le toit de l’Ardéchoise avec la CROIX DE BOUTIERES à 1506m. Après deux lacets à la sortie du village c’est une montée rectiligne qui nous attend avec un % que j’estime à 6-7%.
A ma gauche le MEZENC***
massif et imposant nous domine et droit devant au Sud-Ouest du MEZENC j’atteinds la CROIX DE BOUTIERES et son panorama volcanique ! Un banc libre pour faire une pause casse-crôute, en prendre plein les yeux et laisser reposer un peu les « cuissots ». Du GERBIER, SUC DE SARA, SUC DE TOURON, LE GOULEYOU, ROCHES DE BOREE, aux ROCHERS DE PIALOUX le spectacle est majestueux !!!
*** le Mont Mézenc, "trapu, impassible comme un bœuf énorme couché sur les prés, levant un peu le front vers le soleil." dit P. Albigny du Mézenc !
http://www.ardeche-sources-loire.com/FR/prestataire--village-de-la-rochette--quevoir-nosvillages--661336,fdc37533f6af4b10d3cc094b2f1d5477.html
Pas trop le temps d’admirer ce paysage, il faut que je reprenne la route en descendant sur le beau balcon Est du MEZENC en passant sous les ROCHERS DES CUZETS où des marmottes ont élu domicile (il y en a d’ailleurs une qui traverse la route sans crier gare).
Un véritable plaisir de rouler sur cette route en balcons
en passant à proximité de la ferme de MEDILLE, posée au milieu d’un cirque boisée. Cette route en balcon se termine par une partie plus vallonnée pour rejoindre le lacet, le ravito et enfin le COL DU VIALLARD. Avec son rocher inséré dans son lacet et un beau point de vue, le lacet du VIALLARD vaut le détour. Ce fut un cliché pris par le photographe de la brochure de l’Ardéchoise permanente « Sur les Routes de l’Ardéchoise » où j’ai servi de « mannequin » pour l’occasion.
Toujours un bel accueil et un bon ravito tenue par les habitants de LA ROCHETTE qui ont eu l’excellente idée de se mettre à l’abri du vent du Nord juste en dessous du col. Je me fais servir par les « Demoiselles du Viallard » du coca, saucisson, crème de châtaignes, de quoi avaler prochainement le COL de l’ARDECHOISE ! Une de ces jeunes filles a reconnu mon casque et m’a déjà vu à St BARTHELEMY le MEIL / BEAUVENE lors du 1° jour. Je leur donne un souvenir « p’tit vélo » avant de repartir pour de nouvelles aventures.
*Les Demoiselles du VIALLARD !
*La route en balcons du Mézenc
Juste après le COL du VIALLARD départ du nouveau parcours du LIGNON qui passe par LE CHAMBON, TENCE, avant de rejoindre les autres parcours à ROCHEPAULE. Autant de kilomètres, moins de dénivelée, mais surement plus exposé au vent. Je reste fidèle au parcours d’origine et file sur ST CLEMENT par le COL DE LA SCIE, qui de ce côté-là n’a rien d’un col, juste un faux-plat d’1 / 2 kms à côté des 2 éoliennes qui tournent plein pot. ST CLEMENT et son ECOLE DU VENT la bien-nommée
*Haie d'honneur pour le Gerbier
, en bordure de la vallée de la SALIOUSE, offre un dernier point de vue époustouflant sur le GERBIER, SUC DE SARA et MEZENC.
*Couleurs 2017, et dessous celle de 2016 ... y'a pas photo !!!
Descente aux sons des orgues basaltiques dans la vallée de SALIOUSE par une petite route quasiment sans voiture mais non privatisée, il faut donc rester vigilant (on l’oublierait presque vu le peu de voitures croisée, la 1° de la journée ce fut au bout d’1 heure 20’ !!!...).
3/ LA CHAPELLE SOUS CHANEAC-ST MARTIN DE VALAMAS :
UN DERNIER PETIT TOUR AU PAYS DES SUCS
Passage à LA CHAPELLE SOUS CHANEAC avec le vélo géant fidèle aux postes à la fin de la descente où 3 jeunes cyclistes nous encouragent.
Petite escale à la CHAPELLE où les bénévoles manifestent joyeusement contre le nouveau parcours Alti-Ligérien qui fait que beaucoup moins de cyclistes passent par leur village. Le temps d’une photo
et d’entendre leurs revendications je repars vers le carrefour/barrière horaire de CHANEAC qui est à 14h30. Il est 13h 25’ lorsque j’arrive à ce carrefour après 5h36’ de vélo et 106kms.
COL DE L’ARDECHOISE ou pas ? Encore 100kms, 4 cols et pas mal de dénivelée avec la version longue, donc une arrivée tardive mais faisable. Allez, en prenant le temps, quelques « coup de fouets » (qui commence à m’écoeurer sérieusement) et pauses je pars pour le grand parcours, frustré de ne pas l’avoir fait l’an dernier.
Montée assez raide après le pont sur l’AZETTE que je vais suivre tout au long de cette ascension. L’arrivée à CHANEAC réserve toujours une bonne surprise côté animation. Cette année c’est un voyage en Italie qui nous est proposé. Arrêt obligatoire pour saluer les bénévoles, se faire prendre en photo avec les encouragements de la Ciccolina, avoir la bénédiction du Pape François, et bien regarder tous les détails des décors de CHANEAC toujours au top. Par contre pas trouver grand-chose côté ravitaillement mais j’ai ce qu’il faut dans la musette. Un pointage à 13h32’, le plein d’eau et en route pour attaquer le COL DE L’ARDECHOISE !!!
Le coureur italien Michele Scarponi (37 ans, Astana) est décédé samedi 22 Avril 2017 suite à un accident de la route survenu pendant une séance d'entraînement. Percuté par un van, le vainqueur du Tour d'Italie 2011 (suite à la disqualification d'Alberto Contador), serait mort sur le coup.
Après avoir débuté sa carrière professionnelle en 2002 au sein de l'équipe Acqua & Sapone-Cantina Tollo, il a rapidement obtenu un rôle important la saison suivante en s'engageant chez Domina Vacanze-Elitron. En 2003, il se distingue en terminant 16e du Tour d'Italie et 13e du Tour d'Espagne. Cette même saison, il avait échoué à se placer sur le podium de Liège-Bastogne-Liège (4e) et de la Flèche wallone (7e). ( source l'Equipe)
Ce ne sera pas une montée en solo mais en duo, et même un final ou presque jusqu’à LALOUVESC
je roulerai et discuterai avec un cycliste normand qui a le même rythme que moi.
Montée connue et reconnue faite de nombreuses fois avec le parcours des Sucs :
-Montée en faux-plat après CHANEAC jusqu’au hameau de BOIS-LANTAL
-Suivi d’une bonne montée en sous-bois ponctuée de quelques lacets
-Et pour finir partie dégagé avec des pourcentages moins importants et assez réguliers.
Chaleur pas trop étouffante avec le vent du Nord, nous montons piano en duo jusqu’au COL de L’ARDECHOISE où je fais une pause pour souffler et passer aux toilettes « nature ».
Je retrouve mon collègue de route à BOREE** en train de déguster du pain à la violine ****
** Au coeur de la région des Boutières (Haute Ardèche) et à proximité du Mont Mézenc, la commune de Borée est entourée d'un patrimoine naturel très riche et offre des paysages magnifiques. Elle possède de plus plusieurs particularités.
La première est la façade atypique de son église, composée de différents types de pierres: tuf jaune, granite, trachyte et scorie rouge. Toutes ces pierres proviennent de différents volcans de la région. Il en est de même pour le toit, en phonolite. Ce mélange de pierres donne à l'église un aspect coloré et donc très vivant. L'autre spécificité de l'église de Borée est sa vierge noire placée au-dessus de l'autel principal. La vierge noire est souvent représentée avec une couronne et a tenu place importante dans la spiritualité chrétienne. Elle fut même la protectrice des chevaliers du temple et des chevaliers teutoniques. Ce type de statue constituait un objet de pèlerinage ayant un grand pouvoir de guérison et de fertilité.
Situé sur le coteau qui lui fait face, la deuxième particularité du village, le Chier de Borée, est une véritable curiosité. Il s'agit d'un calendrier monumental. Composé de 70 pierres disposées de manière bien précise ( le mot « chier » signifie tas de pierre en patois local ), il s'étend sur un cercle de 79,20 mètres de diamètre entouré d'un muret de pierres.
Chaque pierre du calendrier a un nom et une signification. Celle du centre est la pierre du sanglier blanc. On retrouve aussi la pierre de création, la pierre de réception, La pierre de l'enthousiasme, la pierre de la croissance, la pierre de la mesure,... Neuf thématiques composent le Chier de Borée: la mémoire - la réflexion et les philosophes - les secrets et les désirs - les voyageurs et les pèlerins, les astronomes et les cartographes - les géomètres - les délices et les contemplations - les écritures - les solidarités - les poésies et les mythologies. Sur une grande partie des pierres on retrouve des inscriptions (en latin et en patois local), des signes et des images gravés. Ces pierres sont numérotées, et l'on peut voir des bandes en dessous des numéros.
Oeuvre d'art à part entière, le Chier de Borée joue aussi un rôle pédagogique, en racontant l'histoire culturelle du haut pays des Boutières. Ses objectifs? La connaissance, la transmission d'un savoir, d'une identité, la tenue de fêtes. Ce monument ne manquera pas d'émerveiller les visiteurs, de par sa taille et sa dimension mystique.
http://www.ardeche-sources-loire.com/FR/prestataire--village-de-bore--quevoir-nosvillages--659805,fdc37533f6af4b10d3cc094b2f1d5477.html
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****La violine de Borée est une vieille variété traditionnelle du plateau ardéchois
La chaire violette, comme pour les autres bleues, est due à la présence d'un pigment violacé, comme ceux de la betterave : l'anthocyanine .
La récolte demande de 130 à 150 jours, ce n'est pas une précoce, elle se conserve bien (8 mois).
De forme plutôt ronde, à la peau noire et chaire violette (mais pas uniforme comme la vitelotte) qui conserve sa couleur à la cuisson. Son onctuosité, son goût subtil de châtaigne et sa couleur originale lui ont permis d'être adoptée par quelques grands chefs de cuisine locale.
http://www.lejasbio.fr/actualit%C3%A9-jas-orange/la-violine-de-bor%C3%A9e
Un peu de répit et de repos pour les jambes jusqu’à ST MARTIN DE VALAMAS en descente ou faux-plat descendant en suivant l’EYSSE, affluent de l’EYRIEUX. Petite variante par rapport aux années précédentes : plus de passage à ST MARTIAL pour les circuits des SUCS, AVM,… mais raccourci de quelques kilomètres par une route au bitume en mauvais état. Nous faisons la partie descente en solo et nous nous retrouvons dans la Vallée de l’EYSSE où il faut relancer. Je vois furtivement le ROCHER DE SOUTRON avant de passer à ARCENS et son usine d’eau gazeuse et filer en trio jusqu’à ST MARTIN DE VALAMAS et son ravito bien déserté par la vague, le tsunami des cyclos des Boutières passé quelques heures plus tôt.
4/ ST MARTIN DE VALAMAS / ST FELICIEN :
DERNIERE LIGNE DROITE AVEC 70KMS ET 1250m. DE D+
Pointé à 15h. 23’ 32’’, 8h45’ après mon départ matinal, 7h23’ de vélo et 139 kms, le compte à rebours est parti dans ma tête sur les cols à gravir et les 70kms restants avant l’arrivée à ST FELICIEN. Décompte de 3 cols (ou faux-cols, car non répertoriés dans le club des cent cols) : CLAVIERE après ST AGREVE, ROCHEPAULE et LALOUVESC avec les derniers 1250m. de D+.
La montée de ST AGREVE est assez roulante, démarre par un faux-plat et prend quelques pourcentages au fur et à mesure. Au début de cette ascension j’ai eu les encouragements d’un ancien collègue handballeur, toujours cycliste et investit à 100% dans l’organisation de l’Ardéchoise. Il est responsable de l’Assistance Mécanique et s’occupe aussi le l’Ardéchoise Permanente.
J’attends toujours le passage à ST JULIEN BOUTIERES avec impatience car les animations sont toujours 5 ***** ! Cette année nous partons en ECOSSE avec kilts, cornemuses, monstre du Loch Ness et douche écossaise avant de repartir. Le joueur de cornemuse était essoufflé et avait jeté l’éponge, mais l’accueil est toujours aussi sympathique.
Montée toujours piano avec quelques cyclistes que l’on double et d’autres qui nous passent à bonne allure en bouclant les SUCS ou l’AVM. Une belle et nouvelle fresque
à côté du Viaduc de l’ancienne voie ferrée** parallèle à la route. Une autre Viaduc du Bon Pas rebaptisé Pont du Malheur **** est un peu visible après INTRES en contre-bas de la route.
**Histoire : En 1878 le ministère des Travaux Publics, administré par l'ingénieur Charles-Louis Freycinet, décide de compléter le réseau ferroviaire par un réseau secondaire notamment dans le Vivarais et le Velay enclavés. En 1881, la compagnie P.L.M. élabore une étude complète avec devis pour trois lignes devant desservir les villes de Tournon-sur-Rhône Lamastre, La Voulte-sur-Rhône-Le Cheylard et La Voûte-sur-Loire-Yssingeaux (sous-préfecture de la Haute-Loire). Cette étude élaborée selon les normes PLM (écartement des rails à 1,43 m, déclivité maximum à 25 mm/m, courbe minimum de 250 m) atteignait une somme considérable. En 1883 une nouvelle étude est demandée à la Compagnie PLM, avec des normes révisées (écartement métrique des rails, déclivité maximum à 30 mm/m, courbe minimum à 100 m) en raison des améliorations récentes apportées par les locomotives Mallet. La Compagnie PLM abandonne la construction des lignes à voie étroite à la jeune Compagnie des Chemins de Fer Départementaux qui le 13 avril 1886 signe, avec le Ministère des Travaux Publics, une convention de construction et d'exploitation pour 99 ans. Plusieurs lignes sont construites dont celle de La Voulte-sur-Rhône au Cheylard inaugurée en 1891. Puis le 25 mars 1899 des lignes de raccordement, déclarées d'utilité publique sont concédées à la Compagnie CFD dont celles du Cheylard à Dunières en passant par Saint-Agrève-Tence-Raucoules-Brossettes et celle de Raucoules-Brossettes à Yssingeaux. Les travaux de ces lignes nécessitent des ouvrages d'art considérables en particulier sur le tronçon Le Cheylard-Saint-Agrève, car l'on passe de 430 m d'altitude au Cheylard à 1050 m d'altitude à Saint-Agrève, soit un dénivelé de 620 m sur un parcours de moins de 25 km au cours duquel on franchit la chaîne des Boutières et de profondes gorges ; entre Saint-Julien-Boutières et Saint-Agrève la pente approche le maximum de la valeur nouvellement autorisée soit 32,5 mm/m. Si les tronçons de Le Cheylard-Saint-Julien-Boutières, Saint-Agrève-Raucoules-Brossettes-Dunières et Raucoules-Brossettes-Yssingeaux sont mis en service de septembre à décembre 1902, celui de Saint-Julien-Boutières Saint-Agrève n'est terminé que le 29 mai 1903. En effet sur ce dernier tracé d'immenses tranchées entaillent le massif, pour réaliser une succession de courbes consolidées par de nombreux murs de soutènement, ainsi que trois tunnels dont deux sur la commune de Saint-Agrève aux lieux-dits Bois de Seyne et Les Ribes de Chavagnac et quatre viaducs, dont ceux de Saint-Julien-Boutières et le viaduc du Bon-Pas qui franchit le torrent de l'Aigueneyre à 35 m de hauteur en arrivant sur la commune de Saint-Agrève. Tous ces ouvrages, construits par des maçons tailleurs de pierres, font de ce dernier tronçon l'oeuvre majeure de la CFD. A cela s'ajoute, du fait des rigueurs climatiques, la mise en place de barrières anti-congères. La locomotive à vapeur Mallet n°401, qui fonctionne sur cette voie métrique, est l'une des plus puissante de France elle permit, outre le transport de voyageurs, un important transport de marchandises (bois, charbon, bétail, fruits, service des postes). A partir de 1934 les autorails de Dion Bouton puis Billard, en 1935, sont mis en circulation sur cette ligne, qui en 1949 se dote d'un autorail direct La Voulte Dunières surnommé "La flèche des Cévennes". Enfin, vers en 1960 arrive la première locomotive Diesel. La ligne est désaffectée le 31 octobre 1968. En 1970, la compagnie des Chemins de fer du Vivarais met en circulation un circuit touristique sur le tronçon Saint-Agrève-Dunières. Aujourd'hui propriété d'un syndicat intercommunal, la ligne est exploitée par l'association Voies Ferrées du Velay (VFV).
http://www.actuacity.com/voie-ferree_m8371/
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****Le 8 septembre 1902, lors de la construction du viaduc du "Bon Pas" 9 ouvriers trouvèrent la mort lors de l'effondrement de la clef de voûte. Ce viaduc, ouvrage de la ligne CFD La Voulte sur Rhône - Saint Agrève devint alors le "Pont du malheur".
https://www.ardeche-guide.com/sites-et-monuments-historiques-en-ardeche/le-pont-du-malheur-105632
Arrivé à SAINT-AGREVE après 8h33' de vélo et 155kms. Je propose à mon compagnon de route de s'arrêter prendre un coca à mon bar habituel de pause entrainement. Proposition accepté qui nous fait le plus grand bien avant de reprendre la route de Devesset, bifurqué avant la barrière horaire de 17h45' (de mémoire vers 17h )
et la descente sur l'AYGUENEYRE qui précède l'avant-dernière montée, celle de ROCHEPAULE. Montée de 3.5 kms avec le plus de % sur la 1° partie, puis régulier avant d'apercevoir le village tout là-haut.
Pas la cohue, mais encore de l'animation au ravitaillement où je tombe, telle une volée de moineaux, sur un excellent fromage.. Vu que l'appétit vient en pédalant j'engloutis pas mal de tranches... descente qui réclame de la vigilance avec la fatigue et les virages un peu serrés avant de franchir le DOUX ( le dernier franchissement c'était avant BOUCIEU LE ROI il y a 2 jours..) et de me trouver au pied de la montée de LALOUVESC ( prononcé Lalouvé par les autochtones et Lalouvesque par certains estrangers..).
*La journée a été longue aussi pour les musiciens, il est temps de plier !
Nous attaquons toujours en duo cette montée qui a de bons % sur 5.5kms ( 6 à 7.5) et s'infléchit par la suite. Cet après-midi sous l'effet conjugué des milliers de cyclistes et de la chaleur à l'abri du vent, le goudron s'est transformé en colle et une partie de la route a été interdite sur 10-20m. car le goudron partait en lambeaux !!!
Loin de ce trafic et de cette chaleur nous montons tranquillement avec les autres retardataires des parcours au-dessus du Doux et des Boutières, entre autre un cycliste à l'arrêt qui repartira et roulera avec nous qui après les Boutières l'an dernier a voulu partir sur la Volcanique avec des collègues avec 1000kms et peu de D+. Il rentre en prenant son temps et à l'énergie... Ce n'est pas le cas de Baptiste de la TEAM VENTOUX que je vois passer sur un bon rythme en train de boucler son AVM !!! Les 3.5 derniers kms de montée sons plus tranquilles et j'arrive à LALOUVESC avec un petit air d'arrivée après 10h20 de vélo et 185 kms. Pas d'arrêt au ravito mais aux toilettes ( je pourrai faire un guide sur les toilettes Ardéchoises ;-)
Pour les derniers 24 kms quasiment tout en descente ou faux-plat descendant je vais y aller en douceur, laissant partir mon coéquipier de fortune, n'essayant pas d'accrocher les roues des petits groupes qui me passent.
Après le COL du Buisson, son village miniature
*Pompiers et gendarmes encore en vigilance Ardéchoise
et PAILHARES
un groupe d'une dizaine de cyclistes me doublent et descendent à fond les ballons en peloton serré. Dans un virage un peu serré un cycliste se fait surprendre, trajectoire un peu bizarre et chute d'un anglais à priori sans trop de gravité.
Un peu refroidi par cette épisode je savoure quand même le dernier km, content d'avoir pu boucler cette MERIDIONALE / MONTAGNE ARDECHOISE EN 3 JOURS dans son intégralité.
Passage par la case repas, et en partant interpelé par GILOU de la HAUTE-BIGUE et de la TEAM VENTOUX qui attend BRI la renarde qui tentait l'AVM, mais le vent ne lui aura pas permis de passer les barrières horaires mais qui fait tout de même 230 kms.
Bouclé ce 3° jour en 11h10' de vélo + 1h50' de pause soit un total de 13h pour 209kms et 3535m de D+
et sur les 3 jours 32h25' de vélo / 615kms et 10500m. de D+.
Mais au-délà des chiffres qui sont de plus en plus anecdotiques je retiendrai surtout les rencontres humaines, les paysages !!!
" Plein les cannes et plein les yeux de ces 3 jours , et prêt à remettre çà en 2018 ;-) "
5/ QUELQUES PHOTOS DE L'ARDECHOISE EN 1 JOUR
http://www.velovelo.com/spip.php?rubrique381&lang=fr
*Le Pont des Soupirs à Lamastre
*Un cycliste multi-sports
*A la force des bras...
*Grand spectacle à ST JULIEN BOUTIERES
*La montée de MEZILHAC un pur régal pour les yeux !!!
* Deux pelotons dans le vent !
*Faut pas buller et souffler pour grimper la dernière montée de LALOUVESC
De col en col et de tunnel en tunnel côté Drôme, et entre Obiou et Mont Aiguille côté Isère
Par philkikou - 09-06-2015 22:46:59 - 5 commentaires
****DIRESTRAITS*** Private investigation
Jeudi 14 Mai : c'est l'Ascension, et un des nombreux week-end à rallonge du mois de Mai (une bonne cuvée cette année 2015 côté pont;-) )
Côté météo c'est juste bien avant un vendredi qui s'annonce maussade. Dernière hésitation : choix entre la rando de la Roanne du club de Crest http://www.usc-cyclo.org/sorties.htm ( magnifique, mais des routes connues sauf la montée par le village de Pennes au col de Pennes ) ou voyage en terres inconnues dans la Drôme ??
La veille de la sortie je repère les grandes lignes d'une sortie « petites routes et cols inconnus », que j'affine sur openrunner pour voir si les mensurations (kms et D+) de cette sortie sont correctes. J'opte pour une formule testée dans les Bauges, c'est à dire une première boucle de plus de 100 kms, passage à la case départ, puis une 2° boucle si les cannes et le temps (horaire et météo) le permettent.
Mon collègue ne pouvant pas partir pour la journée, ce sera une sortie solo. Valence, Crest, Die, et arrêt à Recoubeau-Jansac.
