Les villages et hameaux du bout du monde : Acte 2 scène 1 : moteur !!!
Par philkikou - 07-09-2017 22:15:50 - 2 commentaires
Rimon et Savel- Rochefourchat- St Nazaire le Désert- COL de Guillens- Brettes- COL de Pranlara- COL de Lescou- Bouvières- Les Tonils- Bezaudun- COL de la Chaudière- Saillans- Véronne par PhilKiKou |
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Date |
28/7/2017 |
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Distance |
160 kms |
Lieu |
Saillans |
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Dénivelé |
3450 m D+ / - D- |
Sport |
Cyclisme |
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Durée |
09h34'15'' |
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Moyenne |
16.71 km/h |
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Commentaire public |
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+ 2h30 de pause *Rimon 1H32/22kms *Rochefourchat 2h53 / 47kms *Col de Pranlara 5h02/80kms http://www.openrunner.com/index.php?id=7725659 |
Après un premier aperçu en Avril 2016 avant la rando du Pas de Lauzun ( http://philkikou.kikourou.net/billet.php?idbillet=45 ) du club de Crest de Gérard le Kikou, je profite de ce début de vacances estivales pour continuer mes découvertes dans ce coin de la Drôme magnifique, avec comme point de départ le village de Saillans, et comme fil conducteur la découverte de villages ou hameaux dans lesquels la route s'arrête.
Si vous voulez prendre ma roue, c'est parti !!!
1/ SAILLANS / RIMON ET SAVEL ( après montée et descente ) : 29 kms / 760m. D+
00 l'Aiguille (783m) que je verrai sous toutes les coutures et Chabanat (1028m)
01 pause à St Benoit*** pour un Grand café « Réveil matin »
02 St Benoit*** et les plissements de calcaire sur l'autre versant de la Roanne
*** SAINT-BENOIT EN DIOIS : Le mariage de la pierre bâtie et des rochers
Mais Saint-Benoit, (devenu « en Diois » en 1936), qui fait partie du canton de Saillans, ce n’est pas que cela. C’est d’abord le flanc Est de la montagne de l’Aup reboisé en pins noirs, c’est aussi le territoire élevé de Betton, c’est le Mont Farraud à 1202 m d’altitude, c’est la froide maison de l’Ubac et le col du Perrier à 849 m, qui permet de redescendre sur Chastel Arnaud, la Chapelle des Sadous, l’Aiguille et son col vers les Gleyzolles, la route dans le rocher aux Raillasses et puis c’est aussi un petit territoire sur la rive gauche de la Roanne où se développent opportunément des vignes en Appellation Contrôlée « Clairette de Die ».
En venant du Nord c’est le premier village que l’on rencontre. Et quel village ! Comme Aucelon bâti sur une crête, le long d’une rue unique, avec les ruines du Château au bout. Mais cette crête est si étroite que la plupart des maisons sont bâties sur la pente. Le tout est dominé par une petite église avec son clocher porche, son cimetière est ses cyprès, le site a été classé à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques par arrêté du 17 juillet 1926. Elle contient un tableau représentant Saint-Benoit restauré récemment. Et puis juste en amont, l’époustouflant spectacle du plissement des couches de calcaire tithonique percées par la rivière.
Sur le plan historique, la première trace de ce territoire est à Betton, et remonte en 1145, où l’on trouve qu’un Artaud de la famille, qui fut à l’origine de Crest, hommagea à l’Evêque de Die les biens qu’il possédait à Betton, ce site fut abandonné avant la fin du Moyen-Age en faveur de Saint-Benoit plus proche de l’eau.
