Découverte du Beaujolais : de cru en cru, de col en col !!!
philkikou

Aucune participation prévue dans les 8 semaines à venir.

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Découverte du Beaujolais : de cru en cru, de col en col !!!

Par philkikou - 16-11-2014 11:04:47 - 5 commentaires

Histoire de bien finir les vacances estivales , rien de tel qu'une dernière sortie vélo !! Et de surcroît dans une région encore inconnue, et raisin sur le gâteau, accompagné d'une P'tetortue sur un vélo !!! ( sortie organisée par le futur groupe Kikourou « prothèse de hanche & co » ;-) )

Elle me propose une sortie qu'elle a dans ses cartons, à partir de Belleville, entre Villefranche et Mâcon  baptisée « chasse aux cols dans le Beaujolais ! »

Ce serait dommage de faire cette petite balade dans le Beaujolais sans approfondir mes connaissances dans les crus du Beaujolais. Allez, voici une petite mise en bouche, avant une mise en jambes sur le vélo :

Les Appellations Beaujolaises

Le Beaujolais a une identité forte et particulière que lui confèrent un paysage tout en rondeurs, ses sols granitiques et argilo-calcaires, son cépage phare, le Gamay et ses traditions.

Les Dix Crus du Beaujolais

Tous produits au nord de Belleville-sur-Saône avec des expositions, des terroirs et des microclimats différents, chacun a sa personnalité. Du nord au sud :

  • Le Saint Amour (320 ha) : Le plus septentrional de tous, son terroir est argilo-silicieux et très caillouteux. Il a une robe légèrement violacée, des arômes de kirsch ou de réséda, un corps tendre et harmonieux.

  • Le Juliénas (580 ha) : Voisin du Saint Amour, sa robe est rubis violacé, aux arômes fruités ou floraux (fraise, senteurs des bois), au corps nerveux, qui s'arrondit avec le temps.

  • Le Chénas (270 ha) : C'est le plus rare des crus du Beaujolais. Sa robe est rubis teintée de grenat, ses arômes floraux à boisés, d'où son nom, son corps charnu et enveloppé.

  • Le Moulin-à-vent (660 ha) : Sa robe rubis, aux reflets violets, est profonde. Ses arômes de fruits rouges donnent avec l'âge un bouquet à la rose fanée et aux épices. Son corps est charpenté : c'est un vin à attendre.

  • Le Fleurie (870 ha) : Ce cru grandit sur les collines de la chapelle de la Madone. Sa robe est carminée, ses arômes floraux (iris, rose, violette) : c'est l'élégance.

  • Le Chiroubles (360 ha) : C'est le plus « élevé » des crus du Beaujolais, en terme d'altitude, d'où ses qualités « aériennes » d'arômes de fleurs (violette, muguet, pivoine), de velouté délicat.

  • Le Morgon (1 100 ha) : Sa robe est intense, carminée. Ses arômes sont ceux de fruits mûrs à noyaux (cerise, pêche) ; c'est un vin au corps viril, qui se bonifie en cave.

  • Le Régnié (400 ha) : D'une belle couleur rubis, aux arômes de petits fruits rouges (mûres, groseilles), c'est un vin dominé par la finesse.

  • Le Côte de Brouilly (310 ha) : Situé sur la colline du même nom, au cœur du vignoble, c'est un vin racé, habillé d'un beau pourpre, aux arômes de raisins frais, au corps équilibré.

  • Le Brouilly (1 300 ha) : C'est le plus méridional des vins du beaujolais. C'est un vin à la robe rubis profond, aux arômes de fruits rouges, de prune, au corps vineux.

L'appellation Beaujolais Villages

L'appellation Beaujolais Villages, produite dans 38 communes et couvre 6 000 hectares, s'étirant sur une trentaine de kilomètres, du nord au sud, entre la Vallée de la Saône, les monts du Haut-Beaujolais et les monts de la Haute-Azergues. Ils sont du même style que les Beaujolais, avec plus de complexité aromatique et de capacité à la garde.