1/ De col en col et de tunnel en tunnel côté Drôme
Recoubeau – Col de la Croix Haute ( 2h44/ 48kms )
7h. c'est parti pour quelques kms d'échauffement jusqu'à Luc-en Diois, Le Claps*** et même Miscon.
le 1° tunnel de la journée est ferroviaire sur la ligne Valence - Gap***
***Après avoir quitté Die, la ligne plonge vers le sud dans un décor splendide pour atteindre Luc-en-Diois suivi peu après par un viaduc qui franchit l'éboulement rocheux du Claps. Le tracé s'éloigne momentanément de la vallée de la Drôme et s'élève d'une quarantaine de mètres en traversant les tunnels de Clamontard et du Col-Bonnet pour déboucher dans une petite plaine qui est un ancien lac asséché. La ligne quitte la vallée de la Drôme peu après l'ancienne gare de Lesches-Beaumont, repart vers le nord et traverse Beaurières à plus de 700 m d'altitude.
À partir de cette gare, la ligne va gagner une centaine de mètres d'altitude par un tracé en forme de fer à cheval établi de part et d'autre de la vallée du Maravel. On dénombre 5 tunnels et 3 galeries sur ce tronçon.
Après avoir dominé le ruisseau de Chauranne, la ligne passe sous le col de Cabre par un tunnel de 3 764 m à 884 m d'altitude, point culminant du parcours, qui fait passer la ligne du département de la Drôme à celui des Hautes-Alpes. À la sortie de ce souterrain, se trouve la gare de La-Beaume. Le tracé serpente ensuite le long d'un affluent du Buëch, le ruisseau de Chauranne, dans un décor montagneux et boisé pour arriver, après avoir traversé le tunnel du Chevalet, à la gare de bifurcation d'Aspres-sur-Buëch, à 760 m d'altitude
Cette ligne est à voie unique sur l'ensemble de son parcours. L'armement de la ligne est ancien. En 2010, plus de la moitié de sa longueur est encore équipée de traverses métalliques. Le reste est composé majoritairement de traverses bois. Depuis 2007, de gros travaux de renouvellement ont été réalisés. Programmés jusqu'en 2014, ils ont déjà permis le renouvellement complet d'environ 20 km de voies entre Crest et Die.
Les tunnels sont au nombre de 13, complétés par 4 galeries de protection contre les éboulements. La partie souterraine cumulée est de 8 289 m, soit 7,6 % du parcours.
Le tunnel le plus important est celui du col de Cabre (3 764 m). Pour en faciliter l'aération, son gabarit est celui de la double voie. Il comporte 2 cheminées d'aération (encore visibles) de 185 et 100 m de hauteur. Son percement qui a duré 5 ans (1886 - 1891) a fait de nombreuses victimes à la suite d'explosions de grisou.
Il existe 2 autres tunnels notables, ceux du Col-Bonnet (863 m) et du Prieuré (1 026 m).
( http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_de_Livron_%C3%A0_Aspres-sur-Bu%C3%ABch )
Le Claps de Luc en Diois, la route slalome entre les blocs de rochers***
Spectaculaire éboulement de rochers dans la rivière Drôme. Retenue d'eau l'été où vous pourrez vous rafraîchir à l'ombre des pins et voir le saut de la Drôme. C'est aussi un site d'escalade idéal : plus de 120 voies de tout niveau et une via ferrata.
Un site étonnant avec une multitude de blocs, offrant une escalade plutôt typée dalle. La difficulté en général modérée, en fait un site destiné principalement à l'initiation et à la pratique de niveau moyen.
Un peu d'histoire :
Tout commença en 1442 quand une assise se détacha du flanc sud du Pic de Luc. En glissant elle vint heurter un éperon calcaire, se divisa, se brisa en blocs énormes et barra la Drôme en deux points... ainsi se formèrent deux lacs : le Petit en aval et le Grand en amont.
Le« Grand Lac» fait 5 km de long et attise les convoitises car il est poissonneux. En 1561 il devient ainsi la propriété des Chartreux de Durban, moines auxquels la viande est interdite.
Ce n’est qu’en 1804 que fût percé un énorme bloc, le «papa» , pour laisser s’écouler les eaux à l’endroit de l’actuel Saut de la Drôme. Ce vaste plan d'eau asséché laisse maintenant place à une plaine agricole (ferme des Bouligons en ruine et ses terrasses autrefois cultivées) et au marais des Bouligons, dernier vestige du lac disparu.
La nécessité d'éviter le Claps lors de la construction de la ligne de chemin de fer du «Briançonnais» au début du XXè siècle, a également valu au site un magnifique viaduc, long de 244 m et de 44 m de hauteur.
Pas encore de baigneurs ce matin sous les nuages
2° tunnel du jour sur la route de Memphis... ou plutôt Miscon
Montée en pente douce avant le petit village de Miscon
Après le village la montée au Col démarre avec de bons %
Une biche dans un lacet veut faire la course jusqu'au Col
A vos marques, prêt,....
Bon, finalement je vais plutôt faire la course avec les ânes !
Les orchis vont m'accompagner toute la journée sur les talus des petites routes
un dernier coup d'oeil sur la vallée de Miscon
1° Col du jour : le discret Col de Miscon qui est passé de route forestière à route goudronnée en 1994 ***. Ce col est tranquille jusqu'au village puis grimpe bien après sur 3kms.
En arrivant au col les nuages se dissipent en troupeau de mouton
Vallée de Boulc
Le Grand Ferrand ou l'Obiou qui pointe le bout de sa cîme
La gentiane acaule : magnifique et bien présente dans la Drôme en Mai
2 de mes compagnons du jour : Gentiane et Orchis
Belle bâtisse sur un petit plateau dominant la vallée de Boulc
Un feu d'artifice de gentianes
Arrivé à Boulc
...et sa chapelle
3° tunnel : celui de Boulc mis en service fin 1997 pour désenclaver Boulc après un éboulement***
***Sur les trace de Gérard le Crestois , chasseur de plaques de cochers !! ( http://gerard.betton.over-blog.com/article-le-col-de-miscon-1023m-et-le-tunnel-de-boulc-40220719.html )
Sortie de Gérard en Novembre 2009 :
De la D93 au village de Miscon, il y a 6km sur une route montant légèrement.
C'est à partir du village (817m) que débute la montée au col (1023m).
Cette route était avant 1994 un chemin forestier.
Il a été goudronné afin de désenclaver le village de Boulc
après un glissement de terrain ayant emporté la route de Chatillon en Diois,
en attendant que soit construit un tunnel terminé en 1997, le tunnel de Boulc-en-Diois
Donc, en redescendant du col de Miscon, je traverse Boulc,
puis, par un tunnel bien éclairé (de 840m), je rejoins la route de Chatillon en Diois.
Il fait froid dans cette petite vallée de Boulc, car elle est très enfermée.
Il ne fait pas chaud, non plus, dans les gorges des Gâts, après le tunnel.
*Origine du tunnel :
"La RD 148, coupée à la suite d'un glissement de terrain survenu en janvier 1994, isole le village de Boulc-en-Diois situé dans
l'arrière pays du Diois, du chef-lieu Châtillon-en-Diois (distant de 7 km). Quatre solutions sont étudiées. Pour des raisons de
sécurité la solution d'un tunnel routier, comportant trois galeries hydrauliques est retenue, compte tenu du risque majeur
hydraulique existant par la présence du ruisseau "le Boulc" au bas de la falaise. Dans l'attente de trouver le financement de
l'opération : 56 millions de francs, les habitants de Boulc-en-Diois empruntent un ancien chemin forestier par le Col de Miscon
(1023 m) distant de 25 km du chef lieu. Les travaux débutent en septembre 1996, pour une durée de 18 mois. Le tunnel d'une
longueur de 840 m, avec une pente moyenne de 10 %, dégage 6 m de largeur roulable, avec un gabarit de 4,30 m. Il comporte
trois galeries hydrauliques de 20 m2 chacune de section. Le financement est assuré par le département de la Drôme, l'Etat, la région et l'Union européenne. Le tunnel est ouvert à la circulation le 24 décembre 1997
L'éclairage du tunnel a perdu de son intensité depuis 2009 : plus d'éclairage au plafond, mais sur les côtés, dustant d'environ 50m. ..Descente sur la pointe des roues malgré mon éclairage...
sortie de ce long tunnel de 850m. en pente et peu éclairé
4° tunnel au carrefour Boulc Gorges des Gats.Je ne traverse pas ce tunnel direction Chatillon-en-Diois, mais début de l' ascension du Col de Grimone
Bonjour les Des Gats
Ancienne habitation troglodyte
Belle cascade dans les gorges
Un rocher chandelle
Le Rio Sourd, petit ruisseau bien encaissé et mystérieux
Pas fait le crochet jusquau Sucettes de Borne***, la route est longue
Sur la commune de Glandage, deux kilomètres au-delà de Borne, une tranquille balade touristique le long du ruisseau de Puscle nous introduit sur le site de ces élégantes flammèches pétrifiées jaillissant de verte fourrure des forêts.
( http://salvideo.canalblog.com/archives/2010/06/23/18401782.html )
Rocher Le Charan avec une centrale hydroélectrique où le ruisseau de Borne rejoint le Gas
5° tunnel...
….Après avoir franchi le ruisseau du Gas
Centenaire les tunnels ...agent-voyer kézako ?***
Agent qui était préposé à l'entretien des chemins et des rues.
officier d'administration des voies publiques, dont la fonction fut créée par Henri IV pour Sully (1599). [Cet office disparut en 1626.]
Un 6° se profile...
.. et un 7° à la sortie du précédent
J'enfile les tunnels comme des perles : un sacré collier avec un 8°tunnel
Sortie des Gorges...et je vais pouvoir rouler au soleil, les paysages en sont sublimés, rayonnants !!!
Village du Glandage :
le centre du village
son église
Des rochers me faisant penser à une fourmi..
Grimone après quelques lacets
Orchis balisant mon parcours
Le Col de Grimone est en vue, à portée de pédales
Souvenir de rando au Mont Jocou
Grimone et le Pic de l'Aigle juché à 1359m.
Bye bye la Drôme, bonjour l'Isère et le Trièves
Col de Grimone*** et les Amousières côté Drôme
***Le Col de grimone se grimpe bien, un peu plus raide avant Grimone, deux beaux lacets après le village, et beau changement de paysage des Gorges au Col , et le spectacle côté Isère vaut le détour...
Tête et Roc de Garnesier
* Présentation des sommets du jour
http://krapahut.over-blog.com/article-5994399.html
Majestueuse La Toussière du haut de ses 1916m.
Garnesier Ferrand Obiou
Lus la Croix Haute
Le Col le plus facile du jour
2/ Balade dans le Trièves à l'ombre de l'Obiou et du Mont-Aiguille
par les cols de Mens et Menée
Chapelle Notre Dame de Bon Secours
Lalley
Clelles Le Mont-Aiguille et le Grand Veymont
Rocher des 2 Soeurs (Agathe et Sophie) et Grande Moucherolle
Chouette découverte que le Trièves avec le Grand et Petit Ferrand
Tréminis et Le Rattier à 1436m.
La Pointe Feuillette, Montagne de Paille et un nuage de pollen
Tréminis entre verdure et le Garnesier
Fleurs ressemblant un peu au muguet
Col de Mens, fermé l'hiver : Une belle découverte au printemps !
Col à partir de Tréminis court mais de bons % ( 6/7% ?)
Le Grand Ferrand et La Ratière
Vision panoramique de l'Obiou au Mont-Aiguille
Mens après presque 80 kms... ( 77kms / 4h. )
...l'heure de penser à la pause casse-croûte avec 2 mômes complices pour choisir des bonbons en allant chercher le pain : un bon exercice de calcul mental !!!
Clelles, le Mont-Aiguille et le Grand Veymont
Eglise de Clelles, le Mont-Aiguille
Majestueux et imposant dans son écrin de verdure le Mont-Aiguille***, à l'attaque du Col de Menée
***MONT-AIGUILLE
Au moyen âge, le Mont Aiguille, baptisé en latin Supereminet Invius qui signifie "Il se dresse, inaccessible", est perçu comme un énorme rocher d'une hauteur prodigieuse.
Les dessinateurs de l'époque le représentent sous la forme d'un champignon ou d'une pyramide renversée. Sous l’ancien Régime, il jouit d’une popularité supérieure à celle des géants des Alpes, ignorés du plus grand nombre.
En 1211, Gervais de Tilbury, neveu du roi d'Angleterre Henri II, le décrit comme un mont inaccessible duquel choit une source transparente; au sommet, de l’herbe verdoie et l’on y voit parfois des draps blancs, étendus pour sécher, selon l’usage des lavandières. Les lambeaux de neige qui subsistent au printemps sur la prairie sommitale et l'imagination du narrateur juché sur la cime du grand Veymont suffisent pour accréditer la légende des lavandières du Mont Aiguille.
Certaines des légendes qui s’y rapportent ont pu retenir l’attention des princes. La plate-forme sommitale apparaissait en effet, dans bien des esprits, comme une sorte d’Eden, un territoire préservé du monde profane.
1492, première au Mont Aiguille
A la fin du Moyen-age en 1490, le jeune roi Charles VIII impressionné par la silhouette de cette tour rocheuse lors d'un voyage de Lyon à Notre Dame d'Embrum, pour accomplir un pèlerinage sur les traces de de son père, le roi Louis XI le pieux, charge Antoine de Ville, seigneur de Dompjulien, spécialiste de l’assaut des places-fortes, de se risquer à l’ascension de la divine montagne. Cette expédition, authentifiée par un acte notarié, a été réalisée à la fin du mois de juin 1492. Yves Lévy, huissier de son état effectue le constat depuis le bas "Ne voulant pas s'exposer d'y monter par le danger qu'il y avait d'y périr et par l'impossibilité d'y arriver de peur qu'il ne parût tenter le seigneur...". Antoine de Ville se fait assister par Sébastien de Carrecte, prédicateur apostolique, Reynaud, escalleur du roi (échelleur), Cathelin Servet, maître tailleur de pierres de l'église Sainte Croix de Montélimar, Pierre Arnaud maître charpentier de Montélimar, Guillaume Sauvage, laquais, Jean Lobret, habitant de Die, François de Bosco, aumônier. L'ascension est réalisée par cette équipe de "spécialistes" au moyen d'échelles, de cordes et de grappins. Ils découvrirent "un beau pré qui demanderait 40 hommes pour le faucher, avec des fleurs de couleurs et de parfums divers, et une belle garenne de chamois". Antoine de Ville et ses compagnon séjournèrent plusieurs jours sur la prairie sommitale, y burent et y mangèrent, firent dire des messes, baptisèrent le mont "Agulle Fort", érigèrent 3 croix et bâtirent une petite maison de pierres sèches.
L’événement est aujourd’hui considéré comme l’acte de naissance de l’alpinisme. Il est cependant difficile de savoir ce qui a pu motiver une telle entreprise conquérante. Sans doute la date de cette ascension –correspondant à un autre événement majeur de la prise de possession de l’espace (la découverte du « nouveau monde » par Christophe Colomb)– témoigne-t-elle des motivations des souverains de l’époque désireux d’étendre leurs prérogatives sur des territoires nouveaux, assimilés, dans l’imaginaire de l’époque, au paradis terrestre.
Rabelais évoque dans son Quart Livre quelques années plus tard l'expédition et la région. Il évoque une contrée "scabreuse, pierreuse, montueuse, infertile, mal plaisante à l'oeil, très difficile aux pieds et un peu moins inaccessible que le mont du Dauphiné, ainsi dit pour ce qu'il est en forme de potiron", son ascension, et la surprise des grimpeurs trouvant au sommet un vieux bélier, sans doute apporté là après avoir été enlevé tout agneau par quelque aigle ou duc chat-huant".
1940 La partie la plus haute du Mont Aiguille s'écroule, le sommet descend 11 mètres.
1957, un avion se pose sur le Mont Aiguille
Le 27 août 1957, Henri Giraud, virtuose de pilotage en montagne formé par Hermann Geiger le pilote des glaciers, pose un petit Piper J 3 américain sur la prairie sommitale. Henri Giraud avait commencé par escalader le Mont Aiguille par la voie normale. quelques jours plus tard 2 hélicoptères déposaient du matériel et des hommes pour aménager une piste sommaire de 80 mètres de long, 20 de large. Le même jour il effectuera 3 rotations successives avant de récidiver sur la neige en 1959, accumulant au total 53 atterrissages entre 1957 et 1975 sur le porte-avion Mont aiguille. Images (virtuelles) de l'atterrissage sur le Mont Aiguille par Tonio Scramble: Go et vraies images de l'aterrissage
1992, célébration nationale de la naissance de l'alpinisme.
Du 26 juin 1992 au 13 juillet 1992 fut organisé une série de manifestations à l'occasion du 500e anniversaire de la première ascension du Mont Aiguille, dont la signature d'une charte d'éthique et d'entraide, l'ascension d'une nouvelle voie d'escalade baptisée "la 500e", une ascension par des handicapés physiques, "les choralies du Trièves" avec 500 choristes, une rencontre internationale de vol libre, parapente, aile delta et ULM, et un spectacle pyrotechnique avec 200 figurants, "L'inaccessible Étoile".
( source : http://montaiguille.free.fr/frames_alpinisme.htm )
La tête du Mont-Aiguille survolée par 2 oiseaux
Et il est ou le passage pour aller sur le plateau du Mont-Aiguille ??
Derrière la Tête Chevalière la Pas de lAiguille, lieu de résistance des maquisard***
***6- le piège du Pas de l'Aiguille
Juillet 1944, la bataille fait rage sur les nombreux cols escarpés qui ceinturent le Vercors. Le 22, au Pas de l'Aiguille, 23 maquisards sont coincés dans une grotte prise sous le feu ennemi. Ils résistent pendant plus de 30 heures aux assauts. En pleine nuit, ils tentent une sortie et réussissent à s'échapper en dévalant la pente. Hélas, 8 de leurs camarades sont morts, là-haut, 3 d'entre eux, grièvement blessés, choisissent de mettre fin à leurs jours à l'intérieur de la grotte.
(source http://www.vercors-net.com/dossiers/histoire/resistance.html )
Roulé avec un cyclo-randonneur de Dieulefit durant la montée du Col. Il fait le tour du Vercors en 5 jours
Au Col du Prayer : la ferme Chrétien
Les crêtes de Grande Leirie et une orchis
Un petit air de Case Deserte
Rocher de la Fenêtre et le Mont Barral à 1903m.
Quel est le meilleur moyen de rentrer dans la Drôme ?..Et bien par le 8° tunnel du jour
Col de Menée*** le point le plus haut du jour 1402m.
*** Col plus dur au départ, et des % moindres à partir du col du Prayer
3/ Looooooooooongue descente sur Châtillon en Diois et retour à la case départ
… sans col ni tunnel, sans tambour ni trompette, mais avec vélo et casque (faut pas pousser …)
Le Col et le Mont Barral vue côté Drôme
Les Rochers de Combeau
L'église de Menée, porte d'accès au cirque d'Archiane et les falaises de la Montagne du Glandasse
Un air de Giono et de Provence à Chatillon en Diois
Plaque de cocher qui fait déjà partie de la belle collection de Gérard le Crestois
Retour à Recoubeau et à la case départ...boucle au Col de Pennes ou pas (là-haut dans le creux)
Recoubeau le village perché au-dessus de la route de Luc en Diois
Allez c'est parti je reprends de l'altitude avec des champs de lavande, Recoubeau et le Glandasse... après un passage à la voiture après 6h45 et 135kms
...et en levant la tête, le village de Jansac
1° étape : arrivée au village au bout de 3kms...
Rochers des Baux à droite du Sommet de la Plaine à 1231m.
Toujours de belles couleurs printanières
Jansac et le Glandasse
Un beau passage aérien....
Un pin accroché à la falaise
Le Col de Pennes n'est pas loin, juste après le virage
C'est non sans peine que j'atteinds ce nouveau et 5° Col
Aucelon et la Servelle à plus de 1600m.
Malgré une route barrée à Aucelon je plonge dans la vallée de l'Aucelon avec les 3 Becs au loin
Belle vue aérienne de la région de la Roanne et de la Montagne d'Angèle. Ca me donne l'idée d'un parcours de village cul-de-sac comme Rimon et Savel ou Brettes
Présentation de la Vallée de l'Aucelon
Chapelle d'Aucelon
Plaque de cocher d'Aucelon faisant partie de la collection de Gérard
les Rochers du chateau, le Pas et les Rochers de St Michel. A tout à l'heure le village de Pennes
Le Colombier sur un promontoire entre Aucelon et Roanne. Montagne de Faraud et de Chabanat.
Parcours commun avec la rando de la Roanne du club de Crest
Des chèvres branchées dans la vallée de la Roanne
Allez c'est parti pour cette montée courte mais un bon raidar
Une rando bien fleurie
Un petit crochet de quelques centaines de mètres pour une pause Coca à Pennes avec la Servelle à l'horizon
Auberge de Pennes en balcon de la vallée de l'Aucelon : magnifique !!!
La chapelle de Pennes
Heureusement que l'arrivée n'est pas loin car le soleil est en train de se voiler avec des nuages pas encore menaçant..J'aurai de la pluie au retour en voiture du côté de Valence.
Paroi rocheuse des Rochers de St Michel . Semble idéal pour l'escalade
La Servelle et le Cuchet an arrière plan, Aucelon et le village éponyme
La boucle d'Aucelon est bouclée, malgré la route barrée. Moins d'un km pour atteindre le Col de Pennes pour la 2° fois
Yapuka descendre tout schuss
Le village de Barnave et la façade sud du Vercors
Une succession de lacets pour rejoindre la vallée de la Drôme
et voilà une belle journée bouclée en 9h46' de vélo pour 182kms et 3711m.de D+ ...et des paysages « magnifaiilleque !! »
Cols Miscon- Grimone- Croix Haute- Mens- Menée- Pennes (2 fois) par PhilKiKou |
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Date |
15/5/2015 |
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Distance |
182 kms |
Lieu |
Recoubeau-Jansac |
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Dénivelé |
3711 m D+ / 3711 m D- |
Sport |
Cyclisme |
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Durée |
09h46'20'' |
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FC Moy/Max |
-/- |
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Moyenne |
18.62 km/h |
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Commentaire public |
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*Openrunner n°4800237 |
Entre Drôme et Hautes-Alpes les Baronnies c'est le paradis...
Par philkikou - 03-05-2015 18:34:43 - 9 commentaires
...que ce soit pour courir, marcher ,escalader ou pédaler, quel pied !
Des paysages à couper le souffle (pour compenser solution trouvée : faire appel au « second souffle » !), des petites routes quasi-désertes, des villages pittoresques valant une pause plus longue que lors de cette balade d'un jour.
Entre 2 passages pluvieux et au début d'une semaine de congé durant laquelle je ne pourrai pas trop rouler, j'ai trouver un fenêtre pour me sauver de la maison et aller rouler... Ce sera le Dimanche 19 Avril... Il reste plus qu'à trouver une terre encore inconnue, et sous le soleil.
Après quelques recherches sur carte, affinées sur Openrunner pour avoir les mensurations de cette sortie ( 160 kms et 3200m. de D+), ce sera direction REMUZAT, à un peu plus de 2 heures de route de la maison.
Déjà de beaux paysages et de beaux cols pour rejoindre Rémuzat en passant par Crest, Saoû, Bourdeaux et les COLS de Lescou et de Pré Guittard.
Allez, le temps de préparer nos montures, en selle à 8h.30 et à l'assaut des Baronnies !!!
Pour ce billet je vais vous le décrire en 8 tranches, en découpant suivant les pointillés des cols franchis.