Filiation bénédictine de Saint Géraud à Saillans, Saint-Benoit commandait le gué sur la Roanne, du chemin qui monte à Rimon, et dépendait comme le reste du pays des Evêques de Die. Vers 1500 il passa à la famille Poissieu et en 1539 aux Grammont. Il subit les guerres de religion ; les protestants prirent le village et le château en 1574. Mais, celle-ci resta fidèle à l’église catholique. Avant la Révolution, les habitants ne formaient qu’une seule communauté avec Rimon, relié par le sentier muletier cité ci-dessus, et qui n’est qu’à 3 km à vol d’oiseau. Ils cultivaient déjà la vigne et filaient la laine pour des fabricants de Saillans. Ils cultivaient du seigle, de l’avoine, et ramassaient les noix.
Aujourd’hui, l’ancienne école est transformée en mairie et gîte rural (à réserver aux gîtes de France) et c’est un point de départ prisé par les randonneurs. La traversée Est-Ouest du territoire jusqu’à Rimon est un maillon du sentier Européen : « sur les pas des Huguenots »…
http://www.vallee-roanne.com/1419/language/fr.html
03 Il a fallu creuser le calcaire pour faire un peu de place à la route
04 L'aiguille de profil vue du début de la montée à Rimon et Savel
05 Vertigineuse cette aiguille que l'on ne voit que furtivement en restant sur la route de St Nazaire
06 Le buis fait le canard en redoutant l'arrivée de la pyrale
07 Un petit tour à Savel*** avec vue sur la vallée et la Montagne d'Angèle
08 Un bel aperçu du mouvement de terrain (avec le tunnel en bas) la Serre de l'Aup à droite et les 3 Becs en arrière-plan
09 Le village de Rimon*** est en vue tout là-haut
10 Un beau nuage drapé sur les 3 Becs et le Serre de l'Aup
11 Les Rochers au-dessus de Penne au 1° plan puis la Servelle et le Cuchet et la Montagne d'Angèle
12 Hommage et souvenirs d'hommes du village morts durant les guerres 14-18 et 39-45 avec de gauche à droite Couspeau, Le Reychas, Angèle et le Parquet
On remarquera que le sort de cette commune fut liée à celui de Saint-Benoit toute proche et comme elle, fait partie du canton de Saillans, car un sentier muletier transversal important, qui s’est effacé avec le temps et que l’on a récemment réinventé sous le nom de « Sur les pas des Huguenots », menait du col de la Chaudière, à Die par le col du Perrier, Betton, Saint Benoit, Rimon, col du Royer.
Il y eut d’abord 2 paroisses Savel et Rimon, et 2 églises, l’une à Savel d’un prieuré bénédictin, dépendant de Saint Maurice de Die, l’autre à Rimon dédiée à Saint Marcel, mais une communauté unique rattachée à Saint-Benoit. La Révolution créa donc 2 communes, mais dès l’an XI elles furent réunies en une seule. L’origine de Rimon fut la présence d’un castrum, cité dès 1251 perché sur les rochers, au dessus du village, appartenant comme beaucoup d’autres à l’Evêque de Die. En 1450 on le trouve sous le nom de Ricomonte, puis Ricobelle sur la Tabula Delphinatus de 1710, devenu Rimont ou Rimond. Apparemment Rimon et Savel fut peu touché par la Réforme. En1644 elle comptait 21 familles catholiques et seulement 5 protestantes. Les huguenots en exil ne firent donc que passer.
Géographiquement Savel et Rimon occupent 2 replats sur le flanc Sud-Ouest de la Montagne de l’Aup, avec Savel à 558 m d’altitude ou des traces d’occupation gallo-romaine ont été retrouvées, et Rimon à 984 m, et donc 426 m les séparent. Le rocher de La Tour est lui à 1134 m. Rimon est le village le plus haut du Pays de la Roanne. L’église à été rénovée en 1992. L’école a été fermée en 1975 et transformée en Mairie, et en 2 gîtes communaux particulièrement attrayants. La route venant de la vallée qui vous fait monter de 600 m en 8 kms a été ouverte en 1896 jusqu’à Savel et en 1899 jusqu’à Rimon.