L'appellation Beaujolais

Produit dans la partie méridionale du vignoble, l'appellation Beaujolais comporte principalement des vins rouges. Ces vins dont les ceps sont implantés sur les terres des Pierres Dorés. Gouleyants, fruités, pétulants de jeunesse, ce sont les vins les plus conviviaux qui soient.

Le Beaujolais Nouveau

Depuis une cinquantaine d'année, le Beaujolais Nouveau véhicule une sympathique image festive qui s'est établie bien au-delà de cette région. Plus de 150 pays fêtent aujourd'hui, le troisième jeudi du mois de novembre, l'arrivée de ce joyeux vin de primeur. C'est un vin tendre et fruité, vinifié avec les grappes entières du Gamay, qui donnent à ce breuvage un caractère fruité important.

Confidentiels, mais de plus en plus reconnus : les Beaujolais et Beaujolais-villages blancs

Ces vins sont la perle rare du vignoble, issus du cépage Chardonnay. Les Beaujolais blancs offrent des arômes subtils de fruits frais (poire, amande fraîche, fruits exotiques) et de fleurs blanches. Ils allient étoffe et fraîcheur, un équilibre abouti entre rondeur et finesse dans lequel se trouve aussi un zeste de complexité et parfois une touche vanillée s'ils ont connu le fût.

Les vins du Beaujolais en quelques chiffres

Superficie totale du vignoble : 22 000 hectares

Cépage : Gamay noir à jus blanc (98 % de la production) + Chardonnay (2 %).

Production moyenne : 1 100 000 hl

Nombre d'appellations 12 AOC (Brouilly, Chénas, Chiroubles, Côte-de-Brouilly, Fleurie, Juliénas, Morgon, Moulin-à-Vent, Régnié, Saint-Amour, BeaujolaisVillages, Beaujolais).

Nombre d'exploitations viticoles : environ 3 000

Surface moyenne des exploitations : 6,5 hectares

Rendements d'appellation autorisés :

  • 52 hl/ha A.O.C Brouilly, Chiroubles, Côte-de-Brouilly, Fleurie, Juliénas, Morgon, Moulin-à-Vent, Saint-Amour, Chénas, Régnié, Beaujolais-Villages.

  • 50 hl/ha A.O.C Beaujolais

2ème notoriété mondiale parmi les AOC après la Champagne.

46 % des volumes commercialisés exportés dans plus de 150 pays

(source => http://www.pays-beaujolais.com/france/DT1165862130/page/Les-Vins-du-Beaujolais.html )

*Echauffement en contournant le Mt Brouilly 484m.


*Piste cyclable de Bellerive à Beaujeu


*Jardinage côté orientation dans ce labyrinthe de petites routes sans trop de panneau


*balade au milieu des vignes

*Lantignié après Aller-Retour à Beaujeu et recherche de la bonne route


*Régnié Durette


*chateau au-dessus de Lantignié


*côté météo on s'en tire bien au cours de cet été au temps instable et pas trop estival

*Lantignié paumé mais fleuri


*Lantignié


*Aller-retour non prévu Beaujeu Lantignié


*c'est quand qu'on sort de ce labyrinthe ?


*St Joseph : enfin plus facile à se diriger !!!