1/REMUZAT–COL DE POMMEROL 1072m. (21kms/650m.D+):
Echauffement en suivant l'Eygues jusqu'à Rosans puis à l'assaut du Col de Pommerol
c'est l'année du PBP...et donc des BRM. C'est quoi ce message codée ? Le Brevet des Randonnées de Montagne de Gap sous le soleil les veinards !!! Bon présage pour le Paris-Brest-Paris ??
http://www.club-cyclo-gap.com/
http://www.openrunner.com/index.php?id=907714 (Merci à Ch'tiLillois d'Vizille pour l'info)
Dimanche 19 avril Brevets du samedi
Les ondées de la veille ayant daigné laisser place à un temps, certes frais, voir froid (1° du côté de Veynes-Serres) le matin, mais ensoleillé et idéal pour rouler.
Près d’une centaine de participants, 21 sur le 300 km et 70 sur le 100 km, ont été enregistrés.
Les témoignages de satisfaction recueillis à l’arrivée sont à adresser aux bénévoles qui ont contribué à la réussite de cette journée, qui en donnant de son temps qui en préparant les ingrédients des ravitaillements, salades de pâtes, de lentilles, gâteaux …, dont la réputation n’est plus à faire.
Relevons celui d’un couple de belges ayant pour la circonstance, retardé son retour de vacances d’un jour, qui a grandement apprécié le ravito et observant qu’il n’avait pas vu d’équivalent dans leur région.
Un accident est à noter sur le 300, il concerne Harm de nationalité hollandaise, renversé par un véhicule lui ayant coupé la route vers Pernes les Fontaines. Il s’en tire avec des contusions sans trop de gravité apparente au coude et à la fesse gauches. Il avait gardé humour et moral à l’arrivée.
Quelques chiffres :BRM 300 km : 21 inscrits, 10 du CC Gap dont l’unique féminine, Martine.21 réussites
10 /15 kms pour se chauffer et se réchauffer en passant par Verclause sortant des brumes après les pluies de la veille
Traversée de l'Aygues …
la Montagne de Raton en arrière plan où se trouve le 1° col du jour
Colline et matière grise caractéristique à la région
Rosans rosée (du matin) rosa rosam rosae
Rosans se dessine autour de sa Tour Romane du XIIème siècle dite (à tors!) tour sarrasine.
Le bourg était un village fortifié comprenant un château composé de deux tours carrées, dont une subsiste actuellement.
Entre conflits seigneuriaux et guerres de religion, le village porte la marque de ces conflits successifs : le Temple protestant, qui accueille désormais la Mairie, deux églises, une fontaine Napoléonienne,... mais aussi une multitude de petits trésors à découvrir au gré de vos balades dans les ruelles du bourg historique. ( http://www.rosans.com/fr/villages-rosanais.html )
Contourné le village pour prendre un chemin de traverse pour rejoindre le Col de la Fromagère ou de Pommerol.. 2 noms pour un col, pas fréquent
les armoiries du village
Porte fortifiée dans le haut du village et café du Nord. On est toujours le Nord de quelqu'un
Parcours balisé autour de Rosans qui ont l'air d'être bien pour découvrir la région
Belle montée sur une petite route tranquille entre la Montagne de Raton et la Montagne de l'Archier
Après quelques kilomètres de montées régulières arrivé au Col de Pommerol à plus de 1000m. discuté avec 2 marcheurs qui ont passé la nuit en camping-car au Col … sous la pluie
2/COL DE POMMEROL–COL DES TOURETTES 1126m. (43kms/1150m.D+):
Pommerol et la Vallée de l'Oule
Découverte au col d'un beau panorama Pommerol, Montagne St Romans 1341 et Serre Rochasson 1212m.
Pommerol et Montagne de St Romans
Pommerol***
*Pommerol
Le terrain sur lequel se trouvaient les ruines du vieux village, abandonné au début du XXe siècle, a été acheté par le docteur Paul Vuillard et reconstruit sous sa direction, entre 1973 et 2001. La propriété a été revendue en 2001 à une société civile coopérative1. Les maisons, qui étaient des gîtes, sont redevenues des maisons d'habitation. Une partie du village est donc privatisée et interdite à la circulation. Jourdain Sarlle, baile du Val d'Oule (1331-32), damoiseau fut châtelain2 de Pommerol (1329-1332) et seigneur de Pommerol. (source wikipédia )
zoom sur le village
qui vaudra une visite la prochaine fois
Passage entre les 2 montagnes en suivant le ruisseau de Pommerol
Les Rochers de la Serrière
En ayant un oeil dans le rétroviseur : la montagne derrière laquelle est tapi le village de Pommerol
Comme le ruisseau de Pommerol je rejoins la Vallée de l'Oule à La Charce et son château
*LA CHARCE
Sans même s'en rendre compte on fait ici une petite incursion dans la Drôme, frontière invisible dont on retrouve les racines dans l'histoire des Baronnies provençales.
Ici trône le château Renaissance, dont deux tours ont été restaurées et et qui fût la demeure de Philis de La Charce, héroïne du Dauphiné. ( http://www.rosans.com/fr/villages-rosanais.html et http://www.orpierre.fr/fr/decouverte-villages-orpierrois.html pour tous les villages à venir )
rando tantôt dans la Drôme tantôt dans les Hautes-Alpes
Le village de Bruis à portée de roues
croisé un cyclo randonneur.. Ca donne envie de se balader de la sorte à la rencontre des gens et des paysages
Une maison avec arbre en fleurs et des noyers un hâvre de paix
Château Basset à deux pas de Bruis
Bruis sa chapelle
*BRUIS
La route si pittoresque qui mène à Bruis traverse les villages médiévaux que vous visiterez lors de votre séjour. Il n'est pas rare d'admirer le vol majestueux des rapaces qui vivent ici: aigles royaux, circaètes, vautours fauves... Sur les berges de l'Oule, si vous êtes discrets, vous pourrez observer les colonies de castors et leur travail incessant
son cadran solaire à l'ombre
Après le village, belle vue sur Montmorin
*MONTMORIN
Au pied de la montagne du Duffre (1757m) se trouve Montmorin, entre Diois et Buëch/Baronnies. Vous y trouverez une grande variété de paysages, un dégradé tout en nuances depuis les vertes prairies aux pitons déchiquetés par l'érosion, et où les noyers sont omniprésents.
La pente s'accentue un peu à l'assaut du Col des Tourettes
Un superbe passage : la crête des Aiguilles, à contre-jour dans un premier temps
...et encore plus beau avec l'éclairage du soleil
Gros plan sur les Aiguilles très effilées et belles proches de la route
Zoom sur des aiguilles avec le chas de l'aiguille dans le rocher de droite
Vue générale sur les aiguilles avec la montagne de l'Aup en arrière-plan
Montagne de Chauvet à plus de 1400m.
Vue sur la route empruntée pour accéder au Col des Tourettes avec la Montagne de l'Aup derrière laquelle se trouve Valdrôme et la source de la rivière Drôme
Arrivé au 2° Col du jour
3/COL DES TOURETTEs–COL DE SERRE LAROBE(1014m.) (52kms/1333m.D+)
Le Col de Saulce et la route Serres - Rosans qu'on va prendre un peu avant de remonter en face au COL de Serre Larobe
La crête des Blaches 1200m. et le versant Nord du Ventoux
La crête des Blaches 1200m. on dirait une tortue avec la tête au loin
Le village de L'Epine
A l'attaque du 3° col du jour belle vue sur le village de L'Epine
3° Col du jour et toujours à plus de 1000m.
4/COL DES TOURETTES–COL DE REYCHASSET (90kms/1954m.D+):
Un col qui n'en est pas un et une côte qui vaut bien un col.
Montjay
*MONTJAY
Jean Giono évoque le petit village de Montjay dans " le hussard sur le toit", où les protagonistes font étape pour la nuit.
3 cours d'eau confluent au centre du bourg dont une façade est ornée d'un cadran solaire.
Le lundi de Pentecôte, la chapelle Saint-Honorat donne lieu à un pélerinage important depuis 150 ans.
au pays des cadrans solaires
Le Col de Flachière : je ne le compterai pas dans les cols du jour juste un faux plat montant
Au-dessus d'une décharge bataille des airs entre une corneille et un milan
La montagne du Risou 1182m. avec la chapelle St Jean tout là-haut
des voutes passage mystérieux à SAINT-ANDRE DE ROSANS...
*SAINT-ANDRE DE ROSANS
Surplombé par sa montagne sentinelle le Risou (1181m), Saint André de Rosans possède les ruines d'un prieuré Clunisien du Xème siècle et un ensemble de céramiques prestigieux. Le village conserve de nombreuses traces de ce passé, il faut absolument s'aventurer dans le dédale de ses ruelles.
Chaque été, le village organise la fête de la lavande le 2ème week end d'août.
Tout près du village, une curiosté géologique : les "oeufs de dinosaures" sont une résurgence de ce qui fut alors le fond de l'océan...
...dont un permet de découvrir la chapelle du village
Une petite visite à la chapelle et la voûte qui y donne accès
Les Blâches de Chatillon
Tiens mais revoilà Rosans et la Montagne de L'Archier et à gauche le Col de Pommerol
….et la Crête des Blaches et le Col des Tourettes
Toujours la crête des Blaches et la montagne de l'Aup
Bardin et sa chapelle après une bonne côte
Avec une sur un plateau à 800m. arrivé à Chauvac et sa distillerie de lavande
...sa chapelle... sa boite à lettres et sa cabine téléphonique
Un ruisseau dévalant de la montagne de l'Arsuc
Montée au col du Reychasset
Et voici le 4° vrai col du jour le COL de Reychasset un poil au dessus de 1000m.
5/COL DES TOURETTES–COL DE PIERRE VESCE (96kms/2129m.D+):
Le col le plus court mais le plus dur du jour
Descente à Villebois les Pins à l'attaque dun col que j'avais oublié dans ma tête :le Col de PIERRE-VESCE
Charmant petit village rural entre Drôme Provençale et Hautes Alpes, au pied des cols du Reychasset et de Pierre-Vesce très prisés des cyclistes.
Une belle randonnée, entre lavandes et points de vue sur les villages alentours, vous mènera au Col du Reychasset et son glacier sous terrain.
...Et de 5... Pas très long ce col 2-3 kms mais de bons pourcentages
6/ COL DE PIERRE VESCE – COL DE PERTY (106kms/2551m.D+):
Le col le plus long mais le moins dur du jour, après une pause casse croûte à Laborel
Descente sur Laborel à la recherche dun endroit pour une pause. Rien du côté de la montée Lucien Guibert
L'été, l'alambic distille à travers ce village de la Drôme, un parfum entêtant, qui sent bon la Provence: vous êtes sur les Routes de la Lavande, un itinéraire de découverte de la petite fleur bleue et de ses producteurs.
ça y est trouvé le bar-hôtel des tilleuls Pour moi café et sandwich au patée après 5h. et 100 bornes et avant le Col de Perty
Ca tombe bien il ouvert, et tout vert, pas de neige à l'horizon malgré ses 1304m.
Beau paysage de la Drôme provençale des champs de lavande, mais pas encore le chant des cigales
La flamme rouge en forme de borne jaune et blanche dernier kilomètre à 5% d'une montée longue mais pas trop dure
Le col tout là-haut et mon collègue à quelques hectomètres du col
L'envers du décor vu du col de Perty
Au Nord Grand et Petit Ferrand ou Pic de Bure ???
Beau panorama qui mérite une photo panoramique
6°Col Col de Perty bien passé passé les 100 bornes, il n'y a plus de limite
7/COL DE PERTY-COL DE PEYRUERGUE 794m. (130kms/2746m.D+):
Haut de Vallée de l'Ouvèze
Au Sud la Montagne de Lure. Il faudra que j'aille un de ces 4 y trainer mes roues, surement de beaux parcours
Le Ventoux dans les nuages, qui ont l'air d'avoir 2 yeux, 1 nez...serait-ce la fatigue ???
Panoramique côté sud
La Mairie-église de Bagnols
St Auban sur l 'Ouvèze
640 m - 220 habitants
Village très pittoresque. Vestiges des temps de l’agglomération fortifiée.
Même dans ces endroits loin de toute pollution la nature est en danger...
Champ de lavande avant le...
Col de Peyruergue et ses 754m., le 7° du jour... allez, plus qu'1
8/COL DE PEYRUERGUE–COL DE SOUBEYRAND 990m. (146kms/3218m.D+):
…..avant de basculer dans la vallée de l'Ennuye la mal-nommée
Chateau La Batie Verdun
Chateau et Montagnes de Grimagne et Grêle à plus de 1200m.
St Sauveur Gouvernet entrée magistrale dans le village
Bien de conserver et entretenir ces vieilles plaques qui ont du cachet
585 m - 196 habitants
Deux villages distincts.
Beaux restes du château-fort
de La-Tour-Gouvernet.
Le château de Gouvernet a été rendu célèbre par René de La Tour qui y naquit en 1543 et en devint le seigneur. Il prit, sous le nom de Gouvernet, une part active aux guerres religieuses qui, pendant un demi-siècle ensanglantèrent le Dauphiné. On l’a surnommé l’« Ajax protestant ». Henri IV lui donna, avec le titre de conseiller d’État, une pension de dix mille livres et Louis XIII le fit marquis de la Charce. Il devint gouverneur de Mévouillon, Die, Nyons et Montélimar.
Le château de Gouvernet datant du XIIIe siècle avec ses tours crénelées, ses meurtrières et sa belle façade, le château domine la vallée de l’Ennuye. Il a été transformé en ferme au XVIIIe siècle.
(Wikipédia )
Eglise de St Sauveur
du gui au-dessus de la porte trouvé personne à embrasser dessous
dernier col en vue tout là-haut avec le village de Bellecombe en 1° plan
Mon collègue a moins de bornes que moi, mais devant malgré tout
En arrivant à Tarendol toujours ces contrastes entre gris et vert
660 m. 99 habitants
Ruines du Château de Pennefort, oratoire de Saint-Laurent et cimetière où repose René Barjavel.
Rochers de l'Aiglier le dos d'un dinosaure avec des écailles sur le dos et fossilisé
Ajonc si pourvu de piquant, genêt s 'il n'en a pas
Allez, dernier effort de la journée avant d'atteindre le col et de plonger sur Rémuzat
Carton plein avec le 8° Col du jour celui de Soubeyrand à un peu moins de 1000m.
1/COL DE SOUBEYRAND–REMUZAT (156,2kms/3228m.D+):
retour à la case Rémuzat
Descente sur Rémuzat avec la tête du Mouret en face
champ de lavandes avec de belles courbes rectilignes
Montagnes d'Angèle, de Buègue et la Vallée de l'Eygue
Montagne d'Angèle tout en douceur et en rondeur
Descente sur Rémuzat et la vallée de La Motte Chalencon
A l'arrivée à Rémuzat vol au-dessus d'un nid de vautours
Réintroduits depuis 1996 à Rémuzat, les vautours colonisent toutes les belles falaises des Baronnies provençales. Ils sont facilement observables depuis la place du village de Rémuzat. Pour en savoir plus sur les vautours visitez la Maison des Vautours et participer aux sorties de terrain organisées par l’Association Vautours en Baronnies
Extinction des feux après une journée où j'en ai pris plein les yeux
Rozans- 1/ COL de la Fromagère- Montmorin- 2/ COL des Tourettes- l'Epine- 3/ COL Serre Larobe- St André de Rozans- Chauvac- 4/ COL du Reychasset- Villebois- 5/ COL Pierre Vesc- Laborel- 6/ COL de Perty- St Auban l'Ouvèze- 7/ COL de Peyruergue- St Sauveur- 8/ COL de Soubeyrand |
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Date |
19/4/2015 |
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Distance |
160 kms |
Lieu |
Rémuzat |
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Dénivelé |
3228 m D+ / 3228 m D- |
Sport |
Cyclisme |
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Durée |
08h32'25'' |
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FC Moy/Max |
-/- |
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Moyenne |
18.73 km/h |
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Commentaire public |
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* +1h40 pause diverses et variés (photos, admirer paysage, pipi, casse croute à Laborel,choix route,...) |
( bon, prochain billet il faut que je mette la pédale douce sur le nombre de photos, j'ai presque mis autant de temps à faire la sortie vélo que le récit )
Par philkikou - 21-04-2015 12:19:53 - 5 commentaires
Après une 1° sortie hivernale dans la Drôme des collines (http://philkikou.kikourou.net/billet.php?idbillet=32 ) j'ai poussé le bouchon, et le vélo un pneu plus loin en allant découvrir quelques petites routes champêtres et désertes après Chambaran et Roybon en Isère pour aller découvrir les trésors de Saint Antoine l'Abbaye et de sa région !!!
Et comme j'ai bien aimé ce parcours je l'ai fait une fois en solo le 29 Mars http://www.kikourou.net/entrainement/ficheseance.php?id=270751 et une seconde fois avec mon collègue d'entrainement le 12 Avril http://www.kikourou.net/entrainement/ficheseance.php?id=272040 , avec une variante après Montrigaud pour passer à St Julien et sa chapelle.
Allez, en selle pour un parcours qui ne manque pas de piquant :
- Après avoir plongé dans la vallée du Rhône roulé en pente douce et ensoleillée dans la vallée du Bancel à l'ombre de la tour dAlbon***
***La Tour d'ALBON
Considéré comme le berceau du Dauphiné, nous vous invitons à découvrir l’histoire du château d’Albon et de sa construction, à travers les découvertes archéologiques à l'aide de la signalétique. Accès libre et panorama sur la Vallée du Rhône.
Site castral de la tour d’Albon en Drôme des collines sur la commune d’Albon. Bienvenue sur le site archéologique du château d’Albon ! Longtemps, la tour juchée sur sa motte de terre, fut le seul vestige visible de la puissance des comtes d’Albon. Dans les années 1990, le travail des archéologues a permis de mettre au jour un ensemble médiéval insoupçonné et exceptionnel composé d’une chapelle, d’un bâtiment palatial et de communs. En édifiant un château d’une telle importance, les comtes d’Albon asseyaient leur pouvoir sur un territoire qui allait devenir, sous leur influence, le Dauphiné. Nous vous invitons à découvrir l’histoire du château d’Albon et de sa construction, à travers les découvertes archéologiques !
Au pays des galets avec ses maisons typiques
Maison galets et château de Mantaille*** au pied du Col de Barbe Bleue
Les vestiges du château de Mantaille
*Le château de MANTAILLE
Je suis tombé par hasard sur l’histoire du chateau de Mantaille, racontee par Bernard Ballester, correspondant au dauphine. Un peu d’histoire ne faisant jamais de mal, voici son article. A propos, Bernard a ecrit un livre parlant de la vie Anneyronnaise -mention est faite a Mantaille Sportif-, il est dispo a la librairie d’Anneyron, a bon entendeur..
Le château de Mantaille était surnommé le château de Barbe Bleue. Mais pourquoi... En reprenant certains écrits du début du XXe siècle, le château de Mantaille positionné sur une motte féodale, n’était considéré que comme un rendez-vous de chasse.
Ce séjour temporaire de plaisir, devint sous Lothaire 1er et Charles son fils, Roi de Provence, une habitation permanente.
Auparavant s’est tenu au château de Mantaille le concile d’Epaone du 6 septembre au 15 septembre 517, dont les évêques furent présentés au roi de Bourgogne par Saint-Avit. En 862 Charles le Chauve, plus tard Roi de France, vint à Mantaille.
Lothaire II Roi de Lorraine, pendant son séjour à Aix-la-Chapelle avait remarqué une jeune personne élevée a la cour de sa mère, Ermenangarde nommée Valtrade. D’une grande beauté, Lothaire voulut l’épouser, mais Charles le chauve, son oncle, s’y opposa et le fit marier à Tietberge.
Accusant Tietberge d’adultère, Lothaire fit annuler le mariage par devant les archevêques assemblés à Metz. Et s’unissant enfin à Valtrade, il vint résider à Mantaille avec elle durant 3 ans
Entre conte de fée et histoire vraie
Mais le pape Nicolas 1er cassa la sentence et Lothaire dû reprendre Tietberge comme épouse ! Il la traita si mal que l’infortunée reine demanda à s’en séparer, Le Pape refusa encore. La conduite irrégulière de Lothaire et de Valtrade devait amener au château de Mantaille une réputation de licence et de débauche, qui perpétuée par le souvenir de la tradition a fait de ce château un repaire de crimes. Confondant l’histoire véridique avec les contes de Perrault, le château de Mantaille fut ainsi appelé le château de Barbe Bleue.
Il eut son heure de gloire en 879 lors de l’assemblée qui couronna Boson, beau-frère de Charles le Chauve, roi de bourgogne et de Provence.
Le château fut incendié en 1 404 par les Sires de Torchefelon en conflit Thibaud de Rougemont Archevêque de Vienne.
Bernard BALLESTER Paru dans l’édition 07A du 10/07/2009 (d772e48e-6cc3-11de-a4f7-e60c3e110122)
source : http://mantaillesportif.com/spip.php?page=article&id_article=186
Mantaille encore ou déjà à l'heure de l'Ardéchoise Verte
Bye bye l'Ardéchoise, direction Chambaran et Roybon
Rejoint les crêtes entre Valloire et Galaure au-dessus d'Hauterives
Croisé le Rallye d'Anneyron sur les crêtes entre Valloire et Galaure
Entre Vert et Terre un arbre majestueux et solitaire
Château de Montgalix
United of colors by horses...
Une haie d'honneur version Grand-Serre...
et la halle médiévale*** au coeur du village
***Le Grand Serre
La halle médiévale seul édifice de ce type dans la Drôme, la halle a été au cours des siècles le véritable centre nerveux du village, concentrant diverses fonctions : de commerce, justice, administration, fête...Bâtie en chêne, elle est sans doute aussi vieille que le village, elle est évoquée dès 1371.
http://www.legrandserre.fr/spip.php?article29
façade de la Mairie bien colorée
Quand je vous disais que cétait le paradis des cyclistes...
...et sain d'esprit
toujours magique de regarder les nuages avec un peu d'imagination. Pour moi un oiseau en vol
Chapelle en galets après le Grand Serre
bien alignés les galets une maille à l'endroit une maille à l'envers
Le tir sur les vélos est autorisé.. ou pas ?
Il est l'heure de sortir du camp militaire de Chambaran et de ses belles routes tranquilles
Hommage aux résistants de Chambaran***
*** Les résistants du Maquis de Chambaran
Gaston Valois, maire de Tullins en 1940, refuse de parler au gouvernement de Vichy .Il entre en résistance et se fait arrêter .Il se suicide pour ne pas parler.
Comme dans toute la France, la Résistance commença dès 1940 en Isère alors que le département était encore en zone dite <<libre >>.
Les maquisards avaient différentes armes, celles qui étaient parachutées par les alliés et celles qu ‘ils dérobaient aux Allemands. Les parachutages avaient lieu de nuit. Il fallait faire attention, de ne pas prendre un contenair sur la tête.
En août1944, après la libération de Grenoble le bataillon de Chambaran reçoit l’ordre de marcher sur Lyon où il sera décoré de la croix de guerre. Le 18 juin 1945, 5ième anniversaire de « L’appel du 18 juin 40 » Les résistants du Maquis de Chambaran défilent pour fêter la victoire sur les Champs-Élysées.