Rimon et Savel sont les deux villages les mieux restaurés de pays et restent un exemple à suivre. Ne manquons pas la fête de l’accordéon en juillet.
On notera que la Roanne entre Rimon et Saint-Benoit coule sur une faille géologique. La montagne de Rimon se rapproche de celle de Saint-Benoit d’environ 5 mm par an, ce qui ne manque pas de poser des problèmes au pont métallique « dit de Savel »
http://www.vallee-roanne.com/1399/language/fr.html
13 Une plaque de cocher*** qui fait surement partie de la collection de Gérard le Crestois
(Extrait du site d'Alexandre Costantini sur lequel vous trouverez des informations plus complètes)
Je photographie ces plaques afin de les repertorier.
La presque totalité de ces photos ont été prises par ses soins exclusivement lors de ses sorties de vélo.
http://www.gerardbetton.fr/page-5987239.html
14 Explications complémentaires sur Rimon et Savel
15 Belle vue aérienne de la région et du parcours du jour
16 L'église du village et La Pâle à 1340m. d'altitude
17 Porche et stock de bois pour l'hiver
18 2 plaques rectangulaires pour le prix d'une à Pradelles
2/ RIMON ET SAVEL / ROCHEFOURCHAT ( après montée et descente ) : 22 kms / 516m. D+
*Depuis le départ : 52 kms / 1276m. D+
19 Une plaque bien restaurée, assortie au ciel et à côté dune belle bâtisse
20 Qu'est ce que c'est bon d'être au milieu de nul part !!!
21 Rochefourchat son église,son cimetière, ses 2 maisons et sa cabine téléphonique
Avec 1274 ha, c’est une grande partie du versant oriental de la longue chaîne de Couspeau. Des 221 habitants permanents de 1806, il n’en reste plus qu’un. Il n’y a pas non plus de village, seule l’église et le cimetière en marquent le centre, mais il y quand même un conseil municipal de 9 élus. De nombreux reportages et articles de journaux lui ont été consacrés en tant que commune la moins peuplée de France, sclérose des limites administratives. Une année, lors des journées du patrimoine, un artiste avait installé une exposition dans l’église sur le thème « le milieu de nulle part ».
Cette commune a 2 bassins versants l’un derrière le col de l’Aribat – hameau de résidences secondaires : c’est le bassin de la Courance avec sa vallée profonde et encaissée, l’autre couvre tout le reste du territoire, c’est le bassin de la Pémia qui se jette dans la Roanne.
Ce territoire qui aujourd’hui apparaît vide et isolé, propice à la chasse au gros gibier, fut en fait habité et fréquenté jusqu’à la construction des routes, car des sentiers muletiers fréquentés le traversaient de Saint-Nazaire à Saillans par le col Janin et la Chaudière, Saint-Nazaire, Rochefourchat, Auribel par le col de Trépalon etc. L’ancienne grosse ferme des Pradaux située à 1011 m d’altitude, aujourd’hui en ruines, abrita de gros troupeaux de moutons. L’église paroissiale dédiée à st Pierre dépendait de l’abbaye de Cruas. Au col de l’Aribat existe aussi une chapelle privée : Notre Dame des sept douleurs à laquelle est attachée la légende du berger perdu dans la tempête. Si on ajoute celle d’un manant qui tua son seigneur, c’est bien un pays de légendes qui est là.
Et pour terminer on n’oubliera pas la chanson écrite en patois par Emile Maillefaud agent voyer à la Motte Chalancon en 1900, qui fut célèbre dans tout le pays « la fanfare de Rochefourchat ». Le texte complet figure dans le classeur de la commune de Rochefourchat à l’Office de Tourisme, à Saint Nazaire le Désert.
http://www.vallee-roanne.com/1399/language/fr.html
3/ ROCHEFOURCHAT / COL DE GUILLENS ( après montée et descente BRETTE ) : 26,5 kms / 450m. D+
*Depuis le départ : 68,5 kms / 1714m. D+
23 Quand t'es dans le désert depuis trop longtemps...
24 La photo classique et belle de St Nazaire***, son église, la Roanne depuis le pont
On citera tout d’abord le livre d’Emilien Blain : Saint Nazaire le Désert, capitale du Désert.