*St Joseph entre ciel bleu et nuages mais tendance bleu


*La chasse aux cols est ouverte avec ce 1° col : le col de Truges


*chapelle St Roch dans les vignes


*col n°2 : le col de Durbize


*Vauxrenard et la Montagne des Aiguillettes 845m


*Vauxrenard dans les piquets des vignes


*Chateau Le Thil


*Col n°3, celui de Fontmartin 664m


*Changement de paysage, après les vignes paysage de forêt et de champ


*Col de Boubon 638m. N°4


*Monument au Col de la Sibérie 3 jeunes de 20 et 24ans tombés ici


*Pause casse-crôute pour des cyclistes mosellans


*les Mosellans font la OLA


*col de la Sibérie n°5 où le froid n'est pas au rendez-vous


*Le Beaujolais des champs c'est beau et vallonné


*la même avec Philkikou


*5 cols en 55kms et voilà le col de Gerbet


*Cenves où l'on passera sur le trajet du retour


*et de 6 avec le col de la Grange du Bois...en descente


*Roche de Vergisson village et vignes


*Roche de Solutré ….avec à suivre quelques précisions sur ces deux Roches


La Roche de Solutré, escarpement calcaire surplombant la commune de Solutré-Pouilly, 8 km à l'ouest de Mâcon, est un site emblématique de Saône-et-Loire, au sud de la région Bourgogne. Protégée au titre de la loi sur les sites classés et aujourd’hui au cœur d'une Opération Grand Site, elle est située sur la commune de Solutré-Pouilly. Elle tire sa célébrité de plusieurs points d’intérêt : phénomène géologique rare dans cette région, site préhistoriqueéponyme d'une culture paléolithique (le Solutréen), elle abrite sur son sommet, qui culmine à 493 mètres, un milieu spécifique (les pelouses calcicoles du Mâconnais) à la faune et la flore particulières. Occupée par l’homme depuis au moins 55 000 ans, il s’agit en outre du berceau du Pouilly-Fuissé, vin blanc renommé. Elle fut médiatisée à partir des années 1980 par l’ascension rituelle du président François Mitterrand.

La Roche de Vergisson est un escarpement abrupt situé sur la commune de Vergisson, en Saône-et-Loire, dans le sud de la Bourgogne, à moins de deux kilomètres à vol d'oiseau de la Roche de Solutré. Elle culmine à 485 mètres, soit 8 mètres de moins que sa voisine.

La Roche de Vergisson a la même histoire géologique que la Roche de Solutré : massif corallien au Secondaire, soulèvement et basculement vers l'est au Tertiaire, puis érosions diverses.

Histoire Durant la Préhistoire, la Roche fut un site d'habitat alors que la Roche de Solutré était un site de chasse.

Viticulture Sur les pentes de la Roche, on trouve des vignes quadrillées de murets de pierres sèches, les murgers. Y sont représentés les vignobles de Pouilly-Fuissé et de Mâcon-Vergisson.

Protection environnementale

L'ensemble constitué par les roches de Solutré et de Vergisson, et le mont Pouilly, est classé « site naturel et rural » depuis 1955. ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Roche_de_Vergisson )



*A droite la Roche de Solutré, à gauche la Roche de Vergisson


*Roche de Solutré et le Prieuré de la Grange au bois


*après passage proche de Serrières, rencontre d'une mante religieuse en montant


*7° col avec le Col du Grand Vent


*Tramayes


*Les cols ne sont pas finis : et de 8 avec le Col du Carcan


*cliché rafale de P'tetortue


*Cenves avec une pause photo et eau


*Pause à St Jacques des Arrêts


*St Mamert prieuré St Jean Baptiste



Saint-Mamert - prieuré Saint-Jean-Baptiste

Dans la vallée de la Grosne orientale, reliant le Haut-Beaujolais au Clunisois et au Mâconnais, l’église du petit prieuré de Saint-Mamert a été édifiée entre 1095 et 1105, en intégrant la chapelle primitive.