Deux panneaux relatant deux pages dhistoire de Chambaran***
***Le Commandant MARIOTTE qui commandait les Chambaran deviendra l'adjoint du chef de Bataillon, le Colonel BUTTIN. Les recrues seront groupées à la 3e Compagnie où leur instruction militaire sera autant que possible, poursuivie, avant de les engager.
http://www.1dfl.fr/decouvrez-ses-unites/bataillon-de-marche-n-4/
Quand on traverse villages, bois et campagnes sur le plateau de Chambaran, le visiteur de passage s’étonne des noms de lieux.
Voie du Tram
Café des Tramways
Place de la Gare
Impasse du Tunnel
Il a beau s’asseoir sur un banc et attendre : il ne verra pas le train passé....
Ni l'entendre siffler comme dans cette vieille chanson des années 60.
C’est pourtant un joli circuit de 20 kilomètres en vélo (aller-retour il faut compter 40 km. pour le trajet complet et 400 à 500 m. de dénivelée) qu’il est possible de faire de Viriville à Saint Antoine l’Abbaye.
Les cartes IGN 25 000 Beaurepaire 3134 O ainsi que St Etienne de St Geoirs 3134 E vous seront utiles, car ce que nous appelons « La Voie du Tram » prend parfois les chemins de traverse et sort des routes goudronnées.
Histoire.
Pendant toute la deuxième moitié du XIX ème siècle, un réseau de voies ferrées va désenclaver la campagne française, et les Chambarans attendront 1897 pour voir cette ligne relier Saint Marcellin à Lyon.
Une autre voie dite « Etroite » relie vers Grand-Serre le Pichat à Saint Vallier dans la vallée du Rhône, mais la jonction ne sera jamais faite.
Voie étroite, car au lieu des 1.435 m. de largeur du réseau national l’écartement entre les rails est souvent de 60 cm. (parfois jusqu’à 1 mètre).
Après avoir été T.D.I. la société s’appelle T.O.D. Tramways de l’Ouest du Dauphiné
Ce Tramway baptisé « Le Tacot » par les autochtones a circulé de 1897 à 1937.
Lors de la création du camp de Chambaran, une gare permettait l’acheminement des troupes et du matériel.
Durée du trajet.
C’était une aventure que d’aller à Lyon
Saint-Marcellin –Lyon 8h 40 mn. de trajet avec changement de train à La côte Saint André et 45 mn. d’attente.33 mn. d’attente à Roybon.
Dans l’autre sens il ne faut pas moins de 12 h 18 mn.
La locomotive à vapeur est une Pinguély 030 T n° 31 sauvée de la casse et encore en service sur la ligne touristique de Tournon à Lamastre des « Chemins de fer du Vivarais. »
L’arrivée de l’automobile ainsi que la manutention nécessaire pour les transbordements ont signé l’arrêt de mort de ces lignes à voie étroite.
L’intérêt pour le vélo, c’est que ce circuit épouse les courbes de niveau et permet de faire de « douces montées ». A tel point que du temps du « Tacot », les gens en retard à la gare peuvent le rattraper dans les montées ou changer de wagon un peu plus loin.
http://le-blog-de-pierre-fassbind.over-blog.com/article-la-voie-du-tram-de-viriville-a-saint-antoine-l-abbaye-via-roybon-et-dionay-en-velo-40607922.html
Arrivé aérienne pour attérir à Roybon
Tiens j'ai traversé l'Atlantique Lady Liberty est en vue ! ***
http://tourisme-bievrevalloire.com/noesit/!/fiche/statue-de-la-liberte-et-monument-st-romme-79621
Le monument Henri Saint Romme est surmonté de la "Statue de la Liberté" de Frédéric-Auguste Bartholdi, (don du célèbre sculpteur à son ami Mathias St Romme, fils d'Henri). C'est le modèle réduit de sa grande soeur "Miss Liberty", symbole des Etats-Unis.
Il en existe encore quelques exemplaires en France, à Paris, Poitiers, Saint-Cyr-Sur-Mer, Saint Etienne, Cambrin, Sermoutiers, Barentin, Châteauneuf-la-Forêt, Cleguerec et Lunel.
Dédié au républicain Henri-François Saint-Romme (1797-1862), le monument St Romme fut érigé en 1904 à la suite d'une souscription. Le piédestal en pierre de l'Echaillon est de Georges Biron. A l'avant, un bas relief en bronze réalisé par le sculpteur dauphinois Auguste Davin représente Saint-Romme. Offerte par Mathias Saint-Romme (fils d'Henri), la statue de la Liberté, qui surmonte le tout, lui avait été donnée par le célèbre sculpteur Auguste Bartholdi.
Tout est dit sur ce panneau
Le clocher de Roybon caché au fond d'une ruelle
Au-dessus de la route menant à Chevrières je compte les moutons en pédalant
...et aussi les agneaux
Chevrières au pied du Vercors avec de gauche à droite le Puy de la Gagère, le Roc Toulau et le Pré de 5 sous
et encore plus à l'Est le Grand Veymont et la barrière Est du Vercors
Grand Veymont et Rochers de Presles avec 2 nuages curieux en forme de sourcils
La chapelle du Gollard...
...et la maison forte datant du XII° siècle
Arrivé à Chevrières après une belle descente
église et centre de Chevrières
Un petit crochet par Bessins...
avec le Vercors en fond d'écran...de paysage plutôt
Pas encore plein les jambes, mais plein les yeux ça c'est sûr !!!
Bleu, blanc, jaunes et verts de belles couleurs printanières
La randonnée de Tullins file sur Dionay et nous route de St Jean pour rejoindre St Antoine
La chapelle St Jean du Fromental
Une pause s'impose dans ce lieu calme...
..et chargé d'histoire
il y a même un sentier de St Jacques qui passe par St Jean et St Antoine je ne sais plus vers quels saints pédaler
...Tous les chemins mènent à St Antoine l'Abbaye
passage sous le porche pour aller boire un café aux portes de l'Abbaye***
Belle vue d'ensemble de l'abbaye en grimpant par la route en face du village
http://www.isere-tourisme.com/patrimoine-culturel/eglise-abbatiale-de-saint-antoine
Construite du XIIème au XVème siècle, l'abbatiale fut érigée sous l'impulsion des Antonins, un ordre hospitalier de moines médecins qui rayonna sur toute l'Europe pendant le Moyen Age, autour des reliques d'Antoine l'Egyptien.
Elle accueillit des pélerins, venus de tous les pays pour se recueillir auprès des reliques de saint Antoine l'Egyptien, et bénéficier de son miraculeux pouvoir de guérison. Grâce à Prosper Mérimée, l'abbatiale est classée Monument historique depuis 1840. A la beauté architecturale s'ajoute la richesse de la décoration intérieure avec des peintures murales, des tapisseries d'Aubusson, des somptueuses boiseries, des reliquaires d'une grande finesse. Un orgue du XVIIème siècle, comprenant 44 jeux, se dresse face à la nef. A voir également le Trésor de l'abbaye.
Le massif de la Chartreuse
Le Col de la Madeleine c'est la petite Madeleine, rien à voir avec la Madeleine non pas de Proust mais des Alpes
Après le col lors de ma 1° sortie j'ai voulu passer malgré la route barrée
Résultat des courses marché 100m , de la boue jusqu'aux roues, 15'de nettoyage sur place, une heure à la maison :-(
15 jours après déroulé beau tapis de bitume ! Pas un tapis rouge, mais çà roule pour nous !
A l'Est le Grand Veymont encore enneigé
Le Pré de 5 Sous, A l'Ouest La Montagne de Musan, Rochers des 2 Soeurs, Pierre Chauve
Retrouvé la rando de Tullins sur la petite route de la Bourjonnière (la bien nommée au Printemps)
Pour la rando de Tullins c'est à droite direction Roybon...
…. pour nous à gauche direction.....
...Montrigaud : c'est tout droit, vous ne pouvez pas vous tromper !
Même paysage sans.... et avec un cycliste
Champ de noyers avec un tapis de pissenlits
Dans la catégorie « arbre majestueux » voici le cèdre
Un essaim de fleurs
Montrigaud c'est tout droit, mais pas tout plat
Dans la catégorie arbre majestueux, mais au passé, version squelettique
Eglise St Julien*** (si vous voulez prendre un raidar passé au pied de l'église)
L’église est agrandie en 1842. La paroisse crée en 1844 est à cheval sur trois communes : Le Grand Serre, Saint Christophe et le Laris et Montrigaud .
Aujourd’hui l’église au clocher-mur avec un toit inhabituel, sert encore pour différentes cérémonies.
Le porche en molasse datée de 1843 est orné de deux à plats naïfs représentant le vase sacré .
A l’intérieur deux tableaux et différents ornements sont classés et restaurés.
http://lartetlamatiere.pagesperso-orange.fr/st-julien.html
une portée de chatons mais de quel arbre ?
femelle faisan
Qui dit Hauterives pense forcément au Palais Idéal de son facteur Cheval !***
Le monument est couvert d'animaux tous plus extraordinaires les uns que les autres. Ici, cochons côtoient mouettes et serpents
Témoignage de la recherche spirituelle, la grotte de la Vierge. Sur lescalier, la mention Défense de rien toucher invite le visiteur à palper les murailles pour mieux s'approprier les lieux
Vous avez peut être deviné la photo nest pas de moi
*Le Palais idéal du Facteur CHEVAL à Hauterives
http://www.facteurcheval.com/histoire/ferdinand-cheval.html
Avril 1879. Ferdinand Cheval, facteur rural âgé alors de 43 ans, butte sur une pierre si bizarre lors de sa tournée qu’elle réveille un rêve. Véritable autodidacte, il va consacrer 33 ans de sa vie à bâtir seul, un palais de rêve dans son potager, inspiré par la nature, les cartes postales et les premiers magazines illustrés qu’il distribue.
Parcourant chaque jour une trentaine de kilomètres pour ses tournées en pleine campagne, il va ramasser des pierres, aidé de sa fidèle brouette. En solitaire, incompris, il inscrit sur son monument "travail d’un seul homme". Son palais de rêve est achevé en 1912.
Au coeur d’un jardin luxuriant, il imagine un palais inhabitable, peuplé d’un incroyable bestiaire - pieuvre, biche, caiman, éléphant, pélican, ours, oiseaux… Mais aussi des géants, des fées, des personnages mythologiques ou encore des cascades, des architectures de tous les continents. Une oeuvre architecturale aussi inclassable qu’universelle.
Unique au monde, le Palais Idéal a inspiré les artistes durant plus d’un siècle. Indépendant de tout courant artistique, construit sans aucune règle d’architecture, le Palais idéal a fait l’admiration des surréalistes, a été reconnu comme une oeuvre d’art brut. Il a été classé en 1969 Monument Historique par André Malraux, alors Ministre de la Culture, au titre de l’art naïf.
*Ferdinand Cheval dit le Facteur Cheval (1836 / 1924)
Ferdinand Cheval est né à Charmes, un petit village proche d’Hauterives en 1836. Il appartenait à une famille paysanne assez pauvre et se mis très tôt à travailler avec son père. Sa fréquentation de l’école fut donc très limitée. Devenu apprenti boulanger, il s’exila quelques années loin de sa famille pour trouver du travail, avant de revenir dans son village, où il deviendra facteur rural.
Son époque, le XIXe siècle est une époque de grande misère, où la famine et la maladie font des ravages. C’est aussi l’époque des grandes révolutions dans de nombreux domaines : fin de la monarchie et prémices de la république, progrès des sciences, de la médecine, découvertes de Freud sur l’inconscient et les rêves, révolution industrielle, arrivée du chemin de fer, colonisations par la France des terres d’Afrique et d’Asie, naissance de l’école publique et laïque, présentation des premières expositions universelles…
Une époque foisonnante racontée et illustrée dans les gazettes très lues à l’époque comme le Magasin Pittoresque ou La revue illustrée (des gazettes distribuées par tout facteur rural), à laquelle s’ajoute la naissance de la photographie et l’apparition des premières cartes postales. Ces supports d’information vont ouvrir le monde rural vers la ville, les autres régions et même la planète. Ils vont nourrir de façon extraordinaire l’imaginaire du Facteur Cheval.
http://www.linternaute.com/sortir/sorties/architecture/palais-ideal/diaporama/9.shtml
L'église d'Hauterives moins connu et moins original que son palais
Colza, Tour de Ratières et Vercors enneigé
La montagne du Chatelet cerné par Andance, St Désirat et St Etienne de Valoux
Eoliennes sur les crêtes drômoises et sous les nuages par vent du Nord...
..et sous le soleil par vent du Sud
Voltige aérienne au gré des thermique pour cette bande de milans
Sur le pont d'Andance on y pédale pour revenir en Ardèche...
….et prendre la vallée du Torrenson à St Etienne de Valoux....
...avec ses bordures de primevères
Euphorbe réveil-matin***, même l'après-midi
***Euphorbe réveil-matin (Euphorbia helioscopa) Euphorbiacées
Herbe aux verrues
Très répandue dans toute la France, cultures, jardins, friches. Plante toxique, sa tige contient un suc laiteux corrosif dont on se servait pour supprimer les verrues.
Helioscopa "qui regarde le soleil", dérivé du grec, fait allusion à l'ombelle qui se déploie tôt le matin, face au soleil, d'où, aussi, le nom vernaculaire de réveil-matin.
Plante annuelle vert jaunâtre fleurissant toute l'année
Même les glands se déchainent au printemps
Beau chateau de Thorrenc bien conservé...
….et le viaduc de l'ancienne voie ferrée Peyraud-Annonay-Firminy dominant le village
pervenche
retour dans la vallée du rhône par la vallée de la Cance pour une fois en descente
ce qui m'a permis de croiser la route d'une cinquantaine de cyclistes de Cash Handisport et de connaître cette association et ses projets
http://www.vanosc.fr/RAID-St-NAZAIRE-VANOSC.html
-Cols Bonette- Couillole - Cayolle : un beau triplé en solo et en vélo à partir de Barcelonnette
Par philkikou - 09-08-2013 16:22:25 - 13 commentaires
-Barcelonnette
pour une balade dans les vallées
de l'Ubaye, Tinée et Var
Si vous voulez aller « droit au but » ou ne pas y aller « par quatre chemins »***, voici une version courte de ce billet.
***Cette métaphore date du milieu du XVIIe siècle.
L'idée qu'elle véhicule est très simple : il n'y a qu'un seul chemin pour aller efficacement d'un endroit à un autre[2] ; en essayer d'autres ne serait que pure perte de temps.
Par extension, il faut faire de même lorsqu'on agit : aller droit au but (au risque d'écraser tout sur son passage ou de manquer cruellement de tact) !
[1] Comme disait Pierre Dac, « le chemin le plus court d'un point à autre est la ligne droite, à condition que les deux points soient bien en face l'un de l'autre. »
[2] La seule exception, c'est quand on veut aller à Rome, puisque, comme chacun sait, tous les chemins y mènent.
http://www.kikourou.net/entrainement/ficheseance.php?id=217111
Date |
2/8/2013 |
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Distance |
193 kms |
Lieu |
Barcelonnette |
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Dénivelé |
4700 m D+ / 4700 m D- |
Sport |
Cyclisme |
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Durée |
11h20'00'' |
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Moyenne |
17.02 km/h. |
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-Circuit sur Openrunner N°2778093 ( manque boucle Col cime de la Bonnette ) -mangé 1 brioche + 1 Bombe calorique, 4 coups de fouet, 2 barres pâte d'amande -bu 1 grand café, 2 coca |
*Pente moyenne: 6.6 % *Distance: 24 km
*Altitude départ: 1213 m *Altitude top: 2802 m *Dénivelée: 1589 m
*Longue montée par paliers avec de beaux panoramas.
Agréable à faire à la fraîche comme 1° col de la journée
-Parti à 6h. de Barcelonnette (1135m.) -Jausiers (1215m.) en 25' / 8kms
-Col de la Cîme de la Bonotte (2802m.) en 3h.env. / 32kms (2h25 et 24kms à partir de Jausiers)
-Descente sur St Sauveur sur Tinée (504m.) à 11h.10 (5h.10' / 86 kms et 30' de pause café et miam)
*Pente moyenne: 7.3 % *Distance: 16.02 km
*Altitude départ: 510 m *Altitude top: 1678 m *Dénivelée: 1168 m
-Saint Sauveur sur Tinée 11h30 - Col de la Couillole 13h.45 env. (1h45' env.)
*Belle petite route, départ chaud l'après-midi.
*Magnifique village de Roubion, accroché à la montagne
*Descente par Péone (village qui vaut le détour)
*Pente moyenne: 6.3 % *Distance: 20.5 km (à partir de St Martin)
*Altitude départ: 1035 m *Altitude top: 2326 m *Dénivelée: 1291 m
-Guillaumes (800m.) : 130kms. / 7h.33'30'' (+1h.45' de pause) à 15h.17
-Entraunes (1260m.) : 147,5kms. / 8h.37' (+1h.45' de pause) à 16h.29
-Col de la Cayolle (2326m.) : 162,5kms. / 10h.23'30'' (+2h.20' de pause) à 18h.45'
*Vallée du Var jusqu 'à Entraunes (1260m.), véritable montée à partir de ce village.
*Plan d'eau d'Estenc, Cascade d'Aiglière
*Belle fin de montée en lacets
*Descente goudron moyen
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Et voilà ci-dessous la version loooooooongue !!!
(essayé de nommer quelques sommets sur les photos.. si vous trouvez quelques erreurs, merci de me le signaler, vous gagnerez une ascension d'un des Cols au choix, à pied ou à vélo ;-))
En rentrant de vacances familiales en étant co-pilote, je me suis mis à scruter la carte routière de France pour chercher.. et trouver une sortie vélo avec des cols où je n'ai pas encore mis les pieds,.. et les roues... Carte pas très détaillée, mais suffisamment pour qu'apparaisse le Col de la Bonotte avec ses 2802m. Une boucle me semblait possible sur cette carte.
De retour à la maison j'ai approfondi mes recherches sur Openrunner : la boucle envisagée à la grosse a pour mensurations plus de 190 kms et 4700 de D+ !!! J'avais vite repéré le Col de la Cayolle pour le retour dans la vallée de l'Ubaye, mais j'avais omis le Col de la Couillole, avec ses 16 kms de montée et 1100m. de D+ (qui a dit qu'il y avait une "couillole" dans le potage!!!).
Refroidi par ces résultats, je partis sur un plan « B » comme Barcelonnette qui consistait à se mettre 3 cols sous la dent (de mes pignons) (Bonette, Vars et Cayolle) mais en restant dans la Vallée de l'Ubaye. Car c'est bien ce qui m'a refroidi dans mes 1° recherches, c'est que une fois que j'aurai basculé dans les vallées de la Tinée, puis du Var, je n'aurai pas le choix que d'avaler les 190km et les 4700m. de D+ pour revenir à la case départ.
Fort de ces 2 possibilités je décide.. de ne rien décider pour les parcours, si ce n'est de réserver une chambre pour 2 nuits au Chalet-Hotel Les Blancs à Pra-Loup (7kms de Barcelonnette) pour le 1° et 2 Août (par le site Booking dont je vous reparlerai à la fin de ce billet...) , date à laquelle la météo annonce « Grand Bleu » dans cette région. La « taquetique » serait de partir dés potron-minet*** ou potron-jacquet*** si vous aimez (y' a pas non plus de chat, ni d'écureuil dans le potage.. ), et de choisir 1 des 2 circuits une fois avalé le 1° Col, celui de la Bonette.
*** Le minet ici présent est bien un chat. Mais que peut bien vouloir dire potron ? Et quel lien peut-il bien y avoir avec une heure très matinale ?
Pour les amateur d'argot, potron n'est pas une déformation de 'pochtron' : les pochtron-minets qui se saoûleraient au cocktail gin-tequila-Floc de Gascogne et qui auraient besoin de s'inscrire aux Alcooliques Anonymes sont très rares.
A l'origine, dès le XVIIe siècle, cette expression se disait "Dès potron-jacquet", le' jacquet' étant l'écureuil, petite bestiole sympathique ayant la particularité de commencer à s'activer très tôt le matin.
Quant au mot potron, il est une déformation de 'poistron' qui vient du latin 'posterio' qui veut dire 'postérieur' ou 'derrière'.
En clair, l'expression originale veut dire "Dès que l'écureuil sort de son sommeil et daigne montrer son popotin". Donc très tôt le matin (sauf pour les écureuils ayant fait la nouba la veille).
Mais le genre humain urbanophile perdant progressivement ses repères forestiers, le petit écureuil a finalement été remplacé par le chat, animal beaucoup plus présent dans les villes et également très matinal.
( Source : http://www.expressio.fr/expressions/des-potron-minet.php )
*Coup d'oeil et clin d'oeil à Chamrousse tout là-haut
*Le Grand-Serre au-dessus du lac de Laffrey
*L'Obiou et le Lac de Laffrey
*L'Obiou
*Vue inhabituelle pour moi du Gd Veymont face Est, avec en bonus le Mont-Aiguille.
*Massif des Ecrins
*Le Champsaur avec le Mourre Froid
*Mille feuilles de couleurs
*St Vincent les forts et mont de l'Ubaye
*Séolane des Besses, L'Ailette et Petite Soléane
*Eglise de Méolans
*Chapeau de Gendarme (2682m.) et Pain de Sucre
*Bienvenue à Barcelonnette avant de traverser l'Ubaye
*silhouette grise
*Aiguille de Chambeyron
*Chalet-hotel les Blancs : arrivé à 18h.45' au pied des pistes vertes de Pra-Loup
Allez, en route pour une belle journée, montez sur le porte-bagage grâce à ce reportage photos.
Mais avant je vous propose une petite présentation de ce col :
La route est classée route impériale le 18 août 1860 par l'empereur Napoléon III.
Sur les deux versants subsistent les ruines de différents ensembles militaires appartenant à la ligne Maginot des Alpes, qui témoignent des tensions passées entre la France et l'Italie. Le camp des Fourches a ainsi été occupé jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.
Il existe une controverse sur le fait que la route de la Bonette soit, comme il est indiqué au pied du col, la plus haute d'Europe. Le col de la Bonette culmine à 2 715 m, il existe donc trois cols routiers alpins dont les altitudes sont supérieures à celui-ci : les cols de l'Iseran (2 764 m), du Stelvio (2 757 m) et Agnel (2 744 m). En revanche, depuis le col, une route permet de faire le tour de la cime de la Bonette (2 860 m). Cette route est appelée (improprement car ce n'est pas un col) col de la Cime de la Bonette et son point culminant atteint 2 802 m., ce qui en fait la route goudronnée la plus haute de France.