L’origine du nom est très claire pour Saint-Nazaire qui est le patron de l’église, (en oubliant son compagnon Saint Celse), mais plus obscur pour le désert, nom très ancien du pays. « Sancti Nazarii in Désertum ». Le territoire fut occupé dés la préhistoire puisqu’on a trouvé des traces des chasséens (4000 an AC) dans la grotte du Trou Arnaud. La période gallo-romaine a laissé des fragments de tuiles, ici et là. L’histoire réellement connue débute au Moyen âge. Le village actuel n’existait pas. Seuls était construits l’église plus petite qu’aujourd’hui, celle d’un prieuré bénédictin dépendant d’Aurillac, le chœur de la Chapelle Saint Joseph est probablement une bégude au carrefour de chemins muletiers. La communauté des habitants vivait comme les autres, sur un site perché sur la montagne de Montanègue au lieu dit Saint-Philibert.
Deux éléments majeurs ont marqué l’histoire de cette communauté ;
1 - la descente de Saint-Philibert pour former le village actuel, entre 1350 et 1475 sur un glissement de terrain très ancien de Montanègue, pour avoir de l’eau à volonté et au carrefour de chemins muletiers.
2 - La construction de la route vers la vallée de la Drôme terminée en 1895. Sur le plan seigneurial, sous la domination perpétuelle de l’Evêque de Die, le territoire est d’abord partagé, puis c’est Jean de Sahune qui rassembla le tout en 1287, mais il vend peu après en 1336 à Reynaud de Morges Seigneur de Rochefourchat qui règne jusqu’à 1410. Sa fille seule héritière donne le fief en 1412 à son époux Guillaume de Brottin. Les De Brottin s’installent pour 150 ans. C’est vraiment les De Brottin qui s’installent dans le village actuel et font construire une partie du Château. Puis le mariage d’Anne De Brottin avec Georges d’Urre en 1558 transfère la Seigneurieaux Urre pour 200 ans. Il faut retenir de cette période le rôle très important joué par l’épouse de Laurent d’Urre Brottin : Isabeau de Libertat femme riche et influente venant de Marseille. Elle fit faire le tableau de la Chapelle et probablement le chœur de l’église et agrandir le Château. Elle fit de son fils ainé son héritier universel. Il put acheter le titre de Marquis et la Charge de Lieutenant Général du Roi (Louis XIV) en Languedoc. Ainsi naquit le Marquisat de Montanègue. Puis en 1761 les créanciers firent vendre le Marquisat, à la barre du Parlement de Paris. Il fut acheté pat Jacques Verdeilhan des Fourniels qui meurt peu après. Sa veuve, à l’origine de plusieurs procès avec les habitants, et son gendre Moreton Chabrillan, géreront le marquisat jusqu’àla Révolution.
Le territoire de la commune s’est constitué peu à peu, d’abord l’association de la paroisse de Montanègue et du mandement de Saint-Nazaire, puis l’adjonction du tout petit fief de Merlet, et enfin la fusion de communes avec le Petit Paris en 1966. Le tout couvre maintenant 4662 ha.
Le village est au confluent de la Roanne et de la Lance. Saint-Nazaire fut une commune importante, chef lieu du canton en 1790 mais la réorganisation de l’an VIII la plaça dans celui de la Motte Chalancon ce qui était logique avant les routes mais ne l’est plus aujourd’hui. Il y eut 1169 habitants en 1806, les habitants vivaient en autarcie. Les quelques échanges avec l’extérieur se faisaient vers le Sud, sur Bourdeaux, Dieulefit, voire Nyons.