Historique

Avant le 11 juillet 1105, Hugues, abbé de Cluny, vient au prieuré et place l’église sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste.
Le 20 septembre 1134, trois moines occupent le prieuré : Gervais, Guy et Etienne ; après 1259, il n’y en aura plus un seul. Ce sera le sacristain de l’abbaye de Cluny qui, jusqu’à la Révolution, entretiendra un vicaire perpétuel soumis à l’agrément de l’évêque, qui le considérera comme un évêque.
Vers 1650, le prieuré est ruiné et vendu au seigneur de Saint-Mamert, propriétaire du château de Saint-Julien. La nef actuelle de l’église semble dater de 1620. En 1678, le prieuré est remanié en presbytère de deux pièces.
Le 1er thermidor an 12 (20 juillet 1804), les représentants de la commune écrivaient au préfet :
« L’église de Saint-Mammes bâtie par les Messieurs les Bénédictins de Cluny, dans le XIIe siècle, est une des plus grandes de ces pays. Elle est solide, bien soutenue par plusieurs équarries en pierres bien taillées et bien liées. Elle est très saine. Ses voûtes, très bien faites, s’élèvent avec majesté à une hauteur digne d’admiration. C’est un édifice qui mériterait des égards d’autant plus qu’avec peu de réparations ces campagnes en auraient peu de semblables. »
Il n’y eut pas de curé de 1810 à 1867. La paroisse fut érigée en succursale par décret impérial du 21 juillet 1866. Avec l’abbé Bouvard, nommé le 22 décembre de cette année, la paroisse connut la renommée.

Patrimoine

Il subsiste aujourd’hui de cet ensemble monastique l’église prieurale et le presbytère, ancien bâtiment conventuel. ( http://www.sitesclunisiens.org/article.php?sid=188 )

*Belle journée sur des routes vallonnées et peu fréquentées


*Un totem trône au milieu du rond point du col


*...et il est chouette !!!


* Balade équestre au Col de Crie


*La preuve par neuf que la chasse au Cols dans le Beaujolais, ca le fait !!!


*Avenas


*et après Avenas qu'y a t-il ? Et bien le 10° col du jour avec le Col du Fut d'Avenas



*Belle vue de la Terrasse sur le Mont-Brouilly et Régnié Durette


*voyage dans le temps avec cette Auburn Speedster 1936


...de dos


L’Auburn Speedster est une voiture produite par le constructeur américain Auburn entre 1935 et 1936. Cette voiture, malgré son prix bon marché, ne put sauver la marque de la faillite en 1936.

 

 

*pour une fois Philkikou sur les clichés : merci p'tetortue

 


    Retour à Belleville par Villié-Morgon et Pizay.

Résultat de la journée : Crûs du Beaujolais 10 - Cols du jour 10. Match nul pour une journée qui ne le fut pas !!!

 

Les Cols du Beaujolais par PhilKiKou

Date

24/8/2014

 

 

Distance

128.1 kms

Lieu

Belleville

 

 

Dénivelé

2139 m D+ / 2139 m D-

Sport

Cyclisme

 

 

Durée

07h13'40''

 

 

 

 

 

 

Moyenne

17.72 km/h

Commentaire public

*Openrunner N°4014288
*Beau mais frais, sans vent
*Chasse aux cols verts du Beaujolais, entre vignobles et fôrêts
*temps de pause 1h. environ

 

*Et voilà un p'tit billet pour une sortie sur des routes agréables, tranquilles, vallonnées, mais pas trop dures, avec dans les vallées le vignoble et un peu plus haut en altitude des champs et forêts...

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5 commentaires

Commentaire de p'tetortue posté le 16-11-2014 à 17:28:12

un très beau souvenir dans un coin que je ne connaissais pas aussi!!!
En ce qui concerne la chasse aux cols, cette petite dizaine va me permettre de compléter ma "cuvée 2015" , c'est à dire 100 nouveaux cols dont 5 à plus de 2000m (les 5 , je les ai déjà!)

désolée pour la moyenne kilométrique , mais je t'avais avertie :)en tout cas, merci pour ta patience ;)
à une prochaine fois , j'espère (je m'entraîne pour aller un peu plus vite )

Commentaire de lalan posté le 16-11-2014 à 18:52:35

Moi j'dis c'est mieux qu'un guide touristique !!!! Jolie balade.
Je connais un peu plus.

Commentaire de Arclusaz posté le 16-11-2014 à 22:01:45

ça donne soif une balade comme cela : avec modération !

Commentaire de Le Lutin d'Ecouves posté le 17-11-2014 à 08:38:46

Un coin que je ne connais pas. Merci pour la balade.

Commentaire de Benman posté le 18-11-2014 à 00:14:00

C'est beau jolais, euh beau-joli.

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