Ce n'est cependant pas le point le plus élevé accessible en voiture dans les Alpes. La plus haute route goudronnée est le portail sud du tunnel de la Ötztaler Gletscherstraße (2 829 m), en Autriche, dans la région de Sölden. Cette route est plus large que celle de la Bonette, mais aussi plus raide. Elle est à péage, ouverte à la circulation publique et conduit à deux centres de ski d'été, avec restaurants, grands parkings et centres commerciaux. La piste menant à l'observatoire astronomique situé au sommet du pic de Châteaurenard dans le Queyras atteint 2 990 m reste accessible à des voitures de tourisme (mais elle n'est pas goudronnée). De nombreux endroits situés dans des stations de ski permettent également à des véhicules tout-terrain d'atteindre des altitudes élevées. Par exemple, il est possible d'atteindre un point proche du Grand Col (2 935 m) au-dessus de la station des Arcs 2000 en véhicule tout-terrain. En Italie, la route du col Sommeiller, situé à la frontière franco-italienne au-dessus de Bardonèche, atteint les 3 000 m7. Le col du Jandri, 3 151 m, est également accessible aux véhicules tout-terrain à partir des Deux Alpes.
La route la plus haute d'Europe hors Caucase est celle menant de la station de ski de Pradollano vers le sommet du Pico Veleta (3 398 m) dans la Sierra Nevada, non loin de la ville de Grenade dans le sud de l'Espagne8, mais elle n'est pas ouverte aux automobiles. Les plus hautes routes praticables recensées sont le col de Suge (Suge La, à l'ouest de Lhasa) 5 430 m et le col de Semo (Semo La) 5 565 m entre Raka et Coqen au Tibet.
Le 22 juillet 2008, le Tour de France passe pour la quatrième fois de son histoire au col de la cime de la Bonette, lors de la 16e étape entre Cuneo et Jausiers. C'est le Sud-AfricainJohn-Lee Augustyn qui est passé en tête au sommet, avant de connaître une impressionnante chute dans la descente et de laisser la victoire à Cyril Dessel. Il a en effet dû attendre la voiture de son directeur sportif, n'ayant pas pu récupérer son vélo. L'EspagnolFederico Bahamontes est passé en tête en 1962 et en 1964, le BritanniqueRobert Millar pour l'édition de 1993. Le cycliste écossais détient d'ailleurs le record de l'ascension par Jausiers avec une ascension effectuée en 1 h 05. Il s'agit du record d'altitude pour le Tour de France et il a été classé en 1re catégorie lors des deux premiers passages, puis hors catégorie depuis 1993.
Par le versant nord depuis Jausiers, l’ascension est longue de 23,8 km à 6,7 % si on continue sur la cime de la Bonette. Le premier kilomètre est sans difficulté mais c’est après une première série d’épingles à une moyenne proche de 6,5 % que l’on atteint le hameau de Lans plus haut. Plus loin, la pente s’accentue avec une deuxième série de lacets et des moyennes proches de 8 %. Peu après, on atteint le chalet de Halte 2000. Comme son nom l’indique, on franchit très bientôt la barre des 2 000 mètres d’altitude. À ce niveau, on rentre dans une large partie composée de pâturages. Le kilomètre qui suit affiche une moyenne de 8,7 % avec des virages en épingle. On parvient alors à un court replat à 5,1 % avant que la route ne se redresse aussitôt par une quatrième série de courts et pentus virages en épingles dont un raidard à 12 % pour parvenir au petit lac des Essaupres à 2 305 mètres d’altitude, après 16 km de montée. Arrivé ici, on bénéficie à nouveau d’un court replat dont il faut profiter pour souffler car les deux kilomètres suivants affichent 9,4 puis 7,9 % avec des « coups de cul » et de nouvelles épingles pour parvenir à l’ancienne caserne militaire de Restefond. Quelques hectomètres plus loin, on aperçoit la cime de la Bonette et les ultimes kilomètres de l’ascension. Les pâturages laissent place à la caillasse et d’anciens blockhaus au bord de la route. Il est possible à ce niveau de rejoindre le col de la Moutière (2 454 m). Les deux kilomètres précédant le col de la Bonette (2 715 m) sont plus faciles, proches de 3,5 % mais la plupart des cyclistes continuent jusqu’à la cime et ses 2 802 m. Le dernier kilomètre pour y arriver est nettement plus difficile. Bref, ce versant alterne les petits raidards difficiles et des portions plus faciles.
Le versant sud, depuis Saint-Étienne-de-Tinée, grimpe sur une distance d'environ 26 km. La partie entre Bousiéyas et le camp des Fourches est composée d’une large série de lacets. Les derniers hectomètres présentent une pente à plus de 12 %.
La descente est particulièrement technique en raison des nombreux virages en épingle.
=>Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Col_de_la_Bonette
*5h40 ombre chinoise.. ou plutôt alpine.
Levé à 5h., p'tit déj. dans la chambre avec thermos café, ce qui me permet de rejoindre Barcelonnette en voiture et de donner mon 1° coup de pédale à 6h. du mat. pour une belle journée de découverte. 25' d'échauffement jusqu'à Jausiers par la route qui donne accès aux cols de Vars, Larche et l'Italie toute proche .
*Jausiers, son église et son clocheton avec horloge après 8kms et 25' de vélo
*Col de la Bonette, c'est à droite, même si ce n'est pas (plus) la plus haute route d'Europe ;-)
(plan d'eau pas pour moi, je ne prépare pas l'Embrunman)
*Lever du soleil sur La Grande Séolane ou Séolane des Agneliers
*Lever Soleil vers le Grand Bérard (3046m.) au-dessus de Barcelonnette
*Très bien ces bornes kilométriques avec toutes ces indications : Ca fait 2 kms que j'ai attaqué cette ascension, encore 21 kms avant le sommet (dans ma tête je « fais le match » avec le score kms faits / kms à faire : 2 / 21 à cette borne, 6,5% pour le km. à venir et encore 1500m. de D+.
*Grande et Petite Soléane avec Pra-Loup à peine ensoleillé
*Lacets et 1° verrou/cascade passé...
*...et puis prairies
*Vert, blanc, gris au Bec de l'Aigle...
*Moutons : attention et 12-11 au match des kms et passé les 2000m. d'altitude. Plus que 800m. de D+
*passé 2° vague de lacets
*Cascade a 1850m
*belles couleurs matinales
*troupeau de moutons
*Haut de la cascade et rocher verrou...
*...et nouvelle plaine
*cascade verte
*nouveaux lacets avec bons %
*Première marmotte du jour...
*...1° oiseau...
*...et Premiers rayons de soleil à 8h11', après 1h.58' de pédalage.
*Lac des Essaupres 2322m et Sommet de Caire Brun avec l'ombre du cycliste photographe
*Lac des Essaupres et Mourre Haut
*Lac Miroir : un classique , mais toujours beau !
*Joubarbe et fleurs jaunes : à 8-9 km/h., j'ai le temps de les photographier ;-)
*Belle montée, ça coule de source
*Lac des Essaupres et tete de Séguret a plus de 3000m.
*Caserne de Restefond, le Chevalier...montagne de l'Alpe
La caserne de Restefond est constituée de 4 bâtiments défensifs construits de 1901 à 1906 et de 7 bâtiments logistiques construits de 1912 à 1913. L’occupation militaire du site remonte à la fin du 19 ème.
*Plein d'étoiles dans les yeux et les montagnes
*Cor de chasse, emblême des régiments ayant occupé ces lieux
*Cime de la Bonette 2860m.
*Marmotte, gardienne de la Bonette
*Vallon de Restefond
*Panorama Vallon Restefond Cime Bonnette Caire Brun Mont Pelat Cimet
*Les fleurs arrivent à pousser dans ces conditions difficiles
*Vestige de blockhaus
*Dernier raidar à 10-13% apès le Col de la Bonnette.. avec le petit plateau
*Stèle inaugurale du Col de la Cime de la Bonette
*Allez la Jurassienne, en plein raidar côté Sud
=> Côté sensation, cette ascension longue et belle s'est bien passé en mode 39x24 ou 27 et pédale douce sans me mettre dans le rouge. Tous les voyants sont au VERT, je décide donc de poursuivre sur la Vallée de la Tinée, c'est à dire le circuit qui m'emballe le plus !
*La vallée de la Tinée, c'est tout droit! Au loin on aperçoit les lacets qui descendent à Bousiéyas
*Vue panoramique
*Mont Pelat, Cimet,....
*Mont-Viso à l'horizon...?
*Crête et Pointe de Chaufrède
C'est parti pour une descente de plus de 50kms !!! Au début véritable descente d'un col (6,85% pour ce tronçon) , puis à partir de St Etienne de Tinée (57kms / 1150m. d'altitude) c'est une route de vallée en faux-plat descendant qui m'emmène à St Sauveur sur Tinée (86kms/510m. d'altitude, soit 2,2% pour ce tronçon) au pied de la prochaine difficulté, le Col de la Couillole.
=> Moteur ! En route pour queques photos :
*petite plante grasse en fleurs, au milieu des pierres à 2800m.
*Linaire des Alpes
*Cime de la Bonette versant Sud et la source de la Tinée
***Et ci-dessous un dialogue avec une marmotte aux aguets :
-Eh ! Je sens du danger dans les parages !!!
-Mais oui, mais oui ca sent le prédateur à plein nez !!!
-C'est plutot par là !
-Alerte droit devant regarde là-bas !
-Tu ne vois pas dans ce pierrier ?
-Là ! Un renard qui essaie de se mettre un marmotton au menu de son petit déj... ALERTE !!!
-Ouf ! C'est bon, il se sauve.. mais méfiance !
*En bas des lacets Bousiéyas avec les Crêtes de la Blanche et la Tête de Vinaigre.
*Le Camp des Fourches à l'abandon
*Tiens le clairon de tout à l'heure (28° Bataillon des Chasseurs Alpins)
*Bousiéyas
*Cascade de Vens au niveau de 2 lacets, avec des Lacs du même nom dans la montagne.
*St Etienne sur Tinée, marcher dans le village et petite montée après le village
*Vallée de la Tinée avec des pistes cyclables accessibles
*Isola, le village
*Le Clocher Saint Pierre, magnifique clocher alpestre carré unique vestige de l'ancienne église St Pierre, abandonnée au XVI ème siècle, gardien du parc des loisirs, il vous souhaite la bienvenue à l'entrée du village.
*St Sauveur et pause café à 2kms Nice à 61kms
*Un autre moyen de découvrir la région : le GR5 et la rando
*Vue de St Sauveur au début de la montée
*Pente moyenne: 7.3 % *Distance: 16.02 km
*Altitude départ: 510 m *Altitude top: 1678 m *Dénivelée: 1168 m
*Saint Sauveur sur Tinée 11h30 - Col de la Couillole 13h.45 env. (1h45' env.)
-Content d'en avoir fini avec cette descente sans fin au cours de laquelle j'ai croisé un groupe « CCK » qui était évidemment le Cyclo Club de Kingersheim. J'ai trouvé sur leur site leur périple « NICE-MULHOUSE » avec 1150 kms et 24.000m. De D+
( http://www.i-services.com/membres/forum/messages.php?page=0&uid=15020&sid=5744&idsujet=1504256&pgi=0 )
Avant ce plat de résistance qu'est le Col de la Couillole une petite collation (brioche sucrée et gateau miel/pignon "LA Bombe Calorique"(info de Brague Spirit) + grand café à 2,80€ !!!.. la Côte d'Azur n'est pas loin !!)
Le plein d'eau, et « en avant Guingamp » pour monter ce Col, pas à la fraîche comme la Bonotte.
11h.30, c'est parti avec un camping-car qui a dû mal à croiser un véhicule descendant et un véhicule des pompiers qui monte à toute allure, ce qui n'est pas le cas pour moi ! J'adopte la méthode « pédale douce » avec le 39x27 et les 8-9km./h sous la chaleur.
Allez, accrochez-vous, c'est parti :
*Après quelques lacets le village perché de Roure où je ne passerai pas
*3kms de montée... encore 8km pour rejoindre Roubion...
*...qui se trouve tout là haut à 1250m.
*La vallée de la Vionène que je viens de parcourir
*Roubion se rapproche...
*..adossé à la colline, On y vient à pied (ou en vélo), On ne frappe pas, Ceux qui vivent là ont jeté la clé (je n'ai pas pris le temps d'aller vérifier !! c'est un certain Maxime qui m'a passé ces infos..)
*Une belle fresque sur ce cabanon
*Enfin le Col de Couillole, il a été dur à avaler après une montée chaude et ensoleillée (je me suis fait une micro-sieste de 5' dans l'herbe et bu un Coca à Beuil (non pas à l'oeil)
*Un volcan s'éveille au Sud...?
6/ Le crochet par PEONE m'impressionne !
*Après Beuil petite remontée pour rejoindre Valberg que je passe "sans coup férir"*** (ni pleurer d'ailleurs)
***Le verbe 'férir' date du Xe siècle mais il n'était presque plus utilisé au XVIIe. Aujourd'hui, on n'en trouve plus que deux traces à travers notre expression et l'adjectif 'féru'.
Il vient du latin 'ferire' qui voulait dire 'frapper', verbe qui a progressivement supplanté 'férir'.
À la fin du XIIe, par extension, il a aussi signifié "se faire aimer de" ce qui s'explique par le fait que celui qui se fait aimer "frappe l'autre au coeur".
Donc, sans coup férir voulait initialement dire "sans frapper de coup", qu'il faut comprendre comme "sans combattre" dans le contexte guerrier fréquent de l'époque.
Comme, aujourd'hui, on ne combat plus pour un oui pour un non, et que gagner un combat n'était tout de même pas des plus faciles (l'adversaire avait tendance à résister, le bougre !), le sens s'est transformé pour prendre celui d'aujourd'hui.
Je pensais à l'origine descendre à Guillaumes par la D28, mais en regardant la carte d'un peu plus près la route passant par Péone me semblait encore mieux.. et guère plus longue, et donc l'occasion de belles découvertes...
*Montagne de l'Estrop et de l'Alp
*Péone et ses aiguilles
*Chapelle des pénitents blancs bien décorée
*Visite virtuelle du village..je visiterai la partie basse du village...
*Tour supérieure
*Place Thomas Guérin où il à l'air de faire bon vivre
*.. et de prendre son temps...solaire !
*Montée d'escaliers couverte
*Montée vers l'église
*..il fait bon vivre et bon de prendre des nouvelles fraîches sur son balcon
*Vallée de la Tuébi
*dégradé de couleurs côté roches
*Aiguilles et chateau de Guillaumes coté pile...
(avec une aiguille avec un "tunnel/chas")
7/ Du fond de la Vallée du Var, de lacets en lacets, le col de la Cayolle, ca s'mérite !
*Pente moyenne: 6.3 % *Distance: 20.5 km (à partir de St Martin)
*Altitude départ: 1035 m *Altitude top: 2326 m *Dénivelée: 1291 m
-Guillaumes (800m.) : 130kms. / 7h.33'30'' (+1h.45' de pause) à 15h.17
-Entraunes (1260m.) : 147,5kms. / 8h.37' (+1h.45' de pause) à 16h.29
-Col de la Cayolle (2326m.) : 162,5kms. / 10h.23'30'' (+2h.20' de pause) à 18h.45'
Avant de me lancer dans ma 3° ascension du jour je m'accorde une pause ravito sur un muret à l'ombre.. du château de Guillaumes. 1 gel, consulter la carte pour voir que je part pour 33kms d'ascension.. Bon, au début c'est une route de vallée, avec plus des faux-plats qui alternent avec de courtes descentes.
Pour le moral, y'a rien de mieux que de se couper ça en tranches !!! 1° tranche de 12 kms jusqu'à Saint Martin d'Entraunes (1020m. d'altitude, soit 1,8% de moyenne). Une route part à gauche dans ce village direction le Col des Champs et Colmars... Peut-être à découvrir une prochaine fois avec le Col d'Allos.
La prochaine tranche de Cayolle ne fait que 6 kms jusqu'à Entraunes, mais je commence à monter dans les tours, ou plutôt dans les pourcentages (1260 m. d'altitude, soit 4 % de moyenne)
La dernière tranche, c'est du lourd !! Tant en kilomètres (15) qu'en dénivelée (1066m. Soit 7,1%). Et je rentre dans le vif du sujet dés la sortie du village. Heureusement la beauté des paysages est à la hauteur de la difficulté. De tunnels en ponts, de cascade en plan d'eau, de fil en aiguille, de lacets enlassés, de bornes en borgne (non il me faut bien mes 2 yeux pour en prendre plein la vue), je grimpe juqu'à Estenc (1750m. d'altitude). Hameau que je n'avais pas repéré sur la carte, mais dans lequel je fais un arrêt boisson à un bar-hotel-restaurant (boisson dont je ne citerai pas le nom, car pas dans mes sponsors, mais ca commence par Coca et ça se finit par Cola).
Je monte piano sur mon vélo, en passant à côté d'un plan d'eau, de la source du Var, et rentrant dans une forêt de mélèzes. Les lacets des derniers kilomètres me permettent d'avoir une belle vue sur la vallée du Var que je viens de parcourir sur le tapis de bitume qui parcoure cette belle vallée.
Fidèle à mon 39x27 j'aperçois enfin le Col de la Cayolle dans les 2 derniers hectomètres.
Ouf !! Content de l'avoir fait !!! Une photo avec ma monture devant la borne du col et 5' d'arrêt pour souffler et savourer ce moment « plaisir ».
Côté chiffre : Col de la Cayolle (2326m.) : 162,5kms. / 10h.23'30'' (+2h.20' de pause) à 18h.45', soit 2h.50' pauses comprises pour faire les 33kms entre Guillaumes et le Col.
Allez, après ma prose, place aux photos :
*...et côté face (ensoleillée) côté Guillaumes pour le château
*Montagne de l'Alp
*Une fontaine Moet à Villeneuve d'Entraunes : Champagne pour tout le monde !!!
*et qu'est ce que je vous sers ?? 2 chevaux s'il vous plait !!
*Tunnel de Bramus : impression que la paroi va tomber sur la route
*Bec de Vallière 1840m
*Sommet de Chateau vieux 2635m à coté de Roche Grande 2752m
*Entraunes
*Pause pour fairer le plein d'eau et d'énergie avant d'attaquer de bons pourcentages, et aussi rafraichir les mollets avec de l'eau du cru...
*Ca grimpe fort, mais qu'est ce que c'est beau !!!
*Cascade de l'Aiglière : ruisseau qui descend des Tours du Lac et de l'autre côté de ces montagnes
*Le bas de la chute et le sentier qui passe au pied de cette belle cascade
*Forme particulière pour les Aiguilles de Pelens 2523m
*Tête de Gorgias 2621m et Plan d'eau d'Estenc à côté de la Source du Var
*Aiguilles de Pelens (2523 m), le Cairas (2681 m), le Sommet de la Fréma (2747 m) et le Plan d'eau d'Estenc
*Cherchez la joubarbe...???
*trouvé !!!
*Quelle belle vallée cette Vallée du Var !
*En regardant d'assez près on peut voir les lacets et deviner où se trouve le Col de la Cayolle
*Plus que.. ou encore 3 kms et 225m de D+
*Au second plan Pointe Côte de l'Ane 2916m
*YES!!! Arrivé au bout de ce 3° cols de la journée LA CAYOLLE. Entre Nice et Barcelonnette je vais prendre direction Barcelonnette
Arrivé à 19h52' soit 1h.07' (y compris quelques arrêts photos) à partir du Col de la Cayolle
Revêment pas terrible pour la descente sur ce versant, les plus gros % sont à partir de Bayasse.
Et après cette longue journée (et récit), plus de bla bla, place aux photos :
*Pré des Fabres
*Bayasse et le Ventebrun à 2872m
*Fours Saint Laurent
*Plis et replis du mille feuilles minéral
*Le Pain de Sucre 2560m
*Gorges du Bachelard avec un pêcheur du soir
*Uvernet Fours
Et voilà de retour à la case départ à 19h52'. Juste le temps de remonter à Pra-Loup (en voiture, faut pas abuser des bonnes choses ;-) ) de prendre une douche express et pouvoir prendre un repas au Chalet Hotel (dernier service 20h.30)
Bilan de la journée TOTALEMENT POSITIF, comme le dénivelée, hormis le fait que je pensais avoir l'occasion de rouler de concert avec d'autres cyclistes, ce qui n'a jamais été le cas.
Sinon pas déçu des cols escaladés, que j'ai trouvé surtout durs par leur longueur, par les paysages, mêmes si les kms au fond des vallées de la Tinée et du Var ne sont pas les plus intéressants côté paysage.
Et enfin content d'avoir encore les cannes (même si ce n'est pas un festival côté moyenne horaire) pour faire cette boucle, car j'avais une doute lors des préparatifs, d'où le plan « B » dans les cartons.
Samedi noir côté route. Pour varier les paysages et éviter les bouchons pris l'itinéraire Gap – Veynes – Lus la Croix Haute – Grenoble : hormis quelques minutes d'attente à Lus la Croix Haute avec l'accident et au péage de l'autoroute, pas de problème.. ce n'était pas le cas dans le sens des départs !!
Allez, pour finir en beauté, et avoir quelques idées de sortie hors Ardèche, un petit coup d'oeil sur les montagnes croisées au retour :
*Le Grand Bérard et l'église de Pra Loup
*Col d'Allos : une découverte à faire avec le Col des champs et La Rando des 3 Cols annoncée pour le 4 Aout
*On a l'impression que le rocher est en train de tomber sur l'église de.. ??? (pas trouvé de quel village dans la vallée de l Ubaye)
*Lac de Serre-Ponçon
*Roches sculptées par l'érosion en dessous du « Lac Majeur »
*Zoom sur l'effet miroir
*Contreforts du Plateau de Bure
*Chapelle Ste Philomène et massif de Bure en arrière-plan
*La Rochette sur la route du Col de La Croix Haute
*Accident de la route : quand les vacances virent au drame en une fraction de seconde
*Table d orientation : plus facile pour découvrir et coller un nom à toutes ces montagnes
*Le Chatel 1937m et La Muzelle 3465m
*Le Grand Ferrand 2758m
*Viaduc de Casseyre
*L'imposant et majestueux Mont-Aiguille
*La facade Est du Vercors très verticale et minérale
*La Chartreuse de belle rando trail ou cyclo là bas aussi (Néron, Charmant Som, Grand Som et Dent de Crolles... à confirmer)
*La prise de La Bastille : pas pour aujourd'hui
Dernière chose sur le site de réservation Booking que j'ai pas mal utilisé ces derniers temps, et entre autre pour réserver mes 2 nuits au Chalet-Hotel Les Blancs : le propriétaire de cet hotel, tout en reconnaissant le côté très pratique pour les clients, me disait qu'au début c'était bien pour eux, mais qu'au fur et à mesure ce site augmentait de plus en plus ses tarifs (15% de commission pour lui, et ca peut aller jusqu'à 20-25% dans des grandes villes!).
Vu le succès de ces sites de réservation les hôteliers se trouvent presque obligés de passer par ces centrales qui sont en position de force et dictent leurs conditions..
Ci-dessous une partie du message de l'hotelier et le lien d'un site parlant de ce sujet
- Nature du séjour « promo »: 2nuits Chambre & petit déjeuner 1 pers. 62.10 € 124.20 €
En réservant directement sur notre site web vous profiter de tarifs privilégiés, de choix de chambres et de conditions d’annulation plus souples tout au long de l’année et vous nous évitez une commission de
15 % sur le montant total de votre séjour. Ces commissions partent directement à l’étranger sans créer aucune ressource en France.