Puis la route vers Saillans fut construite. On put alors aller prendre le train à Vercheny mais était-ce bien pour revenir ? Car l’exode rural s’accéléra. Saint-Nazaire eut 2 spécialités : le pain cuit au feu de bois et les grives. On se souviendra de 2 Maires qui modifièrent le village : Joseph Théodore Aubert (1892 – 1900) à qui on doit la route, les ponts, l’alignement de la grand rue et la splendide Maire-Ecoles, et Marcel Arcolier (1960 – 1983) qui fit construire le Camping-Piscine, transforma le Château en « Auberge Rurale » et ouvrit l’Office de Tourisme.
La population permanente a diminué pour se situer actuellement autour de 140 habitants. Mais la vie se refait avec l’utilisation de la nature, tourisme rural, randonneurs, chasseurs sans oublier les résidences secondaires qui se multiplient, et améliorent les impôts locaux. On compte aussi 10 associations, un bistrot, une épicerie-boulangerie, un camping-piscine, un tennis, des gites ruraux.
http://www.vallee-roanne.com/1399/language/fr.html
25 Depuis le temps je vais enfin aller découvrir ce qu'il y a derrière ces beaux lacets sous le Cuchet et la Servelle
26 Après avoir traversé la Brette remonté avec la montagne Chabrier à l'horizon
27 Le Monestier*** et Le Cuchet
28 Le fil du funambule n'est pas dans tes yeux version Caradec mais sur le mur
29 La façade Est du Parquet avec les sillons du champ dans le même sens que les couches des rochers
30 Rappel historique avec un terrain d'entente entre Catholiques et Protestants
31 La vallée de la Brette et la Pâle (1340m). Rando aquatique possible en suivant la Brette et rejoindre la Roanne et l'Aucelon
33 Le Parquet à gauche, Le Reychas au loin et un champ de lavandes qui bourdonnent et qui piquent quand on s'y approche de trop près pour une photo
34 Le Chabrier et la Brette à ses pieds
35 De beaux coins baignades dans la Brette
Cette commune de 1550 ha comprend 3 parties bien différentes :
- D’abord le plateau de la Servelle, qu’elle partage avec Aucelon et Volvent, et possède le point culminant du pays avec 1613 m, Alpage réputé on y trouve en y arrivant une grande bergerie pour les moutons.
- Ensuite son flanc Ouest formant une belle combe, et la vallée de la rivière du même nom, avec les pentes Est du col de la Bâtie.
Enfin le ravin des Raux ou ravin des mines descendant jusqu’à la Roanne qui fit l’objet d’une exploitation minière de calamine, par la Compagnie Royale des Asturies, entre 1901 et 1912. Certains avancent que le mot « Brette » viendrait de Bret qui en haut Dauphiné signifie « gorge ».
Au moyen-âge, la communauté vivait à Brette Vieille, site à découvrir, en passant par le Pouget, et une place forte gardait le col de la Bâtie, principal accès avant les routes, et liaison avec la communauté d’Auribel. Les habitants autrefois dispersés, sur plusieurs fermes et 4 hameaux, dont 2 ont disparu (le Bruis et la Bâtie) sont aujourd’hui rassemblées sur les 3 sites : Les Raynauds, le Villard et Le Monestier qui en est le chef lieu. C’est là que se situe la Mairie, la salle des fêtes, et l’église dédiée à Notre Dame, issue d’un Prieuré bénédictin dépendant de l’Abbaye de Cruas.
On y accède depuis la route de Volvent par le Pas du Gour. A l’opposé une piste récente permet de rejoindre Aucelon, par Noyaret. La première route construite au dessus des Gaury fut emportée par un glissement de terrain en 1935.
Sur le pan religieux, la Réforme arriva d’Aucelon par la Servelle, et beaucoup d’habitants se convertirent, mais ici se situe une particularité : en 1636 les catholiques et les protestants se partagèrent le cimetière situé près de l’église eu Monestier, c’est pourquoi on ne retrouve pas cimetière familial.
Gardons en mémoire que pendant la guerre 39-45, 4 parachutages d’armes eurent lieu sur la Servelle, 2 en mai et 2 en juin 1944, qui armèrent un millier de Résistants de la région.
http://www.vallee-roanne.com/1399/language/fr.html
4/ COL DE GUILLENS / COL LESCOU : 25,5 kms / 610m. D+
*Depuis le départ : 94 kms / 2327m. D+
-36 De beaux champs violets, jaunes, vert avec Couspeau à l'horizon
37 Les 3 Becs avec un parfum de lavande çà sent bon le Midi
38 Nouveau col franchi estampillé club des cent cols et montagne d'Angèle, avec une maison isolée où j'ai pu demander mon chemin et faire le plein d'eau
39 Toute sorte de rando et même en 2 Chevaux
40 Gumiane Chalamel et peut être la Serre de Croix avec Chalencon derrière
5/ COL LESCOU / COL DE LA CHAUDIERE ( après descente à SAILLANS ) : 45,5 kms / 830m. D+
*Depuis le départ : 139,5 kms / 3155m. D+
41 La Servelle vue du Col de Lescou
42 Pas allé voir de plus près Château Vieux
43 Montée raide à la Chapelle St Secret mais pas monté aussi longue que prévue sur la carte, chemin non goudronné 300m après.
44 Et une plaque de cocher de plus dans la besace avec Crupies
45 Crochet par la chapelle St Jean*** pour aller aux Tonils
46 Vu de plus près sans m'arrêter
***CHAPELLE SAINT-JEAN : Près de 10 siècles d'histoire, un patrimoine local historique à préserver...
Solitaire, isolée sur son plateau dominant la vallée du Roubion, sur le site d’une villa gallo-romaine, dans sa robe de pierres polychromes, l’église-temple Saint-Jean accueille depuis plus de 900 ans, fidèles, promeneurs ou amoureux de l’art roman. Plusieurs fois endommagée, toujours reconstruite, elle garde encore cet aspect roman qui lui confère tout son charme…
1032 : L’abbaye bénédictine de Savigny
Pour «racheter l’énormité de leurs crimes» Gontardus et ses fils, seigneurs des fermes du Pays de Bourdeaux donnent à l’abbaye bénédictine de Savigny, plusieurs terres, vignes, prairies, oseraies et églises
1107 : Première mention de l’église de Crupies
Le Pape Pascal II signe une bulle confirmant la donation de l’église de Crupies. C’est la première fois qu’est mentionnée en toutes lettres «ecclesia Cripies».
1644 : L’église Saint-Jean est en ruines
1688 : Reprise des offices religieux
1729 : 5 catholiques seulement
L’église (sans cloche) est toute neuve pour 5 catholiques seulement
1756 : une cloche
Une cloche peut sonner les offices.
1806 : Transformation en temple
L’église est transformée en temple par décret napoléonien.
1904 : Temple désaffecté
Le culte protestant n’est plus pratiqué à Saint-Jean. Le temple est désaffecté.
1960 : Une première restauration est entreprise…
Une première restauration est entreprise sous l’impulsion de la
Société de Sauvegarde des Monuments Anciens de la Drôme.
1974 : et se poursuit…
Piquetage des murs intérieurs et pose d’un dallage en opus incertum.
2007 : toujours et encore
Réfection de la toiture, jointoiement des murs extérieurs, retour de la cloche, parvis.