Elles enrichissent de grosses sociétés et appauvrissent les petits hôteliers…
http://www.etourisme.info/booking-com-nest-pas-votre-ami/
Concernant l'hotel, je l'ai trouvé bien, et ce que j'ai apprécié c'est le plateau petit déj. que j'ai récupéré la veille de ma journée vélo avec un thermos de café, ce qui m'a permis de partir très tôt (5h40 de l'hotel et 6h. à vélo de Barcelonnette)
La Tracassine Voultaine 2013 : Le grand circuit, c'était possible …. avec une semaine de décalage
Par philkikou - 30-06-2013 19:39:52 - 5 commentaires
*Autres titres envisagés :
2/ Un magnifique parcours « Est-Ouest », idéal par vent du Nord
3/ .. par les chemins de traverses ardéchois
circuit sur Openrunner N° 2559687
http://www.openrunner.com/
entrainement sur Kikourou :
http://www.kikourou.net/entrainement/ficheseance.php?id=212694
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
question subsidiaire posée aux organisateurs :
la Tracassine..?? d'où vient ce nom???
réponse : en fin de récit ! !
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Le 25 Mai j'avais coché mon calendrier pour participer à la Tracassine du club de LaVoulte ( http://www.cyclolavoulte07.fr/ ). Le circuit de 165 kms me plaisait bien car pas mal de routes encore « en terre inconnue » pour moi, et une bonne sortie préparation pour l'Ardéchoise du 15 Juin.
Mais voilà, ce début d'année 2013, le temps a du mal à se mettre au beau , l'hiver fait de la résistance !!! J'ai roulé que 2 fois en cuissards courts cette année... La Tracassine n'échappe pas aux mauvais temps avec du froid et de la neige prévue sur la montagne Ardéchoise vers Lachamp-Raphaël Mézilhac. Ces prévisions me font changer mes plans et rouler le vendredi avec une météo meilleure... ou moins pire.
Annonay- St Jeure- Deyras - Colombier le Vieux- St Grix- Boucieu le Roi- Col des Croix- Bernard- Col de St Genest -St Barthélémy- Montchiroux- (Col Montreynaud)- Lamastre- Nozières- COL du Buisson- Pailharès- COL Marchand - St Fé - COL Juvenet - Satillieu par PhilKiKou |
|||||
Date |
24/5/2013 |
Type de séance |
Continu |
Distance |
138.4 kms |
Lieu |
Davézieux |
Difficulté |
Moyenne |
Dénivelé |
2600 m D+ / - D- |
Sport |
Cyclisme |
Intensité |
Inconnue |
Durée |
06h29'16'' |
|
Phase du plan |
Inconnue |
FC Moy/Max |
-/- |
|
|
Moyenne |
21.33 km/h |
|||
Commentaire publique |
|||||
-circuit sous Openrunner N° 2531018 |
Mais ce circuit de la Tracassine je le garde dans un coin de ma tête, et une semaine après une fenêtre météo s'est ouverte.. grâce au vent du Nord, qui, de par l'orientation Est-Ouest de ce circuit ne devrait pas être gênant.
*Dimanche 2 Juin, après 1h15 de voiture, à 7h30 je me gare sur la place de l'Office du Tourismes à l'ombre du château et à 2 pas du pont sur le Rhône.
*Je pars pour 2 kms de plat vent dans le dos en croisant un vol de péniche.
*Puis tout à droite aux 5 ponts et début de montée direction St Cierge la Serre et l'Eglise de Laval
*S'il y a l'ombre d'un cycliste, il n'y a pas l'ombre d'un doute : je suis bien sur le circuit de la Tracassine !!! En route pour une bonne journée ensoleillée !!!
*Les belles courbes du plateau de Rampon
*P...urée quelle sont agréables ces belles petites routes ardéchoises !
*A St Cierge sous Serre « les gourmands disent... » qu'une bonne journée est en vue... j'allume un cierge.. sous la Serre;-)
*Route en pente douce jusqu'au Col du Tribe
*L'ancienne église au-dessus de St Cierge et la Serre Cougnol
*Ca plane pour une douzaine de rapaces ???
*Ca a l'air d'être des Vautours en quête du p'tit déj.
*Belle vue sur la vallée de l'Eyrieux
*Oiseau de fer et oiseau de plume.... heureusement pas à la même altitude...
*Le 1° col de la journée : LE COL DU TRIBE A 540m. ( parti à 95m.)
*descente en pente douce jusqu'au Chambon de Bavas avant de rejoindre la route Privas- Les Ollières. Pour moi direction Privas pour rejoindre le COL DU MOULIN A VENT (Altitude 592m.)
*Peut-être le Roc de Gourdon à l'horizon (1061m.)
*Violet et Jaune : un avant-goût de l'Ardéchoise
*Le prieuré de Creyseilles
*Roche volcanique et Serre de Pied de bœuf (925m.)
*COL N°3 : Col des Croix de Creyseilles (759m.)
*Une orobanche
Descente sur La Pervenche sans avoir réussi à prendre en photo le village d'Ajoux sur les hauteurs (faudra que j'aille un d'ses 4 découvrir ce village, comme le village d'Intres un peu plus loin)
*Passant, à force de passer à La Pervenche, tu y pourrais bien demeurer !!!
(belle fresque sur les toilettes publiques)
*** Pour plus d'infos des organisateurs de la rando sur l'intérieur des Toilettes, allez à la fin de récit..
*Rejoint la route de la Vallée de l'Auzène et attaque du Col de la Fayolle
(merci l' « Ardéchoise La Chataigne » pour les indications)
*L'Auzène à La Baraque et une route qui mène à St Etienne de Serres
*mais pour moi c'est direction Col de la Fayolle avec St Julien en Gua en vue
*Pas mal d'affiches pour les journées du « Glaneur d'images » à La Pervenche (village ( ou hameau) bien animé tout à l'heure)
*10h.20 à l'ombre du clocher de St Julien en Gua,
*Il ne fait pas un temps de chien aujourd'hui (il fait meilleur que lors de mon passage le 20 Avril*** (pluie à St Julien, neige au Col de la Fayolle)
*** http://www.kikourou.net/entrainement/ficheseance.php?id=209439
, et on ne peut pas dire non plus qu'il n'y ait pas un chat, car croisé quelques personnes au commerce du village.
*La place des moutons à l'ombre du Col et de l'Ardéchoise
*Après quelques lacets St Julien vu d'en-haut
*encore queques pentes raides avant d'arriver au Col, au pied de la Serre de la Truche (996m.)
*La Serre de la Truche qui domine un beau vallon arboré
*La même Serre vu du Col de la Fayolle ( 2h.50' et 50 bornes !! un train de sénateur... )
*A cette croisée des chemins nouvelle découverte en direction de St Joseph des Bancs, Genestelle et Antraigues
*Nouvelle route en Jaune et Vert surplombé de Bleu
*St Joseph des Bancs .. où je n'aurai pas l'honneur de m'asseoir.
*Avant de plonger sur Antraigues un petit tour à Genestelle et son Col.
*Vue plongeante sur Antraigues. Aizac et La Tour (1062m.) sur l'autre versant
*Arrivé aux portes d'Antraigues
*Des traces du passage de l'Ultr'Ardèche d'il y a 15 jours.
*Une cascade qui a de la gueule : La cascade de l'Espissard, dans un écrin de verdure et de basalte
*Antraigues aime et défend son école.. en bas à droite un balisage de l'Ultr'Ardèche
Après 3h30 de vélo et 67kms j'hésite à faire une pause café.. que je reporte au village d'Aizac...
*.. pas très long 3,4kms mais bien pentu (9% maxi et 6,5% de moyenne)
*A l'ombre des chataigniers je rattrape une cycliste, lanterne rouge d'un groupe de 4-5 cyclistes
*Belle reconnaissance du circuit de l'Ardéchoise que je ferai dans 2 semaines...
Quelle déco dans 15 jours ?? (village toujours bien animé et plein d'originalité!!)
*Aizac, son col … mais pas son bistrot.. je retenterai ma chance à Labastide..
*Juvinas (je suppose), son Col et La Tour en arrière-plan
*Après une route assez plate voilà Labastide.. et son bistrot ??
et bien non !! Il n'y a plus qu'à faire tirer jusqu'à Lachamp-Raphaël ;-(
*Début de montée au Col de Moucheyres..
*.. et au hameau de Freyssenet.. un mirage ??? Mais non, c'est bien un bistrot de pays ! Et je ne suis pas au bout de mes surprises...
Lou Tarare : « A ma gauche : Epicerie – Produits de l'Ardèche, A ma droite : Tabac et Café musical... mais comme une huitre, la perle est à l'intérieur... suivez le guide.
*Vu de la table où je me suis installé : voyage dans le temps avec l'ami Georges comme guide
*Les peintures du tenancier
*Les produits Ardéchois... dont une assiette de l'Ardéchoise 2011
=> pour en savoir plus sur ce Bistrot qui vaut le détour :
http://www.youtube.com/watch?v=GoTR8mPEMEg
http://www.geo.fr/voyages/voyages-geo/france-ardeche-authentique/lou-tarare-bistrot-de-pays
Un grand café, un gateau.. un bel accueil, …
*et me voilà prêt à affronter la longue montée (16kms) jusqu'à Lachamp-Raphaël par la vallée de la BEZORGUES !
*Burzet 7kms : ce sera le programme dans 15 jours.. sous le soleil exactement ??
*beau rocher surplombant la route
*En bas à gauche : 2 visages en tête à tête et en haut à droite : un lion, un indien.. (à vous de choisir) scrutant l'horizon et cette belle vallée sauvage !!!
*Route en balcon avec un résineux accroché à nul part , des terrasses, des bois et le Sommet de la Sapède
*MAGNIFIQUE Beauté minérale !
*Belle cascade bien alimentée par les pluies du début d'année
*360° panoramique
*Je me jette à l'eau ???
*Freyssenet entre végétal et minéral
*Changement de décor (non pas de Vercors) avec la ferme de Barthe servie sur un plateau de verdure !!!
*pour les éoliennes le vent du Nord leur fait tourner la tête... mais pas trop gênant sur ce parcours
*Violette ..et coeur jaune
*Ronc Ranier ??
*Plateau avant Lachamp-Raphael
*Le Truc, qui n'est pas en plume.. (1401m.)
*Ca baigne pour les fleurs d'eau cette année
*Le Suc de Montivernoux et ses 3 croix à l'approche de Lachamp-Raphaël
*Fleurs jaunes qui éclatent comme une fusée d'un feu d'artifice !
*Classique mais dans un beau cadre : fleurs de pissenlit
*Lachamp-Raphael avec le Suc Sara et le Mézenc la tête dans les nuages
Après 5h30 de vélo, 95kms.. et l'arrêt à Lou Tarare je ne ferai pas d'arrêt cette fois-ci dans le plus haut village ardéchois et je tourne à droite direction le Col de Mézilhac.
*Que la montagne... est quoi au fait ?? Un indice avec Antraigues et Jean, qui a fait connaître ce village.
*La trilogie des Sucs et Monts Ardéchois : Gerbiers – Sara – Mézenc, mensurations des intéressés : 1551 / 1521 / 1753m.
*Le rocher de Raphaël (1307m.)
*Après une descente arrivé au Col de Mézilhac, à la croisée des chemins. Le jours de l'Ardéchoise je plongerai sur Antraigues et pas comme les dernières fois Lachamp et les Sucs
*mais là... je retrouve le balisage de la Tracassine
*et en plus c'est « Ouvert »
*Un cliché pour l'église de Mézilhac que je ne vois pas d'aussi près le jour de l'Ardéchoise
*et direction St Pierreville en prenant la clé des champs...
*par une route champêtre
*Avec un panorama magnifique sur le plateau de Don
*qui a un air Irlandais ou Ecossais
*Vue panoramique
*Et classique
*Au Col des Fourches pris une petite route direction St Genest Lachamp
*Les fougères se déroulent et s'étirent
*Quel pied ces petites routes désertes, aérées et aériennes
*Le temps de rentrer dans le village de St Genest... que j'en suis déjà sorti
*pour arriver au Col de la Faye (ici la route par laquelle arrive l'Ardéchoise)
*A partir du col plongé dans la vallée de la Glueyre et Albon d'Ardèche...
*...en suivant le parcours de la Chataigne de l'Ardéchoise qui ne remonte pas à Mézilhac,...
*.. mais prends une petite route dans les chataigniers pour rejoindre St Pierreville
*A l'ombre d'un chataignier, parti de cache cache entre un ane et un cheval
*La vallée de la Glueyre en Jaune et Vert...
*avec des terrasses fauchées
belle touche de jaune des genêts à balais*** sur les rochers
***-- Description ----------------------------------------------------------------------------------------------
Arbrisseau à rameaux verts de 1 à 4 m.
Feuilles inférieures à 3 folioles, les supérieures simples.
Grandes fleurs jaunes de 2 cm, très nombreuses. Ce sont "les papillons d'or" de Chateaubriand dans les Mémoires d'Outre-Tombe.
Gousse atteignant 4 cm, velue sur les bords devenant noire à maturité.
-- Cycle -----------------------------------------------------------------------------------------------------
Plante vivace qui peut vivre 12 ans.
Floraison de mai à juin.
-- Habitat ---------------------------------------------------------------------------------------------------
Plante très commune jusqu'à 800 m sur sols siliceux dans les terrains incultes, les zones déboisées parfois en compagnie de la bruyère. Rare dans le midi
-- Médecine -----------------------------------------------------------------------------------------------
L'infusion de la fleur a une action diurétique très puissante. Des travaux modernes montrent qu'il triple l'élimination rénale.Elle a aussi une action tonique du coeur.
Antivenin : les recherches ont eu pour point de départ l'observation des bergers d'Auvergne qui avaient remarqué que les moutons ayant brouté des genêts résistaient aux morsures de vipère. La sparteine, extraite du genêt, rend inoffensif le venin de vipère et de cobra.
Toxicité : Toxique à forte dose.
Le nom évoque l'usage qu'on en faisait autrefois (scopa en latin = balai) Les Plantagenêt tirent leur nom de la présence d'un rameau de Genêt sur leurs armoiries (planta genista)
-- Culinaire -----------------------------------------------------------------------------------------------
Les bourgeons confits dans du vinaigre et du sel aiguisent l'appétit, on les appelle câpres allemands. Les fleurs décorent et relèvent les salades. http://www.fleurs-des-champs.com/fiche_cytisus_scoparius.html
* Arrivé à St Pierreville par le haut du village et l'école publique
*L'église … et une petite balise de l'Ultr'Ardèche
C'est bien de traverser de superbes paysages, MAIS C'EST BIEN AUSSI D'APPRECIER DE TRAVERSER DES ZONES RURALES QUI VIVENT, comme l'exemple de St Pierreville et d'ARDELAINE, grâce à quelques passionnés motivés qui ont replongé dans l'histoire pour faire renaitre de ses cendres toute la filière de l'exploitation de la laine !!!
*Et cerise sur l'agneau il ya a aussi musée, café, boutique, restaurant.. ca pourrait faire l'occasion d'une visite familiale.
*Les batiments rénovés
http://www.youtube.com/watch?v=H8eeQejopeM
Nous sommes à St Pierreville, petit village ardéchois, situé à 500m d’altitude, entre la montagne ardéchoise et la vallée du Rhône. Notre région appelée « Les Boutières » est formée de nombreuses vallées qui s’articulent autour de la rivière de l’Eyrieux. Ses paysages de pentes ont été façonnés par l’homme en milliers de terrasses car longtemps ce pays a vécu en autarcie. Le châtaignier y domine aux côtés de l’élevage de moutons et de la production de petits fruits.
Extrait du site Ardelaine.. et pour en savoir +++ : http://www.ardelaine.fr/lieu.html
Bienvenue au Pays de la Laine !
Nous tondons, cardons, filons, tricotons la laine locale pour en faire des vêtements, matelas, couettes, oreillers... Nos procédés de fabrication sont respectueux de l´environnement.
Notre entreprise est une coopérative de développement local qui s’inscrit dans une économie solidaire.
Vous saurez tout sur la laine, ses qualités inégalées et son histoire au fil des visites et des ateliers. Vous pourrez faire une pause découverte dans notre café-librairie et déguster les saveurs locales dans le restaurant "La cerise sur l´agneau".
On y trouvait autrefois de nombreuses fermes et des multitudes de moulins à farine profitant du moindre ruisseau pour actionner leurs roues hydrauliques. Depuis le XVème siècle notre site était un moulin qui procurait farines et huile de noix aux habitants du village. En 1846, le meunier a construit un nouveau bâtiment pour abriter une filature de laines attenante à son moulin. Il installera une deuxième roue à augets pour faire tourner les machines. Pendant un siècle, les habitants du territoire apportaient là leur grain à moudre et leur laine à filer.
Après la guerre de 40 la vie a changé ; le développement de l’industrie et des fibres synthétiques a eu raison de cette petite filature locale. Son activité s’est arrêtée dans les années 60. Lorsque les fondateurs d’Ardelaine l’ont découverte en 1975, le toit venait de s’effondrer mais les machines étaient encore là.
Depuis 30 ans, la filature de Puausson (nom du quartier) a repris vie : les locaux ont été rénovés et de nouveaux bâtiments ont été construits pour abriter les ateliers et le musée d’Ardelaine. Récement, en 2010, un café-librairie et un restaurant ont été construits pour améliorer l'accueil sur le site. La filature de laines a retrouvé sa pertinence dans un monde où l’on se préoccupe à nouveau de valoriser les ressources locales, maintenir les savoir-faire peu générateurs de déchets et peu consommateurs d’énergie et où vivre et travailler à la campagne permettent une qualité de vie appréciable.
*Un dernier regard sur St Pierreville et la vallée de la Glueyre
3-4kms de montée pour arriver au Col de Tauzuc, et bye bye l'Ardéchoise qui file vers St Etienne de Serres et la vallée de l'Auzène et St Julien en Gua
*Ca donne envie de faire une pause et d'y passer une semaine...
*La route suit en pente douce la vallée de l'Orsanne avec la route qui à un endroit passe sous elle même.. pas fréquent !
*..et arrive à St Sauveur de Montagut dans la vallée de l'Eyrieux
-Après 7h22' de vélo et 140kms j'attaque la dernière ligne droite …
*et pas la partie la plus intéressante... sauf cette belle allée de platanes ,
*Et la traversée de l'Eyrieux
Je pensais que ces 25 derniers kms ne seraient qu'en descente, mais il restait encore quelques côtes … et même des gendarmes avec des jumelles radar.. heureusement j'avais levé pied et je roulais à moins de 50 kms/h.;-))
*Dommage que le projet de piste cyclable utilisant l'ancienne voie ferrée a du mal à voir le jour (info du club de La Voulte par @), car en semaine cette route doit être très dangereuse avec le passage des camions.
*Dernier km sans flamme rouge, mais avec le vent dans le dos voilà le château*** et l'église de La Voulte
***Dominée par son château, la vieille ville épouse le rocher par les calades et les ruelles empierrées. Neuf cents ans nous contemplent, neuf cents ans d’histoire imprégnée, gravée sur le rocher. La demeure des Ventadour, reste là, belle et fière dans ses ruines de pierres. Gardienne de la cité, sa noble prestance est chère aux cœurs des Voultains. Son histoire s’est construite autour des familles De Clérieu et de Fay, des Bermond D’Anduze, des Levis de Ventadour.
Source et pour plus d'infos : http://www.lavoulte.com/chateau.html
*Une surprise m'attend à l'arrivée : une manifestation musicale et cycliste devant l' Office de Tourisme
*Arrivé au rythme brésilien
*J'ai pu découvrir et photographier tout sorte de monture, du vélo éliptique (comment ca marche??)
*au monocycle avec 2 petites roulettes
*en passant avec ces nouveaux engins électriques que l'on voit de plus en plus.
*un tandem à 4 roues et des vélos « classiques »
*Le petit chien n'a pas l'air d'accord pour partir en balade avec son maitre perché sur ce drôle d'engin …
*vélo couché version tricycle
*Tandem moitié classique, moitié couché
*Equilibre instable sur ce monocycle
Et voilà, j'espère que vous aurez apprécié ce billet, reportage sur cette belle randonnée...
et que ca vous donne envie de sillonner ces belles petites routes ardéchoises,
d'inscrire la Tracassine à votre programme 2014! (il paraît que les ravitaillements valent le détour!!!)
Et maintenant place à l'Ardéchoise à retrouver lors d'un prochain récit sur Kikourou !!
La Tracassine - 165kms par PhilKiKou |
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Date |
2/6/2013 |
Type de séance |
Continu |
Distance |
164.8 kms |
Lieu |
La Voulte |
Difficulté |
Moyenne |
Dénivelé |
2828 m D+ / 2828 m D- |
Sport |
Cyclisme |
Intensité |
Inconnue |
Durée |
08h14'00'' |
|
Phase du plan |
Inconnue |
FC Moy/Max |
-/- |
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Moyenne |
20.01 km/h |
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Commentaire publique |
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*Fait une semaine après la randonnée organisée par le club de La Voulte (mauvais temps, neige à Lachamp Raphael) |
Et comme promis en début de récit la réponse tant attendu et très intéressante des organisateurs de cette randonnée :
l'origine du nom : depuis 1974, le club organise une randonnée vers le Mont Gerbier de Joncs : à cette époque, ceux qui roulaient déjà s'en souviennent, les randonnées cyclos rivalisaient de difficultés: c'était la grande époque des Flèches, Diagonales et autres rallyes où les kms s'emplilaient sans retenue.
Donc les premières randonnées de La Voulte vers le Gerbier comptaient pas loin de 300km en ratissant tous les cols et tous les coups de culs du coin : et il y en a! le but était de "crever" les cyclos pour que très peu arrivent au bout : idiot mais c'était ça à l'époque....
le nom de baptême illustre bien cette pseudo-philosophie : tracassin : un inquiet qui cause des tracas....
depuis, la raison et le plaisir de rouler l'ont emportés sur le stakhanovisme du siecle dernier, le nom est resté, le plaisir de recevoir et de rouler a avantageusement remplacé l’élimination programmée des cyclos!
*** Et en bonus quelques infos sur les pays traversés:
les mairies de St julien du Gua et de St Pierreville se battent pour la vie de leur village et nous essayons d'y participer en organisant nos principaux ravitos dans ces villages en liaison avec les élus, avec des produits locaux approvisionnés sur place quand ils ne sont pas cuisinés par les conseillers municipaux ( les confitures de St Julien...)
Nous nous battons aussi pour une Ardèche et une rando propre avec minimisation et tri des déchets , rien sur les routes.
A noter : la déco des toilettes de La Pervenche ( St Julien du Gua) est l'oeuvre bénévole d'un artiste local réputé : il faut entrer dans les toilettes: un tableau de Bruegel l'ancien est sur le mur, la porte des WC est peinte avec une magnifique pervenche, le miroir du lave-mains est décoré, on se croirait dans une maison: espérons que le vandalisme l'épargnera!
Si les toilettes sont fermées ( hors saison) il faut appeler la mairie de St Julien pour la clé : c'est l’Ardèche!
Pour le retour en vallée de l'Eyrieux, il y a effectivement des portions roulables entre St Sauveur et St Laurent, ce sont les voies d'accès avec la départementale qui posent problème , mais on est sur le coup.
Je n'attends pas grand chose du Conseil Général : à part proclamer que l'Ardèche est la terre du vélo et faire le beau sur les 500 premiers mètres de l'Ardéchoise, nos élus s'en foutent un peu de nos problèmes de sécurité.
*Acte 3 : « Ardèche du Sud au Nord version Montagne Ardéchoise... et ensoleillée !!!»
Par philkikou - 09-05-2013 17:47:55 - 10 commentaires
« Ardèche du Nord au Sud ..et Inversement,
puis Gard pour un p'tit tour au Mont Bouquet »
en 3 Actes.
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*Acte 3 : « Ardèche du Sud au Nord version Montagne Ardéchoise»
217 kms en 10h10'30 » (+2h. pause photos et casse-croûte) et D+ 3216m.
Altitude mini : 107m. Maxi : 1318m. Parcours sur Openrunner N° 2427843
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Mercredi 24 Avril, 6h52, je mets le pied à l'étrier pour une belle chevauchée fantastique de plus de 200kms...
Le soleil n'est pas encore au rendez-vous et la température est encore un peu fraiche.. mais ca ne devrait pas durer.. Départ en cuissard court et équipé de gants et bandeau fins, coupe-vent pour ne pas se refroidir.. Route commune à l'aller jusqu'à St Jean de Maruéjols en passant par Rivières.
Puis direction St Sauveur de Cruzières encore dans la plaine où le soleil fait son apparition
*Soleil caché à l'ombre de ces 3 chevaux
*Lever de Soleil sur la croupe d'un cheval...
*Je suis tout auréolé d'un halo de soleil … (non mais "halo" quoi !!!)
*Frontière Gardo-Ardéchoise : rien à déclarer ! Circulez, y'a plein de choses à voir.
*Côté Ardèche un faisan matinal qui prend la clé des champs.
*Chapelle St Privas tout là-haut sur la montagne et à ses pieds un château.
*Bye bye le Mont-Bouquet et le Gard, en prenant de la hauteur apès St Sauveur de Cruzières et en suivant la montagne de la Serre qui culmine à 426m.
*Bessas est en vue, en ombre chinoise
*1° Col de la Journée et grâce à l'Ardéchoise et son parcours La Méridionale je peux avoir les mensurations du Col de la Serre : pas long (1,6kms) mais de bons % !!!
*Quelques lacets et me voici au Col de la Serre pour découvrir un nouveau paysage.
*Je laisse le parcours de l'Ardéchoise Méridionale aller à Beaulieu
Je prends la D104, route à grande circulation, pendant 2-3kms avant de filer sur une belle petite route qui suit le Chassezac jusqu'à Ruoms
*N'ayant pas eu le temps de faire un brin de toilettes ce matin, je prends mon ticket pour être le suivant..
*La petite route qui suit le Chassezac, idéale pour les vélos !
*Clocher et Maison avec une tour à St Alban sous Sampzon
*Sur le Pont enjambant la rivière de la Beaume :
-Au Sud la rivière peu de temps avant qu'elle rejoigne l'Ardèche, pas loin du Rocher de Sampzon (un bon raidar et presque 300m. de D+ pour aller à l'émetteur)
-au Nord l'entrée des Gorges surplombées par le village de Labeaume*** où je ne suis pas passé (hésité mais finalement passé par le défilé de Ruoms) , mais que j'ai pu en partie découvrir grâce à l'émission « DES RACINES ET DES AILES »***
( ***les jardins suspendues de ce village qui sont restaurés, la culture des chataignes, la culture des chataignes, … )
http://www.france3.fr/emissions/des-racines-et-des-ailes
***Au bord de la rivière la Beaume, ce village est entouré de falaises autrefois creusées de grottes troglodytiques. Ses maisons en galets se serrent le long d’étroites et sinueuses calades, de petits passages, qui constituent un véritable labyrinthe.
Perché sur son rocher, le château surplombe le village, tandis qu’en contrebas se découpent les vestiges du château vieux, du moulin et des jardins suspendus.
Les « jardins suspendus » du lieu dit Le Récatadou à Labeaume sont des terrasses aménagées dans les parties verticales d'un promontoire calcaire dominant, en rive gauche, les gorges de la rivière Beaume. Ces aménagements, à l'abandon depuis un demi-siècle, dépendaient d'une ferme du même nom. Plus d'infos sur www.pierreseche.com/jardins_suspendus (source : http://www.ot-pays-ruomsois.com/commune/labeaume.php )
Sur l'autre rive Ruoms d'où je vois arriver un peloton de véloce cyclistes qui filent sur Labeaume. Pour moi ce sera les défilés de Ruoms en suivant l'Ardèche puis la Ligne (ca va j'ai la pêche!)
A la « Bigournette » je m'arrête 5' pour admirer de curieux animaux :
*Dagobert le chat sur un pilier de portail
*Dagobert survolé par le Dragon de la Bigourne
*Mirtille monte la garde sur l'autre pilier
*Et voici maintenant le « BIGOURNIO », lézard préhistorisque vivant uniquement dans les « gras »*** de Labeaume. Race en voie de disparition.. Protégez-moi, merci.
***D'une façon générale le terme de Gras ou Grads est attribué aux plateaux calcaires au sud-est du Massif central.
Le nom de Gras ou Grads viendrait de Gradins, désignant la configuration du plateau par rapport aux Monts d'Ardèche.
*Et pour finir la chèvre de M.Bigourne avec un texte en patois « Labaume, mervelhos pais,... »
*Je n'avance pas vite avec beaucoup d'arrêts en peu de kms, mais il y a plein de choses à voir et photographier, comme l'entrée des défilés de Ruoms
*Ca fait penser au Vercors voisin...
*Défilés, l'Ardèche et Rocher de Sampzon
*Y'a pas que moi qui trouve ces Gorges accueillantes : 2 corneilles perchées
*.. et un milan noir qui plane à côté des falaises
*J'avance quand même : Montréal, sur les hauteurs de Largentière est en vue avec les montagnes en arrière-plan : le 2° col de la journée (La Croix de Millet) est là-haut !
*Porte ouverte à Largentière !
A voir le blason de la ville à droite la porte ***
***Les armes de Largentière se blasonnent ainsi :
D'azur au château d'argent flanqué de deux échauguettes couvertes et sommé d'une tour crénelée, girouettée du même, le tout maçonné et ajouré de sable
*Dans le Sud, pas mal de tour-horloge comme celle-ci
*Le château en pleine restauration au-dessus de la rivière la Ligne
*Un jeune sous le pont qui pêche à la ligne et dans la Ligne.
A 10h. après 62 kms en 2h32' relativement plat, je me permets une pause-café avant d'attaquer la montée du Col de la Croix-Millet
( 8,5kms / 5,6% moyen, maxi 8,1%, et 469m. de D+)
Largentière mériterait certainement une visite.. à défaut, voilà quelques infos***
***Initialement nommée Segualeriæ (Ségualières) jusqu'au XVIIIe siècle, la cité doit son nom actuel à des mines de plomb argentifère que les comtes de Toulouse et les évêques de Viviers exploitèrent du Xe siècle au XVe siècle.
Ancienne propriété des évêques de Viviers, barons de Largentière, elle garde de ce passé un patrimoine architectural remarquable : la cité médiévale, le château (XVe siècle), l'église gothique Notre-Dame-des-Pommiers du XIIIe siècle ; sur la chaire en pierre est gravée une inscription en occitan datée de 1490 : « hieu Pierre Guarnier de Colens ay donat aquesta chadiera al convent ».Largentière fut une petite ville industrielle au XIXe siècle. Aujourd'hui elle est surtout (en dehors de la saison estivale, très touristique) un centre administratif (administrations départementales et préfectorales) grâce à sa fonction de sous-préfecture de l'Ardèche. Elle avait un tribunal qui est aujourd'hui fermé.
Dans le contexte de la fin de la guerre d’Algérie, en 1962, de nombreux harkis et leur famille, originaires de la région de Nemours (en Algérie), sont rapatriés par la demi-brigade de fusiliers marins, qui aidera à leur installation sur le territoire de la commune. C'est ainsi que sera créée la cité de « Neuilly-Nemours », ainsi qu'un hameau de forestage2.
Jusqu'en 1982, la ville était desservie par la voie ferrée (PLM puis SNCF) venant de Saint-Sernin. L'ancienne gare a été démolie ; le site de la gare est maintenant occupé par la gendarmerie et la caserne des pompiers. (Wikipédia)
Après quelques kms de faux-plat je laisse la route de Valgorge et prends la route du Col à Luth (ce n'est pas la Luth final pour une fois). A part le village de Rocher au début et de Prunet au milieu de l'ascension, cette petite route est déserte …
*croisé des chenilles processionaires***
***Au printemps, la colonie, conduite généralement par une femelle, quitte le nid, toujours en procession pour gagner au sol un endroit bien ensoleillé et s'enfouir dans un trou où chacune des chenilles va tisser son cocon pour démarrer son processus de transformation en chrysalide.
Au bout de plusieurs mois, voire plusieurs années, les chrysalides sont transformées en papillon qui sortent de terre. Le cycle peut alors reprendre par accouplement de la femelle et du mâle qui meurt un ou deux jours après, alors que la femelle s'envole vers une branche pour pondre jusqu'à 220 œufs avant de mourir aussi. Les petites chenilles émergent 30 à 45 jours après la ponte. (Wikipédia )
*et des pompiers allant combattre le feu (écobuage non maitrisé??) à côté du Col.
*Ca y est, arrivé au Col !!!
*Avec une belle vue sur le Tanargue (Mont Aigu 1316m. Au 1° plan) et la Serre de la Croix de Bauzon au second plan (La Tour des Poignets 1538m.)
La fumée de l'incendie est rabattu sur le versant Nord et et un bois de résineux par un léger vent du sud.. faut espérer que les pompiers arrivent à maitriser cet incendie avant que le feu atteigne ces arbres...
Longue descente sur Jaujac que l' « Ardéchoise-Tanargue » emprunte à la montée.
*11h15, voilà l'église de Jaujac dans la Vallée du Lignon. Je laisse derrière moi la Souche et le Col de la Croix de Bauzon, et je suis la rivière dans le sens du courant...
*La Serre de la Croix de Bauzon au niveau de Jaujac (Pic de Ladenne et Rocher de Courcoussat)
*Avant de retrouver la rivière Ardèche, un panneau « STOP » m'informe qu'il y a une coulées de lave...
*Coulée basaltique de Jaujac ***
***Dévalant les contreforts du Tanargue (altitude 1300 mètres), le Lignon, rivière parfois torrentielle, longe le village de La Souche (altitude 600 mètres) puis traverse le bourg de Jaujac (altitude 420 mètres). En aval de Jaujac, ses eaux claires glissent au pied de coulées basaltiques parmi les plus belles d'Europe : la lave d'un volcan s'est cristallisée en orgues basaltiques formant l'actuelle falaise sous le village. (source : http://www.notrebellefrance.com/sites_naturels_ardeche )
*A hauteur des orgues un sentier part... ca donne envie de troquer le vélo de route contre des chaussures de rando ou un VTT
*Le château de Ventadour en pleine restauration***
***LE CHÂTEAU FORT DE VENTADOURSitué au confluent de l'Ardèche et de la Fontaulière, le château-fort de Ventadour, en partie restauré, dresse sa silhouette imposante, avec ses tours carrées, au sommet d'une crête rocheuse. Cet édifice fut le témoin d'âpres luttes depuis sa construction, au XIIe siècle, jusqu'à son abandon et le début de sa démolition au XVIIIe siècle. Source : http://chateau.ventadour.free.fr/acceuil.htm
*Chapelle de Chirols sur les hauteurs de la vallée de la Fontaulière
*Après avoir laissé la rivière Fontaulière et Montpezat nouvelle rivière que je suis avec la Bourges qui m'a emmené à Burzet, pui à la cascade du Ray-Pic et Lachamp-Raphaël.
*Le 15 Juin je devrais prendre à gauche le Col de la Barricaude (13,2kms de montée à 5,4%) ,
*Mais aujourd'hui à Burzet le menu c'est :
1/ Pause-casse croûte et coca
2/ puis direction Pereyres et Lachamp-Raphaël.
*A gauche l'église de Burzet au clocher typique
*Encore une tour-horloge*** : C'est midi, il est l' « hor , monseignor ! ».. de casser la croute avant une bonne Côte de l'Ardèche !!
***Cette horloge, construite sur l'emplacement de l'ancien château médiéval, date de 1906.
On raconte que suite à la séparation des Églises et de l’Etat en 1905, un riche burzétin, ne voulant plus lire l’heure républicaine sur le clocher de l’église se fit construire cette horloge.
Source : http://www.parc-monts-ardeche.fr/decouvrir-les-monts-d-ardeche/decouvrez-les-patrimoines-et-savoir-faire/tresors-architecturaux-et-culturels/tour-de-l-horloge-108.html
*Arrêt à la boulangerie (j'échange mon vélo contre ce vélo de « courses » ? ), puis arrêt au bar-restaurant en face..
Arrivé à Burzet à 12h. Après 4h.35 de vélo (+35' d'arrêt) et 99 kms (21,6km/h)
*Y'a pas le feu les pompiers (ca c'est déjà fait au Col de la Croix-Millet, mais à Burzet c'est « au fou les pompiers !! »)
*C'est parti pour 17 kms de montée à 4,8% de moyenne pour un D+ de 819m. (maxi 8.2%)
*Vallée de la Bourges déserte et sauvage avant Péreyres
*Traversée de la rivière, 2 lacets et me voilà à Péreyres
*Ruisseau du Pas de Fer ….
*...avant d'apercevoir la cascade du Ray-Pic et de traverser à nouveau la rivière.
*3 lacets plus haut, à 1000m. d'altitude une vue plongeante sur Péreyres
*Cascade du ray-Pic : quelques explications en croquis...
*et en texte !!!
*Et maintenant en photos !
*Au-dessus de la cascade écobuage ? Brulis ?.. pour fertiliser les champs ?
*Fleurs au bord de la route qui défient l'hiver qui a du mal à partir...
PS: la fleur au bord de la route, c'est un pétasite blanc :-)
(merci Free .... )
*Idem pour les jonquilles dans les prés
*La ferme de Bel-lieu et le Suc de Montivernoux
*Après 1h22 de montée (17kms à 12,4km/h), Lachamp-Raphaël est à portée de roues, avec les restes de neige de samedi dernier (10cm. d'après le restaurateur qui m'a servi un café)
Autre info glané lors de cette pause-café : il commande le pain à la boulangerie de ... Saint-Pierreville distant de 23 kms !
*Allez les crocus, courage, l'hiver va bien finir par partir !!!
*L'église de Lachamp-Raphaël*** que je ne verrai pas cette année partant sur le parcours "Ardéchoise". (117kms en 5h57' (19,66km/h.)). Côté jambes, ca va ! En état de boucler le retour jusqu'au Nord Ardèche (encore 100 kms!!)
***Le village de Lachamp-Raphaël (Superficie: 1409 ha ; Altitude: 1329 m; Population (en 2009) : 87 habitants)est situé en Haute Cévenne Ardéchoise Nord, c'est la plus haute commune d'Ardèche (1329 m), elle se trouve au niveau de la ligne de partage des eaux Atlantique-Méditerranée. Il fait partie du canton d'Antraigues-sur-Volane et voisin des communes de Saint-Martial et de Laviolle. La plus grande ville à proximité de Lachamp-Raphaël est la ville d'Aubenas située au Sud-Est de la commune à 23 km. Les rivières la Bourges et l'Arnaudès traversent Lachamp-Raphaël. La commune marque la fin de l'Auvergne et le début des Cévennes. Le Gerbier des Joncs est à 8 km. Les habitants de Lachamp-Raphaël s'appellent les Chamiers et les Chamières.
Un peu d'histoire :
*Lachamp, devrait s'orthographier Lacham qui signifie lande, plateau rocailleux. *Rocher Raphaël, ancien emplacement du village de Lachamp-Raphaël. Ancienne seigneurie des Cayres. Le château de Raphaël a appartenu aux moines de l'Abbaye de Saint-Chaffre-du-Monastier. Au XIIe siècle apparaît pour la première fois dans la documentation écrite tne transaction entre les Chartreux de Bonnefoy et les cisterciens d'Aiguebelle, avant de passer dans le patrimoine des comtes de Valentinois au XIIIe. Les vestiges du château de Raphaël occupent le sommet d'un suc volcanique à 1307 mètres d'altitude : le Rocher de Raphaël. Autrefois la commune s'appelait Saint Julien Lachamp. (source : http://www.medarus.org/Ardeche/07commun/07comTex/lachampraphael.htm#top-page )
Histoire de varier les parcours, je prends la route de St Andéol de Fourchades et du Col de Joux pour rejoindre St Martial et la vallée de l'Eysse
*Après quelques kms de descente une vue sur les hauteurs de Lachamp-Raphaël, le Suc de Montivernoux (et le rocher de Raphaël?)
*La vue est inédite sur Borée et ses Roches,...
*Vue plongeante sur Saint-Martial et son lac,...
*De Gauche à droite : le Suc Sara, le Mézenc avec en dessous le Suc de Touron et le Gouleyou, les Roches de Borée et son village,...
*Et encore plus à gauche le Gerbier des Joncs et à nouveau le Suc Sara,....
*Belle balade et belle vue !!!
*Passage à Saint Andéol de Fourchades
*Et arrivée au Col de Joux, où une route file sur Dornas (à faire à l'occasion!)
*Une vue sur la montée de Mézilhac et le célèbre virage lacet souvent vu en photos à l'Ardéchoise
*Après 1 km de montée imprévue, j'arrive au lac de Saint Martial avant de plonger, non pas dans le lac, mais dans la vallée de l'Eysse direction Arcens et St Martin de Valamas
*On le voit pas très longtemps de la route mais le Rocher Soutron en impose !! (une chapelle du même nom existe tout là-haut)
*Vue furtive et en roulant de l'église d'Arcens
Après ce long faux-plat descendant de 13,5kms j'arrive à St Martin de Valamas (6h55' de vélo et 145 kms au compteur et 2280 de D+).
La montée classique par la route principale ne m'emballe pas : très longue, et que j'emprunterai à nouveau le 15 Juin lors de l'Ardéchoise . J'ai encore les jambes pour me faire un « extra » et un clin d'oeil à l'Ardéchois qui aura lieu Samedi 27 Avril, dans 3 jours (Hélas pour eux, les conditions météo ne furent pas les mêmes avec un retour de l'hiver et de la pluie).
Je décide donc de prendre pour la 1° fois la route qui monte au Château de Rochebonne et à St Jean Roure. De bons % sur cette petite route, mais agréable et la vue sur la Vallée de l'Eyrieux et le château de Rochebonne*** valaient le détour !!
*** Château de Rochebonne, en ruines. Fondé au XIe, par la famille des Châteauneuf, détruit par les huguenots en 1595 puis par la foudre en 1760.
Le château de Rochebonne existait bien avant l'an 1.000. Le Seigneur de Rochebonne s'appelait Guillaume de Châteauneuf. Il se battit vaillament aux Croisades et fut fait prisonnier à la bataille de Mansourah. C'est probablement au début du XI e siècle que fut construite une maison forte sur l'emplacement du presbytère actuel. Le Seigneur de Rochebonne était alors gouverneur du Puy-en-Velay et de sanglantes batailles eurent pour cadre les alentours du château. La forteresse fut pillée pendant les guerres de religion. C'est l'abandon et le temps qui en vinrent à bout même si ses ruines en imposent encore. L'accès est possible par une route étroite et dangereuse.
- Une des plus anciennes colonies de Saint-Chaffre. Ancienne seigneurie détenue par les Brion puis par les Châteauneuf de Rochebonne.
- Au XVIIe s., Louise de Châteauneuf se retira au château après avoir longtemps fréquenté la cour de Louis XIV.
Pendant la Révolution, le château fut pillé et incendié.
( source http://www.medarus.org/Ardeche/07commun/07comTex/saitmartindevalamas.htm )
*Peu après le château la pente s'adoucit à l'approche du plateau et du village de St Jean Roure (1000m.)
*Passage proche des éoliennes de la Citadelle : les « Ardéchois » y passeront à l'aller et au retour.
*Saint Agrève et le Mont-Chiniac se profile à l'horizon.
A 17h. à St Agrève pause casse-croûte et grand café après 8h15' de vélo (10h. Pauses comprises), 164 kms et 2850m. de D+.
Ca va me permettre de refaire le plein d'énergie pour avaler les 50kms qui me séparent de la « ligne d'arrivée » et plus trop de D+.
Entrevu une cycliste qui avait fait aussi une pause-café, mais elle part plus rapidement et direction St Martin de Valamas. Pour moi c'est cap sur Devesset, St Bonnet et descente en suivant la Vallée de la Cance. Petite montée jusqu'au Col de Clavières, puis arrivé à la bifurcation « Ardéchoise » à droite et pour moi parcours final Ardèche du Sud au Nord à gauche.
*Un reste de neige qui aura j'espère fondu le 15 Juin pour l'Ardéchoise le 15 Juin.
*Le Lac de Devesset et le Mézenc.
*Après Devesset je navigue entre 1100 et 1200m. d'altitude sur une belle route vallonnée pour arriver à Saint André en Vivarais (lieu de colonie quand j'étais gamin)
*A bientôt en Ardèche pour un p'tit tour de courte durée en Haute-Loire et à Saint-Bonnet le Froid
Je passe dans ce village après 9h05 de vélo pour 185kms … Plus que 30 kms en grande partie en descente...
*Lors de la descente passage à Saint Julien Vocance où l'Ardéchoise prend la clé des champs....
*...venant du Monestier*** tout là-haut (voir parcours sur Openrunner N° 2357033) en empruntant une petite route
*** Superficie: 741 ha ; Altitude: 800 m. Population (en 2009) : 54 habitants
Le village est situé dans la Montagne ardéchoise Nord, à proximité du Haut Vivarais, au-dessus de la vallée de la Cance, il fait partie du canton Annonay-Sud et voisin des communes de Villevocance et de Vanosc. La plus grande ville à proximité de Monestier est la ville d'Annonay située au Nord-Est de la commune à 12 km. Il est l'un des plus petis villages d'Ardèche
Un peu d'histoire: Village d'origine monastique.
- Au XIVe possession des Monestiers, seigneurs de Peyraud et Thorrenc, puis des Saint-Priest-Monestier-Apinac.
- La commune portait le toponyme révolutionnaire de "Monestier en Vocance"
Architecture:
- Le chateau du XVI ème siècle qui fut brûlé en 1575 par les troupes protestantes de Charles de Barjac, est aujourd’hui transformé en gîtes ruraux et en mairie.
- Tour de l'ancien château.
- Église Saint Roch du XIIIe-XIVe siècle, a connu d’importants pèlerinages durant les siècles précédents.
- Croix ancienne du cimetière.
Curiosités: - Panorama depuis la table d'orientation au Mont du Grand-Felletin (1387 mètres), point culminant de la Montagne Ardéchoise Nord. (source : http://www.medarus.org )
*Vocance avec une pensée pour Laurence sportive, et entre autre cycliste, pleine d'énergie, vaincue par un cancer malgré sa combattivité et qui repose dans le cimetière de ce village.