2015 – 2016 : et enfin ……
La restauration intérieure de la Chapelle est terminée fin mai 2016:
– murs, plafonds, sols et menuiseries entièrement restaurés;
– nouveaux vitraux;
– réalisation d’un labyrinthe et de mosaïques dans le choeur de la Chapelle
– nouvel éclairage
47 Et une 3° plaque de cocher aux Tonils***
48 Plaque direction Saillans, mais par chemins non goudronnés
LES TONILS
C'est le plus petit village du canton puisqu'il ne compte qu'une vingtaine d'habitants. A 500 m d'altitude, situé au bout d'une petite route sinueuse, il étonne par sa position. Bien calé au pied de la montagne de Couspeau, dépourvu de poteau de lignes de téléphone ou de fils électriques, il est le reflet d'une vie simple et belle. On dit que le PICODON (célèbre fromage de chèvre qui bénéficie aujourd'hui d'une Appellation d'Origine Contrôlée) serait né au village des Tonils.
Le temple restauré, les quelques cimetières familiaux ici et là témoignent d'une vie passée bien animée. Point de départ pour la transhumance des moutons ou la cueillette de la lavande sauvage, ce village constitue, à l'image de nombreuses communes du Pays, un vaste domaine de découverte pour les randonneurs.
http://www.paysdebourdeaux.com/communes/lestonils.htm
49 Tour de Bezaudun sur Bine***
Le temple date de 1858. Sa construction résulte du glissement de terrain de 1856 qui a détruit le vieux village de Bezaudun.
La façade très décorée pour un temple est en moellons de calcaire gris avec un clocher carré, fronton et occulus.
Une pierre sculptée a servi de modèle pour l'édification de la façade, elle est visible devant la mairie de Bezaudun.
Actuellement le temple est une propriété privée.
la tour date du XIIeme siècle, elle reste le seul vestige du chateau féodal.
Elle servait de tour de gué de Bezaudun à Mornans et du col de la Chaudière.
50 Pas l'ombre d'un doute çà grimpe avec du 9% et çà chauffe sur le versant Sud du Col de la Chaudière
51 La ferme de Fondoresse et le versant sud du synclinal de Saou
52 Vue du Col de Gourdon sur Roche Rousse
53 Puis le Veyou 1° au sud de la trilogie des 3 Becs avec le Signal puis Roche Courbe
54 Arrivé au Col de la Chaudière avec Le Grand Delmas (1544m) au Sud-Est
55 Les Auberts avant de plonger sur Saillans
56 Des Auberts de gauche à droite les 3 Becs versant Nord Roche Courbe, Rocher de la Laveuse et le Pas des Auberts
57 Chapelle des Auberts au pied des 3 Becs
6/ SAILLANS ( après montée et descente VERONNE ) : 21,5 kms / 455m. D+
*Depuis le départ : 161 kms / 3600m. D+
58 Après Véronne*** Le Moulin et Le Pic du Barry à 991m...
59 Le même Pic sous un autre angle
60 Chateau-Vieux
61 Rocher sur lautre versant du Riousset et le Gaudichart à 1112m
62 Nous irons à Vérone un beau jour tous les deux, avec mon Orbéa.. Et bien pour le Véronne drômois c'est fait
Chapelle Saint-Christophe sur le GR9 (XVIIIème siècle, restaurée). Gorges du Rieussec (marmites), rocher de Chapeau Cornard, église isolée (voûte gothique du XIIIème s., cadran solaire). http://payscrestsaillans-tourisme.com/decouvrir/nos-vallees/pays-de-saillans
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2 commentaires
Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 08-09-2017 à 11:53:24
A Véronne, ça monte aigu ? En tout cas, le Lutin à la Drôme adhère.
(J'l'ai d'jà faite celle-là ?)
Commentaire de Mustang posté le 09-09-2017 à 15:53:51
Emilie Loizeau m'a déjà accompagné pour aller au bout du monde !
Cela dit magnifique carte postale de la Drôme du Sud!
J'ai un souvenir ému de la montée du col de la Chaudière avec mon épouse, sous le cagnard d'août, avec nos motobécane 10 vitesses, il y a bien, bien, bien longtemps,... en 1980 !!
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