Et voilà : Villevocance, Annonay... une dernière côte et à 19h10 :
Davézieux ici Davézieux... Terminus tout le monde descend... après 10h10'30'' de vélo, + 2 heures de pause,
217kms, 3216 de D+
Quelle superbe journée de vélo que j'ai pu revivre en faisant ce billet et que j'espère vous avez apprécié à votre tour !!! ;-))
Acte 2 : Un p'tit tour au Mont Bouquet fleuri vu du Guidon
Par philkikou - 05-05-2013 12:30:26 - 5 commentaires
« Ardèche du Nord au Sud ..et Inversement puis Gard pour un p'tit tour au Mont Bouquet »
en 3 Actes.
~~~ ~~~ ~~~ ~~~
*Acte 2 : « Un p'tit tour au Mont Bouquet fleuri vu du Guidon»
44,7 kms en 2h15 et D+ 772m.
Parcours sur Openrunner N° 2427384 (Philkikou)
Lundi 22/4 le temps se met (enfin) au beau : bon signe pour le voyage retour « Ardèche du Sud au Nord ». Et ce temps ensoleillé me donne envie d'aller faire un petit tour au Mont-Bouquet***, à moins de 10 kms du camping. Je repère un parcours en tenant compte du vent du Nord.
*Le Mont-Bouquet à deux pas, deux coups de pédales du camping.
***Le mont Bouquet est un vaste promontoire calcaire de la garrigue gardoise, situé entre Alès et Bagnols-sur-Cèze, dans la région Languedoc-Roussillon.
Il culmine à 629 mètres d'altitude au Guidon du Bouquet. Son sommet est couronné d'une chapelle abritant une Vierge ainsi que d'une grande antenne TDF haute de 60 mètres. Depuis le sommet, on peut observer un vaste panorama sur les Cévennes et le bassin alèsien au nord-ouest ; la vallée du Rhône et le mont Ventoux à l'est ; les Garrigues au sud. Le site est très apprécié des parapentistes qui s'élancent du haut de la falaise abrupte surplombant le versant oriental.
On trouve également une vigie utilisée par les sapeurs pompiers pour prévenir les risques d'incendie.
Le site est également apprécié des radioamateurs et PMRistes comme point haut pour établir des contacts radio (QSO). (Source Wikipédia)
2 kms d'échauffement au plat, même si c'est face au vent, il n'est pas trop fort.
*Au rond-point, avant de prendre direction Lussan une photo et une pensée pour ces 13 hommes, dont la plupart très jeunes, mort pour la Libération de la France.. (les cérémonies du 8 Mai 45 sont dans quelques jours)
J'enquille une montée qui passe sous les ruines du château d'Allègre***
Le château d'Allègre domine à 275 mètres d'altitude la moyenne vallée de la Cèze, et fait face aux Cévennes et au Bas-Vivarais. Les premières mentions retrouvées à ce jour, attestent de l'occupation du lieu en 1163.
Entre le XIIe siècle et le début du XVe siècle, le domaine regroupait les plus illustres familles de chevaliers de la région.
Le site, unique dans le département du Gard, s'étend sur un hectare et demi et conserve une tour maîtresse, plusieurs tours et maisons seigneuriales, une chapelle, une double enceinte et un village.
Malgré son état actuel en ruines, les demeures présentent divers éléments remarquables à observer : portes et fenêtres en plein cintre, placards, niches, escaliers, meurtrières, jour en archères, trous de hourd, et des latrines superposées intra-muros.
Allègre figure parmi les exemples de château dont la structure des coseigneuries reste sensiblement perceptible dans l'organisation du lieu.
Chaque année l'association du château d'Allègre organise une fête médiévale où les bénévoles font revivre pour quelques heures l'ambiance du moyen âge. Cette fête costumée se déroule en été, traditionnellement le 3ème samedi du mois de juillet.
=> source : http://www.ot-saintambroix.fr/pages/chateau_allegre.php
Arrivé sur ce plateau à 300m. d'altitude je bifurque et descends en direction du village de Bouquet avec en point de mire le Mont éponyme. (étymologie : -« epo » : breuvage se rapprochant de la potion magique, et « nyme » ville gardoise toute proche de ces lieux)
*Avant d'arriver au village je m'arrête devant une bien curieuse « Maison de retraite » pour Anciens Tracteurs Agricoles : « Les retraités de l'Agriculture après une remise en forme
*Je vois le Directeur de cette maison de retraite atypique, qui part sur un de ces pensionnaires tout pétéradant (il m'a dit qu'il n'avait pas le temps de parler...)
*De l'autre côté de la route une poésie sur les bœufs.. pas retrouver la trace sur internet.. vous connaissez ce poème ??
*Des résidents bien alignés avec un rouleau compresseur au fond
*une batteuse, camion de pompiers,... complètent cette collection d'un passionné
*Bouquet au pied du Mont.. ca va remonter !!!
*et effectivement ca remonte bien par une petite route très agréable
*Une pause photo pour ce bouquet d'iris jaunes et violets
*Après un peu de plat et en laissant la route qui descend sur Seynes j'attaque les % les plus importants
*Ca doit être entre 10 et 15% .. de la bonne côte du Gard !
*Pour arriver au Col du Bourricot (510m.)
*La même côte vue du Col du Bourricot
*Un dernier effort, le Guidon du Bouquet est à portée de main et de mollet
( un émetteur à droite (tout illuminé de rouge la nuit) et une tour de gué à gauche pour surveiller les feux de fôrêt)
*Je suis monté, à mon goût pas le plus beau versant (très dégagé), mais pas le plus dur qui doit être celui qui démarre à Brouzet (je suis descendu par là)
*Village de Brouzet les Alès : j'ai du pot d'avoir vu cette déco originale
*Clocher et Tour horloge ? Pigeonnier ? ..
Et pour finir, voici le Bouquet Final des fleurs (et autres végétaux) croisées sur mon vélo (mais aussi à pied à côté du camping )
*Orchis Pourpre et en bouton
*Fleur inconnue pour moi .. vous connaissez ?
*Fougères
*Ca butine...
*Les vignes virent au vert
*Chêne : les bourgeons poussent les feuilles de l'an dernier
*Orchis araignée ??? à 3 stades de floraison
*Iris jaunes et violets sur le plateau entre le village Bouquet et le Mont-Bouquet.
*Acte 1 : Gard à la pluie pour l'Ardèche du Nord au Sud
Par philkikou - 04-05-2013 18:48:23 - 3 commentaires
« Ardèche du Nord au Sud ..et Inversement puis Gard pour un p'tit tour au Mont Bouquet »
en 3 Actes.
Parcours sur Openrunner N° 2427298 (Philkikou)
*Acte 1 : Gard à la pluie pour l'Ardèche du Nord au Sud
belle coïncidence, il y a eu cette semaine l'émission "des racines et des ailes" sur cette région Nord-Est Gard et Sud Ardèche :
http://pluzz.francetv.fr/videos/des_racines_et_des_ailes.html
Je ne sais pas si c'est encore dispo en rediffusion sur internet mais en complément de mon trajet qui reste assez superficielle au fil des routes, permet d'en savoir plus sur le patrimoine te la vie des gens d'ici.
(199,25kms en 8h40 (+2h15 de pause))
Afin de joindre l'agréable à … l'agréable je profite de 4 jours en camping à Allègre-les-Fumades ( à une quinzaine de kms au Nord-Est d'Alès ) pour programmer un aller-retour à vélo. Sur openrunner j'ai programmé 2 circuits de 200 kms environ :
-1 pour l'Aller en moyenne altitude passant par la Montagne Ardéchoise ( Vallée de la Cance, Saint Bonnet, Saint Agrève, Saint-Martin de Valamas, Le Col de Joux pour rejoindre Lachamp-Raphael, Le Burzet en passant par la cascade du Ray-Pic, Largentière par le Col de la Croix-Millet puis Ruoms par les Gorges de Labeaume, Bessas par le Col de la Serre puis Saint Sauveur de Cruzières )
-1 pour le retour moins haut en altitude passant par Barjac,Vallon Pont d'Arc, la Vallée de l'Ibie, Villeneuve de Berg, St Laurent sous Coiron et le Col de L'Ecrinet puis de la Fayolle, St Julien du Gua, la Vallée de l'Auzène, St Sauveur de Montagut, St Michel de Chabrillanoux, Vernoux, Lamastre et la fin soit par Nozières ou Arlebosc suivant la forme et la météo..
Aller prévu le Samedi 20 Avril... et le dicton « en Avril ne te découvre pas d'un fil (ni de ton parapluie) » se vérifie avec les prévisions météos pluvieuses et froides.. I'm cycling in the rain or not ?? That is the question !!!
La pluie me donne envie de jeter l'éponge, mais le vent du Nord assez fort serait dans le dos.. et autre espoir, c'est que les prévisions météo passent au Vert et au Bleu pour le retour prévu mercredi !!!
Allez, c'est décidé, je me jette à l'eau ce samedi à 7h40, bien équipé pour essayer de rester au chaud et de ne pas prendre l'eau, mais j'inverse les parcours, car la chute des températures la neige est annoncée à partir de 800m. ...
Presque trop bien équipé car à St Jeure d'Ay, après 1 heure, 20 kms et une bonne côte, je m'arrête dans un abri-bus pour quitter ma Carline. A l'arrêt je m'aperçois que le vent du Nord est bien là et va m'aider à progresser sous la pluie.
Encore sur des routes d'entrainement habituelles et assez roulantes jusqu'à Lamastre que j'atteins en 2h07 et 53kms
*Après Arlebosc Empurany et les montagnes vers Nozières dans la grisaille
*Le Doux et le pont emprunté il y a peu (à droite du résineux)
*A l'entrée de Lamastre un écureuil (en bois) à des graines (cailloux) à grignoter (et à droite des petites crottes??)
*Il y a un peu d'activité à la gare avec la reprise de la circulation du Mastrou qui va reprendre cet été
*Un château en ruine sur les hauteurs de Lamastre, au début de la montée vers le Col de Montreynaud
Je fais une pause café à Lamastre, bien trempé mais pas frigorifié avant d'attaquer le Col de Montreynaud et filer vers Vernoux. La montée est assez longue (7,5kms) pour 400m. de D+, mais régulière. L'accueil au Col est loin d'être chaleureux, avec une belle averse de pluie et de neige mêlés . Route plutôt descendante avant une bonne côte à l'entrée de Vernoux.
*Vernoux : son église, sa fontaine.. et une éclaircie de courte durée
*Je prends la rue des écoles (buissonnières aujourd'hui) et parcours commun avec l'Ardéchoise jusqu'à Silhac.
A Silhac, j'hésite, sors la carte, et continue encore direction Chalencon avant de prendre à gauche direction St Michel de Chabrillanoux
*La chapelle de St Michel à l'entrée...
*et le temple à la sortie du village
*Une statue qui a de la « chèvre » musicale qui nous souhaite la bienvenue
Après le village, je prends une petite route qui rejoins la Vallée de l'Eyrieux au Moulinon.. en claquant des dents après ces douches ardéchoises... Je fais une pause à Saint Sauveur de Montagut après 87 kms et 3h. 48' de vélo... Pizza, Quiche et Grand Café au centre du village. J'avais envisagé de passer par St Etienne de Serre, plus de côtes et de kms, mais vu le termps, je prends la vallée de l'Auzène pour rejoindre St Julien en Gua et le Col de la Fayolle. J'ai bien fait, car même si c'est toujours sous la pluie cette vallée est très belle et sauvage.
*Pause photo : A ma gauche une maison sur un éperon rocheux, de l'autre coté du ruisseau
*Derrière moi petite route et maison
*Devant moi une jolie petite route en pente douce.. même si c'est sous la pluie
*Au Vernet cerisier en fleur et pont sur l'Auzène (pas vu une seule voiture dans cette vallée!!!)
*Au Pont d'Auzène, après un carrefour et une route qui monte à St Etienne de Serres, fini la montée en pente douce, et début de la « vraie »montée au Col de la Fayolle (877m.) => 6,8kms et 357m. De D+ (5,3% de moyenne et 9% maxi )
*St Julien en Gua est en vue !!!
*STOP !!! Village fantôme...
les 9 % doivent être là !!!
*St Julien dans la brume...
*La Serre de la Truche (996m. Avec le Col de la Fayolle à droite
*Le Col approche : qui a éteint la lumière ???
*Le col est atteint .. et éteint, avec des averses de neige, des rafales de vent.. ; vivement que je descende plus au Sud !!!
*Quelques kms après je rejoins la route Privas – Aubenas et le Col de l'Escrinet (787m.), avant de prendre la petite route à gauche … qui monte encore à 850m.
*Une roche se détache au-dessus de la route.. dans la buée de mon appareil photo
*Chapelle de Pra-Maillet avant St Laurent sous Coiron... et 2°fois que je claque des dents dans cette descente.
*Pas fait le crochet, mais le village de St Laurent sous Coiron doit valoir le déplacement.. sous le soleil !!!
Je continue mon atterrissage en douceur et en mode séchage et réchauffage dans le Sud-Ardèche en passant à Lussas et Lavilledieu. Je vais emprunté la seule route à grande circulation sur 2,5kms jusqu'à Villeneuve de Berg que je contourne pour rouler dans la belle Vallée de l'Ibie.
Je fais une pause technique « réchaud » dans un bar de Saint Maurice d'Ibie, dans lequel je bois un bon thé chaud, et je remets ma carline pour finir de me réchauffer avant Vallon et le Gard tout proche.
*très jolie village qui commence à sentir bon le Midi
*La serre de la Berlie avec le joli « Rocher du trou de la Lune » coté pile
*et côté face avec l'Ibie à l'eau limpide. Dommage, le « Rocher du trou de la Lune » n'a pas rendez-vous avec le soleil
*Photo pas très nette pour l'Arche naturelle du Ranc de l'Arc
L'Ibie m'emmène tranquillou à Vallon Pont d'Arc (168kms) et la rivière Ardèche qui n'ont pas attiré encore la grande foule estivale avec ce temps maussade...
Salavas, Vagnas avec une côte et « Salut l'Ardèche, Bonjour le Gard ! »
*en arrivant à Barjac qui m'accueille avec un derrick au milieu d'un rond-point, en guise de protestation contre le projet d'exploitation du Gaz de schiste (Nos vies valent plus que leurs profit$)
*Tout schuss pour arriver à Barjac
*Après St Jean de Maruéjols, un beau village en bordure de la Cèze :
Tharaux (et Tharaux et Tharaux,... )
*Au village de Rochegude, ca sent bon la ligne d'arrivée...
*Maison de village avec Pigeonnier incorporé
*Un château avant le village de Rivières
*Rivières qui dit : « Non, le Gaz de schiste n'est pas un long fleuve tranquille »
*Après une fausse joie et une fausse arrivée m'étant trompé de camping, quelques kilomètres plus loin voici enfin le comité d'accueil aussi content que moi de mon arrivée !
Il est 18h.35, après 8h40 de vélo, 2h15 de pauses en tout genre et après une traversée de l'Ardèche Nord-Sud de 199 ,2kms (trouvé sur openrunner, car mon compteur était pris de coup de folie provoqué par la pluie en affichant parfois plus de 100 km/h) et 2444m. de D+. Content d'être arrivé et de prendre une bonne douche, mais CHAUDE cette-fois-ci !!! Il n'y a plus qu'à attendre 4 jours pour le retour (ensoleillé!?!) en passant un bon séjour « mobil-home » et familial … et peut-pêtre faire un p'tit saut au réputé Mont-Bouquet ...mais ce sera l'occasion d'un nouveau billet...
« petites routes entre amis entre Annonay et Anneyron en passant par Terre d'âne»
Par philkikou - 28-04-2013 18:35:43 - 11 commentaires
Parcours sur Openrunner N° 2390531 (Philkikou)
Pour rejoindre le départ du Rallye des 3 Vallées organisé par le club d'Anneyron
(récit http://www.kikourou.net/recits/recit-14428-rallye_des_3_vallees_-_100kms-2013-par-philkikou.html «) ,
je choisis d'y aller à vélo et de prendre les itinéraires « Bis », les chemins de traverses..
Ce petit billet pour vous en faire profiter...
*Le Mont-Blanc se profile à l'horizon sous un ciel encore un peu voilé
*La trouée de Grenoble, le Vercors (Bec de l'Orient, La Buffe) et Massif de Belledonne
Descente non pas aux enfers mais dans la Vallée du Rhône par Colombier le Cardinal et le Col de Brunieux (qui en est un Col si l'on vient de Saint Désirat comme le parcours de l'Ardèche Verte de l'Ardéchoise)
Descente à travers les vignes avec en face la montagne du Chatelet.
Coupé l'ancienne voie ferrée Peyraud-Annonay-Bourg Argental-Dunières
Traversée du Rhône entre Andance et Andancette ***
***Avec ses câbles de fer et sa pile centrale, le pont d'Andance, qui relie Andance à Andancette, sur le Rhône est parmi les plus vieux ponts suspendus de France encore utilisés aujourd'hui. Ce pont fut construit en 1827 par Marc Seguin. Il fut la deuxième grande réalisation des frères Seguin, après le pont de Tournon en 1825.
Le pont a été édifié par l'architecte tournonais et bénéficia d'une suspension vendue par les Seguin. Les entrepreneurs qui ont participé à la construction de ce pont sont Jules Seguin un des 4 frères de Marc, les Mignot d'Annonay, Bruno Plagniol de Chomérac, ingénieur des Ponts et Chaussées du département. Ces entrepreneurs ont été impliqués dans les huits ponts construits par les Seguin sur le Rhône.
La construction de ce pont répondait vraisemblablement à la priorité de Marc Seguin et de ses frères, aussi entrepreneur à Annonay, de désenclaver cette ville.
Détruit en grande partie le 30 août 1944, il fut reconstruit et surélevé en 1946 pour permettre le passage des navires à vapeur. ( http://www.art-et-histoire.com/index4o.php?segreap.php?Andance )
Passage au village d'Albon au pied de sa Tour pour rejoindre le plan d'eau d'Anneyron et faire un Tour dans la Drôme des Collines grâce au Rallye des 3 Vallées
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Le retour !!!
*Non, malgré les panneaux je ne repars pas pour le Rallye des 3 Vallées et pas encore pour l'Ardéchoise.
A partir du plan d'eau d'Anneyron plusieurs possibilités du Sud au Nord :
1-La montée Sarras-St Jeure
2-La Vallée de l'Ay Sarras-Ardoix
3-La petite route en balcon de Revirand-Cormes Ardoix
4-L'agréable et tranquille Vallée de la Cance, avec en ce moment un passage « VTT » à cause de travaux suite à l'éboulement d'un mur de soutainement)
5-La remontée sur Talencieux (passage du Paris-Nice récemment : presque 3kms à 8%)
6-Variante pour rejoindre Talencieux par Andance
7- 2 montées possibles (Ozas ou Solore) par Thorrenc, petites routes et très chouette paysage
8-Les Barges : souvent descendus et jamais montés car trop de circulation
9- Saint Désirat et Col de Brunieux : descendu par là ce matin
10-Champagne - Verlieux – Bogy : belles petites routes en lacets
11- Peyraud – Verlieu – Peaugres : un bon raidar !!
Faisant le crochet pour boire le café chez ma belle-mère à Beausemblant, j'opte pour le retour N°3. Un petit bout de Via Rhona entre Laveyron et Saint Vallier (vivement que le tronçon Sarras-Tournon existe!!!) et me revoilà en Ardèche à Sarras.
*Après avoir traversé l'Ay monté en lacets sur le versant Sud en observant de jeunes pompiers faire une course d'orientation à travers champs et vignes .
*Belle vue sur la route principale montant à Ardoix dans la vallée et celle de Revirand au 1° plan
*A Revirand une pause et pose photo s 'impose : Les vignes, l'Ay, Le Rhône séparant Sarras et Saint-Vallier, Le Vercors du Grand Veymont au Grand Moucherolle
*Une vue sur le parcours d'orientation des jeunes pompiers et de la Croix dominant la vallée de l'Ay.
*Talencieux : de l'autre côté de la Vallée de la Cance.
*Entre Annonay et Anneyron quoi de plus normal que de passer à TERRE D'ANE !!!
*Enfin sur le plateau à Cormes avec une vue sur les éoliennes de Beausemblant, la trouée de Grenoble, la Chartreuse...
*Plein Sud vue sur le Mont Bard, et la route qui part de la Vallée d'Ay (Tour d'Oriol) et passe à Fourany
Passage à proximité d'Ardoix et emprunté l'ancienne route entre Ardoix*** et Quintenas.
***Ardoix est le premier village du plateau ardéchois en remontant les gorges de l'Ay depuis la vallée du Rhône. A 380 mètres d\'altitude, la commune présente un espace agricole. Il dévoile d'anciennes cultures en terrasse et surtout des vignobles réputés d'appellation St Joseph. Le village est encadré par deux rivières : l'Ay et la Cance , affluents du Rhône.
Les gorges de l'Ay très pittoresques et sauvages longent la route joignant Sarras au plateau du Val d\Ay. Cette route fut pendant longtemps un itinéraire très emprunté pour l'échange des marchandises entre la vallée du Rhône et l'Auvergne. Il y a également de nombreux sites historiques de Manoha (maison forte), à la Tour d'Oriol (ruines d'un ancien château féodal) en passant par l'Oratoire de Cormes.
Le coeur du village présente un environnement très agréable, constitué d\'anciennes maisons en pierres taillées conservant aîtres, porches, murs insolites, petits calvaires, croix.
Passage à proximité de Manoha*** avec en arrière plan le Massif du Pilat
***Château de Manoha, édifice mi-agricole, mi-guerrier (maison forte) qui fut témoin des luttes entre catholiques et protestants. Le promontoire de Manoha aurait une origine Gallo-Romaine (lieu de culte antique).
La Tour d'Oriol constitue les ruines d'un important château médiéval qui servit de repère aux bandes de brigands qui infestaient la région à l'époque des guerres de religion. Aux pieds d'Oriol, au bord de la rivière Ay, on trouve la Tour de Munas. : le Château de Munas ayant appartenu au seigneur Gaspard du Pont.
( http://www.medarus.org/Ardeche/07commun/07comTex/ardoix.htm )
*Belle petite route avec le Suc des Vents (1191m.) et Quintenas qui se profile à l'horizon...
*Quel est cet édifice ??? Statue ? …
*Réponse : le haut du clocher de Quintenas ***
***Parmi les différentes curiosités de Quintenas, c'est bien l'église fortifiée au XIVème, mais dont des documents carolingiens attestent l'existence au Xème siècle, qui fait l'orgueil de la commune et de ses habitants. ( http://www.val-d-ay.fr/decouvrir/index.php?id=11 ) |
*A l'entrée d'Annonay rond-point rappelant l'histoire d'Annonay avec un foulon utilusé dans les tanneries (encore une tannerie en activité, racheté par Hermès récemment). Eglise de Trachin (la plus ancienne), Cance et Notre-Dame (qui vient d'avoir 100ans).
Annonay : ville pas très adapté à la ciculation à vélo. La rue de Tournon en est la preuve.. Autre possibilité : la rocade ou la nouvelle voie de la Deûme qui arrive dans le centre d'Annonay (emprunté par le Tour de France 2013 avec arrivée à Davézieux/Annonay à la Lombardière)
Voilà un parcours de 60 kms environ fait en 2h45' pour ma part, et qui peut vous donner des fourmis dans les roues version découverte !!!